Union monétaire européenne. La stratégie de politique monétaire. Rencontre 2012 : L’Euro a-t-il encore un avenir ? Dans le cadre des rencontres annuelles organisées par l’Institut pour l’éducation financière du public (IEFP), à destination des enseignants d’économie d’Ile de France, s’est tenue le 21 mars 2012 une conférence sur le thème de l’euro.
Tous les ans, nous choisissons un thème d’actualité. La conférence de cette année avait donc pour thème « l’euro a-t-il encore un avenir ? ». Animée par Pascale Micoleau-Marcel, déléguée générale de l’IEFP, elle a réuni : David Blache, Adjoint au directeur des études et des relations internationales et européennes à la Banque de France, Thomas Coutrot, Économiste et statisticien, co-président d’ATTAC et corédacteur du Manifeste des économistes atterrés, Georges Pauget, Président de l’IEFP, ancien dirigeant du Crédit Agricole, aujourd’hui président de la société de conseil « Economie, Finance & Stratégie ». En introduction de la conférence, Pascale Micoleau-Marcel rappelle quels étaient les bienfaits espérés de l’euro. Le diagnostic Mesures conventionnelles. Triangle d’incompatibilité. Chapitre 3 : L’Union Economique et Monétaire.
Le triangle d'incompatibilité de Mundell. Le triangle d'incompatibilité de Mundell: l'impossible trinité. Pourquoi est-il impossible au sein de la zone euro que chaque pays ait sa propre politique monétaire ?
Pourquoi un pays voulant instaurer un régime de taux de change fixe ne peut-il pas avoir à la fois une parfaite liberté de circulation des capitaux et une politique monétaire autonome ? Ces questions vous paraissent être du chinois ? Pourtant, les réponses sont en fait relativement simples et peuvent être expliquées en considérant le fameux triangle d'incompatibilité de Mundell. Robert Mundell est un économiste canadien spécialiste de la macroéconomie internationale, à l'origine avec son camarade Marcus Flemming de la théorie de la zone monétaire optimale (voir article du Captain' sur EconomieMatin "La zone euro doit devenir "optimale" pour survivre !
") et du modèle qui porte son nom, le modèle Mundell-Flemming. L'union monétaire: un pays opte pour les options (1) et (3): un taux de change fixe et une intégration financière totale. Vidéos. Banque centrale européenne : pas de nouvelle baisse des taux à l'horizon. La Banque centrale européenne (BCE) devrait débuter l'année 2013 comme elle a terminé 2012, en optant pour un statu quo sur ses taux, dans l'attente d'évolutions dans la zone euro.
L'institution monétaire de Francfort (ouest), qui tient jeudi la réunion mensuelle de son conseil des gouverneurs, maintient depuis juillet son principal taux directeur à 0,75 %, son plus bas niveau historique. "Si une baisse des taux ne peut pas être entièrement exclue, nous ne pensons pas que le conseil de la BCE va modifier ses taux d'intérêt", estime Michael Schubert, économiste à la Commerzbank. Un point de vue que partage Howard Archer, économiste chez IHS Global Insight. "Il semble plus probable que la BCE s'abstienne de baisser ses taux d'intérêt que l'inverse", affirme-t-il, ce qui ne l'empêche pas de parier sur un abaissement des taux "au cours du premier trimestre". Mais pour l'heure, un nouvel assouplissement monétaire paraît prématuré.
Prêts en baisse Prudence pour les États.