Microsoft : changement de structure en vue ! (Boursier.com) — Microsoft a annoncé ce jeudi son intention de dissoudre ses huit divisions 'produit' existantes, afin d'adopter une nouvelle organisation en quatre nouvelles entités structurées autour de thèmes élargis.
Le changement voulu doit aboutir à une meilleure collaboration. Steve Ballmer, le CEO du géant software américain, procèdera par ailleurs à une réorganisation managériale. Microsoft consolidera les systèmes Windows, Windows Phone et les logiciels pour Xbox en une nouvelle entité dirigée par Terry Myerson, en charge auparavant de l'ingénierie Windows Phone. Satya Nadella prendra la direction du groupe dédié au cloud et aux entreprises, contrôlant ainsi le réseau des centres de données alimentant les services en ligne, ainsi que le service cloud Windows Azure. Qi Lu, qui avait dirigé Bing et d'autres initiatives Internet, dirigera le groupe 'applications', supervisera la franchise Office et s'occupera par ailleurs de Skype. Airbus (EADS) annonce une nouvelle organisation de sa structure. (AOF) - Airbus a présenté son projet d'une organisation plus efficace et plus souple, pour une mise en oeuvre en janvier 2013.
Cette nouvelle organisation a pour but d'améliorer les performances globales d'Airbus en réduisant les niveaux hiérarchiques, offrant ainsi à l'entreprise plus de flexibilité et une plus grande capacité à prendre et appliquer des décisions rapidement. Un esprit d'entreprise plus affirmé est mis en avant au niveau des usines, en particulier sur les livraisons en termes de délai, de qualité et de coûts. De nouvelles méthodes de travail sont définies, renforçant l'autonomie des équipes multifonctions sur les sites Airbus et pour plus de simplicité, toutes les équipes d'engineering seront placées sous la même direction. « Cette nouvelle organisation nous permettra de renforcer notre place de leader », a déclaré Fabrice Brégier, Président et Chief Executive Officer Airbus. - Les pays émergents qui représentent désormais 47% de l'activité du groupe.
De l’entreprise virtuelle à l’entreprise 2.0. Favi, l’usine qui tourne sans chefs. Depuis près de trente ans, ce sous-traitant picard pour l’industrie automobile pousse ses 400 ouvriers à élire leurs responsables et à travailler sans hiérarchie.
Et le succès de son modèle fait réfléchir. Posée comme un ovni au milieu des champs, à Hallencourt, commune coincée entre Amiens et la baie de Somme, l’usine Favi – Fonderie et ateliers du Vimeu – tourne sans discontinuer au rythme des trois huit. Il est 13 heures pile : le moment précis où l’équipe de l’après-midi doit, comme chaque jour, prendre le relais. En fait, dans le grand hangar éclairé aux néons, tous les opérateurs sont déjà en place, installés devant leurs machines depuis cinq bonnes minutes. «Ça a commencé avec le retrait des pointeuses, explique l’un d’eux. Abonnez vous à l'édition digitale. Chez Gore-Tex, chaque salarié est son propre manager.
Dans l’art de la torture, Yannis est une référence qui inspire le respect à ses pairs.
Et quand on voit le gaillard à l’œuvre, on comprend mieux pourquoi. Les traits tendus, le geste sûr, il arrache sa victime aux entrailles d’une machine bruyante qui l’a éreintée pendant des heures pour lui faire subir l’épreuve de la «rain tower» (la tour de la pluie). «C’est un peu le moment de vérité, ça passe ou ça casse», explique Yannis avec un petit sourire en coin. C’est passé : elle s’en est sortie. Pour cette chaussure de randonnée, qui aura bien mérité son label Gore-Tex garantissant à l’acheteur un tissu à la fois parfaitement imperméable et respirant, c’est la fin du cauchemar.
Autonomie à la base. Bienvenue chez Gore ! Un PDG et des leaders élus. Référence mondiale. Une libération de la créativité. Dès 1958, la société familiale de Newark, aux Etats-Unis, fabrique des isolants de câbles électroniques. Chrono Flex, la PME qui a tué l'organigramme. Peut-on gommer toute hiérarchie et redonner leur liberté aux salariés du terrain ?
C'est le pari tenté par cette entreprise nantaise depuis un an. Avec des résultats. Les collaborateurs de Chrono Flex se souviendront longtemps du 7 janvier 2012. Ce jour-là, réunis dans la salle de conférences d’un grand hôtel d’Angers, les 210 salariés de la PME nantaise sont inquiets. Le spécialiste du dépannage de flexibles hydrauliques sur engins de chantier est mal en point. Révolution copernicienne. Pourquoi Chrono Flex s’est-il tout à coup épris d’égalitarisme ?