Raymond Chassagne. Laval théologique et philosophique v61 n3 2005, p. 553-581 Introduction (enfance et présence) L’enfance est ce qui en l’homme rapproche de la beauté et de la vérité.
Il y a en l’enfant un accueil du mystère dans la clarté des commencements. « Et la voix des enfants est plus pure que la voix du vent dans le calme de la vallée. » — « Et le regard des enfants est plus pur que le bleu du ciel […][1] ». À travers cette pureté, c’est notre enfance spirituelle qu’il faut retrouver, une enfance qui sait humblement écouter, questionner et transformer l’existence en poème. L’enfance spirituelle se laisse aimanter par la présence. L’enfant apparaît à l’intérieur de l’homme comme le poète et l’ami de la sagesse. Accueil - Le monde de la philo et de la poésie. Maria Zambrano, Philosophie et poésie, En lisant en écrivant. Maria Zambrano, Philosophie et poésie, éditions José Corti.
Parution le 19 novembre 2003 Maria Zambrano est une des figures les plus importantes de la philosophie espagnole du siècle dernier. Disciple d’Ortega y Gasset lors de ses études de philosophie à Madrid, elle connaît l’exil de 1939 à 1982, (Amérique du Sud – en particulier à Cuba –, Europe). Un premier volume de ses œuvres complètes a paru en Espagne en 1971, elle a reçu le « Prix Cervantès » pour l’ensemble de son œuvre en 1988. Philosophie et poésie, écrit en 1939 et réédité en 1987, inédit en français, satisfera tous les lecteurs déjà éblouis par la pensée de Maria Zambrano et offrira aussi, à ceux qui ne la connaîtrait pas une introduction idéale à son œuvre.
. « (…) Aujourd’hui poésie et pensée nous apparaissent comme deux formes insuffisantes, nous semblent être deux moitiés de l’homme : le philosophe et le poète. Poésie et philosophie. Le rapport poésie-philosophie joue un rôle important dans la pensée de Marcel Conche dès ses premières pages dédiées à Épicure, Lucrèce et Montaigne : « Si nombre d’ouvrages de philosophie distillent l’ennui, c’est que la vie en est absente...
Le simple jeu des concepts n’apporte pas la vie... Il y a différentes façons de faire vivre un ouvrage. La poésie en est une », écrit-il dans ses réponses à A. Comte-Sponville [1][1] M. Conche, Confessions d’un philosophe. L’illusion que produit l’esthétique visuelle et musicale est aussi présente dans l’esthétique littéraire, où l’on peut reconnaître une véritable « poétique philosophante ». La sensibilité de Conche aux problèmes de la poésie, a marqué non seulement son interprétation des ouvrages de l’Antiquité, mais aussi son analyse des ouvrages de la culture moderne et contemporaine. La divine nature de la poésie a été célébrée en premier lieu dans les poèmes d’Homère. Regards philosophiques - Le blog d'Amélie Pinset. Septembre 21, 2009 at 7:49 Nature du devoir : dissertation de partiel en 4hCours : L1, EsthétiqueNote : 12/20 La poésie peut se définir comme un genre littéraire qui produit un discours à visée esthétique dominé par le muthos.
La philosophie, quant à elle, peut se définir comme l’amour du savoir et de la sagesse et produit un discours rationnel dominé par le logos. Nous pouvons relever que par la différence de nature de leurs discours respectifs, elles semblent incommensurables. Pour autant, nous pouvons remarquer qu’elles produisent toutes deux un discours, nous devons ici nous demander si ces deux discours ont un même objet. Philosophie et poésie au xxe siècle. Poésie philosophique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Poésie et philosophie ont toujours entretenu, depuis leur origine, des liens privilégiés au cours des siècles. Les poètes et philosophes depuis Héraclite ont révélé, tant par leur interrogation à propos des êtres et de leur rapport au monde, tant par leur style souvent lapidaire et contradictoire, qu’il existe des ponts entre eux. Ils montrent donc par leurs travaux que poésie et philosophie sont complémentaires et inséparables.
La poésie philosophique est ainsi le produit des deux : l’une, du côté du muthos, et l’autre, du côté du logos ; la poésie philosophique, parole errante dans l’entre-deux, est entre ces pôles. Origines[modifier | modifier le code] Les origines de la poésie philosophique remontent à ceux que l’on nomme les présocratiques[1], penseurs qui dans la Grèce antique, ont participé aux origines de la philosophie et ont vécu du milieu du VIIe jusqu'au IVe siècle av. Jorge Manrique est un poète espagnol. . — Trad.