Soviet Subcultures of the 1980s: Goths, Punks and Metalheads of the USSR. La Russie contemporaine en dix romans. Quand les lettres russes apaisent le mal du pays. Vous expliquez dans un livre passionnant, Comment j'ai appris à lire, votre cheminement vers la lecture et la littérature.
Comment la littérature russe y a trouvé sa place ? La littérature russe a trouvé sa place dans ma vie au moment où la littérature tout court a fait son irruption dans mon existence. J'avais environ dix-sept ans et, jusque-là, je ne m'intéressais pas aux livres. J'avais parfois entendu ma grand-mère prononcer, avec une certaine ferveur dans la voix, les noms de Lermontov ou Tolstoï (Lermontov était son préféré, je crois). Mais ce n'étaient que des noms. Dans mon groupe d'amis, nous lisions Maïakovski à voix haute, c'était comme fumer ou boire ensemble, ça nous exaltait. En quoi la littérature russe est-elle à part ? Chaque littérature est « à part » des autres, chacune est guidée par le génie de la langue dans laquelle elle est écrite et par la culture qu'elle reflète. Quels sont les auteurs qui comptent particulièrement pour vous ?
Du sang neuf dans la littérature russe. Quels sont les auteurs russes les plus lus en France ?
Christine Mestre Directrice du Prix Russophonie (pour la meilleure traduction de littérature russe vers le français) Deux noms viennent à l’esprit immédiatement : Boris Akounine et Ludmila Oulitskaïa, qui a reçu l’an dernier le Prix Simone de Beauvoir. Il me semble important de souligner que la littérature russe a toujours une place de choix en France. Outre la réédition régulière des classiques, on constate que les écrivains français eux-mêmes se font biographes : Emmanuel Carrère, Limonov, Myriam Anissimov qui consacre à Vassili Grossman une passionnante biographie, Dominique Fernandez. Les poètes du siècle d’argent ne sont pas oubliés : Fayard publie la magnifique biographie consacrée à Boris Pasternak par Dmitri Bykov et Le Bruit du temps, Mandelstam, mon temps, mon fauve, biographie traduite de l’allemand parue en même temps que la réédition du livre de souvenirs poignant de Nadejda Mandelstam Contre tout espoir. François Deweer. Russia Beyond The Headlines. Vladimir Sorokine - Editions Verdier.
Chez d’autres éditeurs 23 000, L’Olivier, 2013 Le Kremlin en sucre, L’Olivier, 2011.
Léon Tolstoï : retour sur cet écrivain majeur de la littérature russe. Hier, le mardi 9 septembre, c’était l’anniversaire de Léon Tolstoï qui, s’il n’était pas mort en 1910 fêterai aujourd’hui ses 186 ans !
On a tous vu des adaptations de ses romans au cinéma mettant en scène les plus jolies actrices du moment, mais qui est vraiment Léon Tolstoï ? Léon Tolstoï : un écrivain né dans une famille princière Le saviez vous ? Léon Tolstoï né sous le nom de Lev Nikolaévitch Tolstoï a vu le jour dans une des familles les plus riches de la Russie. C’est le quatrième enfant d’un couple de la haute société formé par le comte Nicolas Tolstoï et la princesse Marie Volkonski.
Léon Tolstoï s’est formé tout seul Contrairement à ce que l’on pourrait croire en lisant la qualité de ses romans, Léon Tolstoï souffrait plutôt d’une mauvaise réputation à l’école et n’arrivait à trouver ses repères. Leon Tolstoï : ses oeuvres les plus célèbres Il était un écrivain très prolifique qui écrivait tout le temps que ce soit des romans ou dans son journal intime. Russie : Textes & prétextes. Ecrire, aimer : Apollinaria, une passion russe, tourne autour de ces deux obsessions de l’aînée des filles Souslova.
Capucine Motte a placé son roman sous l’égide de Dostoïevski : « Nous ne savons pas où aller, à qui nous adresser, ce qu’il faut aimer ou haïr, respecter ou mépriser. » C’est lui, « l’Ecrivain », comme elle l’appelle en elle-même, qu’Apollinaria va écouter à l’université de Pétersbourg, avec Nadia, sa sœur cadette. Certains étudiants chuchotent au passage de ces filles connues pour être nées en servage autant que pour les résultats brillants de Nadejda. Peinture de Vassili Koltzinski en bandeau de couverture En lisant Humiliés et offensés, Apollinaria s’est identifiée à Natacha Nikolaïevna qui quitte sa famille pour devenir la maîtresse d’Alexeï, le fils du prince Valkovski.
Devenir une femme de lettres ou, selon ce que sa nourrice a lu dans le marc de café, une muse célèbre, voilà son destin. Tania.