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Dossier 3. Quelles sont les principales défaillances du marché ?

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- Comprendre que le marché est défaillant en présence d’externalités et être capable de l’illustrer par un exemple (notamment celui de la pollution).


- Comprendre que le marché est défaillant en présence de biens communs et de biens collectifs, et être capable de l’illustrer par des exemples.
- Connaître les deux principales formes d’information asymétrique, la sélection adverse et l’aléa moral, et être capable de les illustrer par des exemples (notamment celui des voitures d’occasion pour la sélection adverse et de l’assurance pour l’aléa moral).
- Comprendre que la sélection adverse peut mener à l’absence d’équilibre.
- Être capable d’illustrer l’intervention des pouvoirs publics face à ces différentes défaillances. Inflation : « Le monde a souffert d’une production insuffisante par rapport à une demande en hausse »

La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré, le 1er juin, sur CNN : « Je me suis trompée à l’époque sur la trajectoire que prendrait l’inflation. » Si on se reporte au début de la pandémie, l’erreur de la majorité des économistes et des banquiers centraux a été bien plus grave qu’une erreur de trajectoire. Le risque d’inflation a d’abord été nié, puis, une fois la hausse des prix avérée, elle a été relativisée. Comme elle ne concernait que certains produits, il ne s’agissait pas vraiment d’inflation mais simplement d’un ajustement des prix relatifs. Puis l’inflation finit par être reconnue mais du bout des lèvres, sans affolement.

Elle ne serait que limitée, à peine au-dessus des 2 % c’est-à-dire justement la cible des banques centrales. Elle serait d’ailleurs transitoire, juste le temps de résorber le choc. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Face à l’inflation galopante, la BCE s’engage à augmenter ses taux Cette erreur a plusieurs origines. Le dernier budget du quinquennat d’Emmanuel Macron placé sous le signe de la dépense.

Et de cinq. Mercredi 22 septembre, Bruno Le Maire, qui s’enorgueillit de sa longévité au ministère de l’économie et des finances, et son homologue au budget, Olivier Dussopt, devaient présenter le dernier projet de loi de finances (PLF) du quinquennat Macron. Un exercice rarement ambitieux en fin de mandat, mais qui prend une tournure particulière cette année. Il vient tout à la fois clore une période de crise sanitaire marquée par des mesures de soutien et de relance exceptionnelles, qui ont totalisé près de 140 milliards d’euros en deux ans, et ouvrir une séquence politique nouvelle, centrée sur l’investissement et l’avenir, mais qui se traduit, à ce stade, par une kyrielle d’annonces de nouvelles dépenses, égrénées ces dernières semaines.

Bruno Le Maire a eu beau siffler la fin de partie en annonçant cet été la fin du « quoi qu’il en coûte », le PLF version 2022 se présente clairement sous le signe de la dépense. « Des économies ? Il n’y en aura pas. Ce n’est pas le moment ! Danone : « Les questions sociétales et environnementales sont pressantes et les entreprises doivent se transformer si elles entendent rester compétitives » Tribune. Le conseil d’administration de Danone vient de remercier son PDG Emmanuel Faber sous la pression d’investisseurs activistes mécontents de la performance financière de l’entreprise. Pour les détracteurs d’Emmanuel Faber, son limogeage prouve que la question de l’impact social et environnemental d’une entreprise est un sujet secondaire incompatible avec l’augmentation de la valeur pour les actionnaires. Les partisans d’un rôle accru des entreprises dans la société comme moyen d’assurer leur réussite financière future estiment, quant à eux, que Faber a été injustement écarté, parce que certains investisseurs n’ont pas compris la mission qu’il s’était fixée, ni réalisé le rôle crucial que l’ex-PDG jouait dans l’amélioration de l’impact de l’entreprise.

Les données sur l’impact de Danone et de milliers d’autres entreprises sont en train d’être compilées à l’Impact-Weighted Accounts Initiative (IWAI) de la Harvard Business School. Il vous reste 70% de cet article à lire. La fracture numérique se réduit mais persiste entre les territoires. Le cercle de réflexion Terra Nova a entrepris de passer au crible vingt-cinq politiques publiques considérées comme des « priorités gouvernementales » pour en mesurer les résultats. Après la publication, mardi 13 avril, d’une note sur le déploiement des maisons France services, il livre, vendredi 16 avril, une nouvelle étude sur la couverture du territoire en fibre optique. Le plan France très haut débit (PFHTD) lancé en 2013, consolidé en 2018 par le « new deal » mobile, prévoyait que la fibre optique jusqu’à l’abonné (fiber to the home, FttH) ou jusqu’à l’immeuble (fiber to the building, FttB) serait déployée sur 80 % du territoire en 2022 et à l’ensemble en 2025.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi La vraie-fausse annonce des maisons France service Il s’agit d’un véritable enjeu de progrès social et économique. C’est, à ce jour, la technologie la plus performante en termes de débit et de qualité de la connexion. Les pénuries de puces grippent les usines des constructeurs automobiles, de plus en plus dépendants à l’électronique. Lundi 19 avril, la ligne 1 de l’usine Stellantis de Sochaux (Doubs) − celle qui fabrique les Peugeot 308 − entamera sa quatrième semaine d’une fermeture démarrée le 31 mars, a-t-on appris auprès du constructeur jeudi 15 avril.

C’est l’absence d’un composant numérique du tableau de bord qui explique cet arrêt de production exceptionnel. Ironie du moment : alors que les ventes de voitures se poursuivent, que la demande est même forte sur ce modèle, voilà que les ouvriers se retrouvent à nouveau en chômage partiel, comme en 2020, lors du confinement dur lié à la crise sanitaire. Le cas de Sochaux est loin d’être isolé. Les arrêts de production sont même devenus une banalité depuis décembre 2020 et le début de cette grande pénurie de semi-conducteurs. Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’intelligence embarquée, moteur de croissance de l’automobile En France, justement, outre Sochaux, Stellantis subit également quelques difficultés sur son site de Rennes (Ille-et-Vilaine).

Née aux Etats-Unis, la pratique des « chèques en blanc » pour lever des fonds en Bourse s’étend en France. Gestes barrières, tests PCR ou présentiel : dans les listes de vocabulaire associé à 2020, il faudrait ajouter, pour ce qui concerne la finance, l’acronyme SPAC (Special Purpose Acquisition Company). Ces sociétés lèvent des capitaux à l’occasion d’une introduction en Bourse avec l’intention d’investir cet argent dans des cibles non précisées à l’avance.

Ce sont, autrement dit, des « chèques en blanc », comme elles sont désignées aux Etats-Unis, berceau de cette pratique. En 2020, selon Dealogic, 82 milliards de dollars (environ 67,6 milliards d’euros) ont été collectés par ces acteurs, soit près du double des montants levés sur les dix années précédentes (47 milliards de dollars). Article réservé à nos abonnés Lire aussi Bourse : « La folie des chèques en blanc fait ressurgir le spectre des “investment trusts” » Pour avoir accès à cette manne, il faut bénéficier d’une réputation qui séduise la Bourse. Le montant visé n’est pas précisé. Isabelle Chaperon. A Cuba, l’activité privée autorisée dans la majorité des secteurs économiques. C’est une réforme majeure dans ce petit pays socialiste où l’Etat et ses entreprises dominent l’activité économique : les autorités cubaines ont annoncé, samedi 6 février, que l’activité privée serait désormais autorisée dans la majorité des secteurs. La mesure, qui avait été dévoilée en août 2020 par la ministre du travail, Marta Elena Feito Cabrera, a été approuvée vendredi lors d’une réunion du conseil des ministres, rapporte ainsi Granma, le quotidien officiel du Parti communiste cubain.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi A Cuba, la fin du système unique des deux monnaies Jusqu’à présent, l’activité privée, autorisée sur l’île depuis 2010, mais dont le véritable essor date du réchauffement historique des relations entre La Havane et Washington entrepris à la fin de 2014 sous la présidence de Barack Obama, était limitée à une liste de secteurs fixée par l’Etat. « La liste antérieure des 127 activités [autorisées] est éliminée », a fait savoir la ministre. Le Monde avec AFP. Les pêcheurs français soulagés par l’accord sur le Brexit. Le passage de la tempête Bella, ce week-end, a offert un peu de répit aux pêcheurs de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) après un « combat de trois ans ». « Ces dernières années, on n’a pas passé une seule semaine sans discuter du Brexit et de ses conséquences, indique Olivier Leprêtre, président du Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) des Hauts-de-France.

Avec cet accord, on a échappé à la mort, donc on ne peut être que contents. » Ils ont accueilli avec soulagement l’accord conclu entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni, jeudi 24 décembre, qui prévoit que les Vingt-Sept renoncent progressivement à 25 % de leurs prises dans les eaux britanniques. « On savait qu’on allait perdre avec le Brexit mais là, on ne va pas se plaindre, ajoute M. Leprêtre. Et Capécure [le premier centre européen de transformation des produits de la mer situé à Boulogne-sur-Mer] ne va s’en porter que mieux.