Épépé - Editions Zulma. « (…) J’ignore si vous lisez cette préface avant ou après le livre.
Si c’est après, je n’ai pas besoin de justifier le récit que je viens de faire. Si c’est avant, je ne pense pas ruiner votre plaisir en résumant l’argument d’Épépé – il est peu probable, de toute façon, que vous l’abordiez complètement vierge : on vous en a parlé, ou bien la quatrième de couverture vous a séduit. C’est l’histoire d’un type qui se retrouve dans un pays dont il ne comprend pas la langue, et la relation au jour le jour de sa difficile survie dans ces conditions.
Il y a cependant une grande différence entre Andras Toma et Budaï, le héros de Ferenc Karinthy. Ferdydurke - Folio. L'homme sans qualités. Trois raisons de (re)lire “L'art de la joie” de Goliarda Sapienza. Roman majeur de la littérature italienne, ce chef-d'œuvre vient d'être réédité aux éditions Le Tripode.
Le baron perché. Marelle - L'Imaginaire. «Marelle est une sorte de capitale, un de ces livres du XXe siècle auquel on retourne plus étonné encore que d'y être allé, comme à Venise.
Ses personnages entre ciel et terre, exposés aux résonances des marées, ne labourent ni ne sèment ni ne vendangent : ils voyagent pour découvrir les extrémités du monde et ce monde étant notre vie c'est autour de nous qu'ils naviguent. "Lolita, lumière de ma vie" - Ép. 3/4 - Vladimir Nabokov. Pour évoquer l'oeuvre la plus célèbre de Nabokov, nous sommes avec Didier Machu, professeur de littérature et art des Etats-Unis à l'université de Pau et des Pays de l'Adour.
Il a consacré plusieurs ouvrages et textes à ce roman, notamment Lolita ou le tyran confondu, paru aux Presses Universitaires de Lyon en 2010. Lolita est aujourd'hui devenue une légende : c'est le roman qui a fait la célébrité de Nabokov. L'histoire de sa publication montre bien que le livre a choqué les esprits, et continue de le faire : refusé aux Etats-Unis, c'est Olympia Press, maison alors dirigée par Maurice Girodias, qui le publie en 1955. Il paraît trois ans plus tard aux Etats-Unis, et se vend à des millions d'exemplaires dans le monde entier. Il s'agit pourtant, comme nous le voyons avec notre invité, d'un livre marqué du sceau de la duplicité et de la manipulation : manipulation des personnages entre eux, mais aussi et surtout manipulation du lecteur par le narrateur.
L'étrange destin de Wangrin. Lisez inspiré avec 10/18 !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue… Les informations collectées par SOGEDIF (une société du groupe EDITIS) font l’objet d’un traitement automatisé ayant pour finalité de vous adresser des actualités et des offres, de vous proposer du contenu adapté à votre profil et à vos goûts, et de gérer sa relation avec vous. Les informations marquées d’un astérisque sont obligatoires. A défaut, SOGEDIF ne sera pas en mesure de répondre à votre demande. Ces informations sont à destination exclusive des maisons d’Edition du Groupe EDITIS et seront conservées pendant 3 ans à compter de votre dernière visite. Texaco - Blanche. «Une vieille femme câpresse, très grande, très maigre, avec un visage grave, solennel, et des yeux immmobiles.
Je n'avais jamais perçu autant d'autorité profonde irradier de quelqu'un... Elle mélangeait le créole et le français, le mot vulgaire, le mot précieux, le mot oublié, le mot nouveau...» Et c'est ainsi que Marie-Sophie Laborieux raconte à l'auteur plus de cent cinquante ans d'histoire, d'épopée de la Martinique, depuis les sombres plantations esclavagistes jusqu'au drame contemporain de la conquête des villes.D'abord, les amours d'Esternome, le «nègre-chien» affranchi, avec la volage Ninon qui périt grillée dans l'explosion de la Montagne Pelée, puis avec Idoménée l'aveugle aux larmes de lumière, qui sera la mère de Marie-Sophie. Dans les temps modernes, Marie-So erre d'un maître à l'autre, au gré de mille et un «djobs» qui l'initient à l'implacable univers urbain.
Ses amours sont sans lendemain. « Le Procès-verbal »: J. M. G. Le Clézio, un poète à ranger du côté des voyants. Voici longtemps qu’on parle du Procès-verbal, le premier roman de J.
M. G. Le Clézio, comme d’une révélation sortant de l’ordinaire. A Corfou, le manuscrit a été présenté pour le prix Formentor. Il avait des défenseurs convaincus. Dans « Cent ans de solitude », de Gabriel Garcia Marquez, le rêve coexiste avec la réalité. « Cent ans de solitude est comme la base du puzzle dont j’ai peu à peu donné les pièces dans mes livres précédents.
Toutes les clés y sont fournies. On connaît l’origine et la fin de tous les personnages, et l’histoire complète, sans vides, de Macondo… Bien que dans ce roman les tapis volent, les morts ressuscitent et qu’il y ait des pluies de fleurs, c’est peut-être le moins mystérieux de mes livres parce que l’auteur tente de conduire le lecteur par la main pour qu’il ne se perde à aucun moment, et qu’il ne reste aucun point obscur. Ici se termine le cycle de Macondo : je changerai complètement de thème à l’avenir » (*). Le livre de ma mère - Folio plus. « La Fin de l’homme rouge », de Svetlana Alexievitch : un tombeau littéraire de l’URSS.
Dans l’âme des gens. « En réalité, c’est là que tout se passe », écrit Svetlana Alexievitch dans le prologue à son magnifique livre La Fin de l’homme rouge. La petite, la grande histoire, le distinguo pour elle n’a pas de sens : au fond, c’est toujours au creux des consciences que passe le souffle des événements, l’enthousiasme ou la dévastation. La chute de l’empire soviétique, voilà la grande péripétie, mais qui se souviendra du reste : des premiers salaires « capitalistes » payés en savons, pneus ou shampoings ? De ces gens cultivés gardant soigneusement les boîtes en carton et les serviettes en papier à l’ouverture du premier McDonald’s ? Des amis rendus fous de joie par la possession d’un moulin à café qui, il y a peu encore, passaient une nuit à faire la queue pour acquérir un recueil de la poétesse Akhmatova ? Ce sont ces fragments de vie-là, ceux que ne consignent ni les archives ni les chroniques autorisées, dont l’écrivain biélorusse fait sa matière.
Une foi perdue en l’avenir. Dans le nu de la vie. Récits des marais rwandais, Jean Hatzfeld, Littérature française - Seuil. ...
Je me suis mis à crier, très fâché : «Tu n'avais pas pensé que tu pouvais ne pas nous tuer ?» Il répondit : «Non, à force de tuer, on avait oublié de vous considérer.» Maintenant, je pense que ce Hutu ne couvait pas la férocité dans le cœur. Nazim Hikmet : Paysages humains. De l'espoir à vous faire pleurer de rage. Marjane Satrapi- Persepolis, intégrale - Un dernier livre avant la fin du monde. L’Orme du Caucase. Marguerite Yourcenar l’œuvre au Noir. Vie et opinions de Laurence Sterne - Ép. 1/3 - Laurence Sterne.