La Bande Dessinée numérique. L'Hackathon BD numérique en 4 minutes. Quel futur pour la bd numérique ? En 2009 au Japon le chiffre d'affaires de la bande dessinée numérisée a atteint 200 millions d'euros et le manga sur téléphone mobile représentait 15% du marché en 2010).
Aux Etats-Unis, cet été, l'institut ICv2 a estimé le marché du comics numérique dans une fourchette de 6 à 9 millions de dollars, soit entre 1 et 1,4% du marché global (estimé autour de $635m)(1). En France, en revanche, le marché semble ne pas décoller malgré une succession d'initiatives aux succès relatifs. La BD a l'air numérique Les balbutiements de la bande dessinée numérique en France remontent à 1997 avec les premières BD interactives sur CD-Rom, au croisement du jeu vidéo et de l'animation traditionnelle.
Dans la foulée et avec l'arrivée d'Internet dans les foyers, les premiers blogs BD émergent, proposant des strips, des histoires courtes. Un virage s'amorce au milieu de la première décennie de l'an 2000. La France est-elle conservatrice ? « Faire de la BD sur Internet » Sources : La BD francophone, un marché à la traîne sur le numérique. Créée par Aquafadas, société montpelliéraine spécialisée dans les logiciels d'édition numérique et vidéo, AveComics est sans le moindre doute l'impulsion la plus audacieuse – car l'une des plus précoces et la plus évoluée du point de vue technologique – dans le champ de la BD numérique francophone payante.
Aquafadas n'en était pas à son premier coup d'essai sur le terrain de la BD pour nouveaux supports : la société avait proposé, dès 2006, MyComics, application pour la lecture de bande dessinée en mode nomade. AveComics se positionne depuis ses débuts sur tous les fronts, en cherchant à être présent sur les terminaux mobiles. En 2009, l'iPhone n'ayant pas encore atteint l'ampleur d'un phénomène de masse, et les tablettes tactiles n'ayant pas encore vu le jour, AveComics a présenté un programme de lecture pour iPod.
Dès 2010, l'application a pu évoluer et surfer sur l’adoption de l'iPhone pour gagner en puissance. . [5]. Présentation de l'application AveComics [6] . [7]. BD numérique : une meilleure qualité chez les pirates que sur izneo ? Que se passe-t-il dans le monde de la BD numérique, et plus spécifiquement chez izneo ?
BDZ s'est lancé dans un comparatif intéressant entre l'offre légale, commercialisée par cette plateforme et l'offre pirate, que l'on retrouve sur les réseaux, ici ou là. Dans cet article, le magazine se montre assez critique par rapport à la qualité de l'offre, avec cette conclusion : « Ce qui serait acceptable pour une diffusion gratuite est inacceptable compte tenu du prix proposé, tant pour la location que pour la vente. » Ambiance BDZ Mag n'est pas le premier venu dans le monde de la BD numérique : c'est le site à l'origine de l'opération Pirate Ta BD, qui propose aux créateurs la diffusion gratuite, avec leur accord, de leurs titres sur les réseaux de partage. Une opération de communication particulièrement massive.
Et en matière de qualité de numérisation, on peut se rendre compte par soi-même que le site sait de quoi il parle en regardant les scanners proposés des BD. Conclusion de BDZ Mag : Mauvais Esprit, riant nouveau magazine numérique BD. Voici un beau magazine hebdomadaire numérique comme je les aime, qui plus est avec un titre qui a le mérite de la clarté : Mauvais Esprit a été lancé hier et le numéro Zéro est disponible gratuitement pour que toutes et tous goûtent à l’offre afin de s’abonner, d’abonner leurs copains, leurs grands-mères, leurs ennemis jurés et leur contrôleur du Fisc.
Il faut dire que de Mauvais Esprit, il est question, et de talent aussi, talentS même, tant le plateau est relevé et attractif : parmi mes propres auteurs familiers, citons le délicat Philippe Pochep, le coinceur de bulles Philippe Poupon, le nonchalant Fabcaro, le lyonnais rigolo B-Gnet, le bien nommé Terreur Graphique… Leurs créations sont à l’avenant, graves dans le délire, corrosives, incorrectes, rafraichissantes ! Sébastien Naeco Signaler ce contenu comme inapproprié. Histoire de la bande dessinée numérique française. La bande dessinée numérique existe en France depuis plus de dix ans, et le temps est venu nous apporter le recul nécessaire pour considérer ses évolutions historiques.
L’objectif principal de cette série d’articles est bien de remettre en perspective l’effervescence actuelle dans un temps long, et de porter à la connaissance du public qui découvre la bande dessinée numérique en 2012 l’inventivité que déployaient certains auteurs à la fin des années 1990.Mais cette « histoire de la bande dessinée numérique » a surtout vocation à tracer de grandes lignes et à ouvrir des pistes pour la réflexion à venir. Son auteur ne la conçoit pas comme un travail achevé et définitif, mais plutôt comme une brique première mais indispensable. Il remercie par avance les lecteurs qui voudront bien commenter, corriger, critiquer et enrichir son texte (en cliquant sur « Répondre à cet article » à la fin de chaque partie).Dossier réalisé en collaboration avec phylacterium.fr.