background preloader

Crise Financière

Facebook Twitter

Ouverture de document - Etudes Economiques – BNP Paribas. La crise appauvrit les plus pauvres, quand les plus riches s’enrichissent. Chaque année, l’Insee sonde les revenus et le patrimoine des ménages français en mesurant les effets de la conjoncture sur leur évolution. L’édition 2013 revêt une importance particulière, puisqu’elle permet pour la première fois d’apprécier comment la crise initiée en 2008 a affecté le niveau de vie des ménages et aggravé le taux de pauvreté, qui reste cependant sensiblement inférieur à la moyenne européenne.

Document : l'étude complète de l'Insee Quel a été l’impact du choc de 2008 ? A la fin 2010, le revenu médian (la moitié des Français gagnent plus, l’autre moitié gagne moins), qui constitue le meilleur indicateur du niveau de vie, était de 19 270 euros. Il a baissé de 0,5% par rapport à 2009, année de la «grande récession» au cours de laquelle le niveau de vie a paradoxalement continué de progresser alors que la richesse nationale avait dégringolé de 3,1%, avant de rebondir de 1,7% en 2010. Quels ont été ses effets sur les inégalités ? Quelle évolution du niveau de vie des retraités ? 2008-2010 : premières estimations de l’impact de la crise sur les revenus. Actualités La crise frappe davantage les ménages les plus pauvres. Entre 2008 et 2010, selon les données de l'Insee, le niveau de vie moyen annuel 1 des 10 % les plus pauvres a diminué de 260 euros, soit - 3 %. Toutes les tranches de 10 %, jusqu'à la moitié de la population la plus pauvre, ont vu leur niveau de vie annuel diminuer, la baisse la plus forte en euros étant celle de la tranche des 20 à 30 %, avec - 320 euros.

A l’opposé, le revenu annuel des 10 % les plus aisés a progressé de 1 530 euros, soit +3 % et plus que 11,7 fois la hausse du revenu moyen (+130 euros). La tranche immédiatement inférieure, comprise entre les 80 et les 90 % les plus aisés a augmenté de 370 euros, soit + 3%. Ces données, qui ne portent pas sur les revenus les plus élevés de l'échelle (les 5 ou 1 % les plus riches) minimisent les inégalités.

Elles montrent tout de même que toute la population n'est pas concernée par la crise économique actuelle dans les mêmes proportions. Que s'est-il passé depuis 2010 ? Depuis 2009, la crise pèse sur les ménages les plus modestes. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le La crise n'a pas le même effet sur tous les Français, relève, l'Insee. Le niveau de vie moyen des plus aisés a reculé en 2009 sous l'effet de la crise, mais ce sont surtout les ménages les plus modestes qui ont été touchés.

D'après l'étude sur les revenus et le patrimoine des ménages de l'Insee, les classes moyennes, sur lesquelles le nouveau gouvernement s'est engagé à ne pas faire peser le redressement des comptes publics, sont restées relativement à l'abri de la crise. En 2009, dernière année étudiée, le niveau de vie médian d'un ménage-type – composé d'un couple avec deux enfants, dont un en bas âge – ressortait à 19 080 euros par an, soit 1 600 euros par mois, en hausse de 0,4 % en euros constants par rapport à 2008 contre une progression de 1,4 % par an de 1996 à 2008. Les 10 % les plus aisés ont vu baisser leur niveau de vie, qui dépasse 35 840 euros par an, relève l'Institut national de la statistique.

062012 d1. INSEE : crise économique 2008, niveau de vie, pouvoir d'achat, seuil de pauvreté. En bref - Actualités. L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié le 30 août 2011 une étude sur les niveaux de vie des Français en 2009 analysant les premiers effets de la crise de 2008 sur les ressources des Français. En 2009, le niveau de vie médian s’élève à 19 080 euros annuels, soit une hausse de 0,4 % par rapport à 2008 (contre +1,7% entre 2007 et 2008). Les 10 % des personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10 410 euros annuels (soit -1,1% par rapport à 2008, ce qui montre une inversion de tendance pour ces personnes), tandis que pour les 10 % les plus aisées, ce niveau est d’au moins 35 840 euros (+0,7%, ce qui marque juste un ralentissement de tendance pour cette population). Au total, le contexte de crise se répercute sur l’ensemble des ménages, mais ce sont les plus modestes qui sont les plus touchés. Consommation des ménages.

La consommation des ménages est une donnée essentielle pour la santé économique du pays puisqu’elle représente 53 % du PIB en 2014 et qu’elle explique 30 % de la variation du PIB chaque trimestre, comme cela ressort d’une note de conjoncture de l’INSEE parue en juin 2012. Depuis la crise de 2008, la consommation des ménages a significativement ralenti, même si elle s’est légèrement redressée en 2014, en liaison avec une hausse sensible du pouvoir d’achat des ménages.

La consommation a fortement ralenti avec la crise économique et financière Depuis le début de la crise, la consommation des ménages français continue d’augmenter mais beaucoup moins vite qu’avant la crise. Entre 2000 et 2007, elle augmentait en moyenne de 2,1 % par an. Depuis 2008, la consommation augmente de seulement 0,7 % par an. En 2011, l’augmentation de la consommation a été fortement ralentie : seulement 0,3 % par rapport à 2010, après une hausse de 1,4 % entre 2009 et 2010. La consommation des ménages en 2014. Chronologie - Crise financière 2007-2008 : les raisons du désordre mondial - Dossiers. 10 juilletL’Agence de notation Moody’s abaisse la note de 399 titres liés aux prêts subprime octroyés par des grandes banques américaines (Citigroup, Morgan Stanley, Merril Lynch, Bear Stearns). 17 juilletLa banque d’investissement américaine Bear Stearns annonce que la valeur de ses fonds a fondu de moitié à cause des subprimes.

Cette annonce provoque un premier recul des bourses européennes. 26-27 juilletBaisse record à Wall Street. Recul également à Londres, Francfort, Paris et Tokyo. 1er aoûtDes établissements financiers australiens et américains annoncent être aussi affectés par la crise des subprimes. 2 aoûtLa Banque centrale européenne (BCE) maintient son taux inchangé à 4 %. 9-10 août BNP Paribas annonce qu'elle gèle trois fonds de placements composés de titres adossés à des subprimes. 10 aoûtTous les indices boursiers sont en chute. 13 aoûtLes banques centrales réinjectent de la monnaie. 14 aoûtLes bourses de Paris, Londres et New York sont en chute. © US Department of the Treasury.