Un magnat mexicain vient à la rescousse du groupe espagnol Prisa. Le principal groupe de médias espagnol - éditeur notamment du quotidien El Pais accueille l'homme d'affaires mexicain, Roberto Alcántara Rojas, qui devient le premier actionnaire individuel du groupe.
Le groupe de presse et d'édition espagnol Prisa accueille un nouvel actionnaire. Le milliardaire mexicain Roberto Alcántara Rojas, 64 ans, a injecté 100 millions d'euros pour venir en aide au groupe espagnol perclus de dettes. Il détient désormais près de 9 % du capital, derrière la famille Polanco, actionnaire historique et fondateur du groupe, mais en net recul ces dernières années. «Les Polanco» ne possèdent plus que 16 % du capital de Prisa. Ce magnat mexicain spécialisé dans le secteur des transports, avec notamment la compagnie aérienne à bas coût VivaAerobus, a été classé parmi les 100 principaux patrons du Mexique, selon la chaîne CNN.
Prisa mise de plus en plus sur l'Amérique Latine Ce n'est pas un hasard si ce nouvel actionnaire de poids est mexicain. Espagne : exsangue, le marché de la télévision se consolide. La crise économique va laisser des traces profondes sur le marché audiovisuel espagnol : la baisse des recettes publicitaires et des abonnements a conduit Prisa et Mediaset à céder leur participation dans DTS, la plate-forme éditrice de Canal+ Espagne, que Telefonica contrôle désormais en totalité.
Pour les chaînes en clair, l’attribution en 2010 de licences de TNT sans appel d’offres a conduit à la fermeture de 9 chaînes, l’Espagne passant ainsi de 24 à 15 chaînes. Enfin, l’audiovisuel public voit l’aide de l’Etat disparaître progressivement, en même temps que reculent les recettes des taxes devant le financer depuis la fin de la publicité en 2010. Le nouveau plan d’économies de la RTVE passera donc par la suppression d’une chaîne. En Espagne, l'audace d'un nouveau quotidien 100 % numérique. "El Español": le nouveau site d'info qui fait trembler le gouvernement Rajoy. Ce journal 100% numérique est lancé par un certain Pedro J.
Ramirez, l'un des journalistes les plus influents d'Espagne, auteur de nombreux scoops. Et ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour le Premier. Elmundo.es. Líder de información en español. Espagne : de nouveaux acteurs à gauche. A l'instar du pays, les médias espagnols sont confrontés à d'immenses défis : depuis le début de la crise économique en 2008, les recettes publicitaires se raréfient, les ventes des journaux s'effondrent et de nombreuses rédactions réagissent en procédant à des licenciements massifs.
Le titre du livre publié en 2013 par Lluís Bassets, rédacteur en chef adjoint du grand quotidien généraliste El País, constitue une bonne synthèse de la situation critique des médias : "El último que apague la luz. Sobre la extinción del periodismo" (Le dernier qui éteint la lumière. Sur la disparition de la presse.) Le journal papier, qui avait déterminé jusqu'à ce jour le journalisme de qualité et le journalisme d'opinion en Espagne, pourrait disparaître "bien plus rapidement que prévu", selon Bassets. Journaux espagnols. (© picture-alliance/dpa) Chron payaudiovesp. Économie et mode de financement des médias. Accueil - Observatoire européen de l'audiovisuel.
En Espagne, un paysage médiatique bouillonnant. Espagne; l'affaire du financement illégal du PP menace M. Rajoy - Europe. En Espagne, les soupçons de financement illégal affaiblissent Mariano Rajoy. Mariano Rajoy était allé à Berlin, lundi 4 février, avec un objectif : demander à l'Allemagne des initiatives pour relancer la croissance en Europe.
Mais lors de la conférence de presse du président du gouvernement espagnol et de la chancelière Angela Merkel, les soupçons de financement irrégulier des conservateurs espagnols du Parti populaire (PP) ont monopolisé l'intérêt des médias. Les récentes révélations des deux principaux quotidiens espagnols, El Pais (centre gauche) et El Mundo (droite), déstabilisent le chef de l'exécutif. Elles s'appuient sur les cahiers présumés de l'ancien trésorier Luis Barcenas, selon lesquels les cadres du PP, dont Mariano Rajoy, auraient perçu durant jusqu'en 2008 des "compléments de salaire " versés au noir.
Elles ont provoqué l'indignation en Espagne. Elles ont aussi eu des répercussions négatives sur les marchés où les taux d'emprunt de la dette sont repartis à la hausse. Mariano Rajoy a de nouveau nié les faits qui lui sont reprochés, lundi. Espagne : le scandale de corruption qui déstabilise le gouvernement de Mariano Rajoy. Une petite bombe vient d’exploser dans le paysage politique espagnol. Le 18 janvier, le quotidien El Mundo (centre droit) a révélé que les principaux dirigeants du Parti populaire (PP), au pouvoir, ont, vingt années durant, reçu chaque mois des mains de Luis Bárcenas, le trésorier du parti, des enveloppes contenant de l’argent liquide - entre 5 000 et 15 000 euros - destiné à compléter leurs salaires. En toute illégalité, puisque ces revenus n’étaient pas déclarés.
L’origine de cet argent n’est pas encore très claire : commissions versées par des entreprises de construction et des compagnies d’assurances, donations anonymes, etc. À l’appui de ses affirmations, El Mundo cite « cinq sources solides appartenant aux directions successives du PP ». Télévision. Radio.