Sortie de crise : la recette islandaise. Le Président de l'Islande, Ólafur Ragnar Grímsson L'Islande se remet de façon spectaculaire de sa crise financière alors que le reste de l'Europe reste englué dans la croissance zéro. Comment diable les Islandais ont-ils réussi cet exploit ? Peu de pays ont explosé de manière aussi spectaculaire que l'Islande au cours de la crise financière de 2008. La Bourse islandaise a plongé de 90%, le chômage a été multiplié par neuf, le taux d'inflation a bondi à plus de 18%, et toutes les plus grandes banques du pays ont fait faillite. Il ne s'agissait pas d'une simple récession mais d'une véritable dépression. Depuis, l'Islande a rebondi de manière impressionante : Le pays a remboursé tous ses prêts au FMI, en avance.
Comment diable les Islandais ont-ils réussi cet exploit ? 1. Aux Islandais dont le crédit dépasse la valeur de leur maison, le gouvernement islandais offre d'effacer toute la dette supérieure à 110% de la valeur de leur maison. 2. 3. 4. Une recette difficile à transposer telle quelle. Fraude bancaire en Islande: jusqu'à 5 ans de prison pour d'anciens dirigeants. Trois anciens dirigeants d'une banque islandaise qui a fait faillite, Kaupthing, ont été condamnés jeudi à Reykjavik pour fraude à des peines allant de trois ans et demi à cinq ans et demi de prison. Les trois hommes étaient jugés pour avoir caché qu'un investisseur qatari qui avait acheté 5,1% de la banque en pleine crise financière, en 2008, l'avait fait avec des sommes prêtées par elle.
L'ancien directeur général, Hreidar Mar Sigurdsson, a écopé de cinq ans et demi, et l'ancien président, Sigurdur Einarsson, de cinq ans. L'ancien directeur de la filiale luxembourgeoise, Magnus Gumundsson, qui avait joué un rôle-clé dans ce prêt, a été condamné à trois ans et demi de prison. Par ailleurs, une peine de trois ans de prison a été prononcée contre un actionnaire important, Olafur Olafsson, qui avait donné son assentiment. Ils ont été reconnus coupables d'avoir enfreint leurs obligations de transparence et d'avoir manipulé le marché boursier. str-hh/gg. Islande_-_Namur_2013.pdf. Islande: le processus d'annulation de dettes des ménages démarre. La leçon de l'Islande pour Chypre: la patience après la crise bancaire.
Par la rédaction pour La Voix du Nord, Publié le 28/03/2013 - Mis à jour le 28/03/2013 à 07:56 L'Islande, souvent louée pour la gestion radicale de sa crise bancaire, peut, après plusieurs années, apprendre une leçon à Chypre: la patience nécessaire avant de retrouver un fonctionnement économique normal. L'île volcanique avait un peu le même problème que Chypre, avec des banques d'une taille démesurée par rapport à son économie. Quand elles se sont effondrées en 2008, elle a décidé, comme Chypre en 2013, d'en laisser faire faillite.
"Il y a des similitudes: certains déposants ont été mis à contribution après ce qui était dans le fond la même histoire, la débâcle d'un secteur financier qui était extrêmement grand", relève Jacob Kierkegaard, économiste au Peterson Institute de Washington. Tout s'est joué en très peu de temps en Islande. Le 15 septembre 2008, quand la banque d'affaires américaine Lehman Brothers fait faillite, les marchés mondiaux du crédit sont gelés du jour au lendemain. Islande: Moody's relève la perspective de "négative" à "stable" Par la rédaction pour La Voix du Nord, Publié le 08/02/2013 - Mis à jour le 08/02/2013 à 08:26 L'agence Moody's a relevé jeudi de "négative" à "stable" la perspective de l'Islande dont les modalités d'indemnisation des clients lésés par l'effondrement de ses banques en 2008 viennent d'être validées par la justice européenne. "La décision de la Cour épargne au gouvernement islandais d'importants coûts potentiels" liés à ce litige, a assuré dans un communiqué l'agence d'évaluation financière Moody's, qui a toutefois maintenu la note Baa3 assignée à la dette du pays.
Fin janvier, la Cour de justice de l'Association européenne de libre-échange, qui examinait le cas de la banque Icesave, a jugé que l'Islande avait le droit de refuser de rembourser les épargnants étrangers et a rejeté les arguments présentés par le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Selon l'estimation de la Banque centrale d'Islande, la croissance dans le pays pourrait avoir atteint 2,5% en 2012.
Crise financière : l'Islande a eu raison sur toute la ligne (...) Dans une entrevue accordée à Stephen Cole d’Al Jazeera à Davos le 25 janvier, le Président islandais Olafur Ragnar Grimsson a déclaré : La principale raison [pour notre succès économique] est que nous avons été suffisamment sages pour réaliser qu’il s’agissait également d’une crise sociale et politique profonde mais avant tout nous n’avons pas suivi les méthodes orthodoxes qui ont prévalu en occident au cours des trente dernières années. Ainsi, nous avons introduit des contrôles sur les changes, nous avons laissé des banques faire faillite, nous avons fourni l’aide nécessaire aux plus précaires, nous n’avons pas introduit les mesures d’austérité à l’échelle que vous voyez ici en Europe.Le résultat est que l’Islande bénéficie, quatre ans plus tard, du progrès et d’une reprise très différente des autres pays européens qui ont souffert de la crise financière.
Et il a poursuivi avec cette observation très intéressante : Signez et envoyez à votre député l’appel à un Glass-Steagall global.