Le "droit" des robots, réalité ou abus de langage ? Serge Tisseron s'entretient avec Nathalie Nevejans, juriste, maître de conférences à l'Université d'Artois, spécialiste en droit et éthique de la robotique et des technologies émergentes.
Quel point commun existe-t-il entre un robot industriel fabriquant des pièces d’automobiles, le robot aspirateur que vous avez peut-être déjà chez vous, un robot chirurgien, un véhicule autonome et un robot sexuel ? Nathalie Nevejans l’explique : tous posent des problèmes de droits. Ces diverses machines vont en effet, chacune à leur façon, nous obliger à repenser le droit. Comment garantir la sécurité de leurs utilisateurs, bien sûr, mais aussi leur vie privée et même leur liberté ? La voiture autonome, plus rapide que le droit ? Dans son rapport du 9 juin 2016, l'IHS Automotive a revu à la hausse les prévisions de ventes de véhicules autonomes sur les vingt prochaines années en estimant le nombre total de voitures autonomes commercialisées d’ici 2035 à 76 millions.
Face à l’enjeu économique colossal de ce nouveau marché, de nombreux pays multiplient les initiatives pour favoriser et accompagner le déploiement des voitures autonomes au niveau local. Les états-unis en avance Les Etats-Unis font figure de pionniers en la matière. Le 16 juin 2011, l'Etat du Nevada votait en effet la première loi autorisant la circulation de voitures autonomes sur la voie publique, permettant à la Toyota Prius expérimentale sans conducteur de Google de faire ses premiers tests grandeur nature. Autre exemple, la ville de Pittsburgh a autorisé la société Uber à faire circuler dans ses rues une vingtaine de Ford Fusion autonomes sans chauffeur. Des inquiétudes apparaissent cependant. En france, encore des zones d'ombre. Le dilemme macabre des voitures autonomes. Au volant d’une voiture, devant vous, dix piétons traversent soudainement.
Donnez-vous un coup de volant pour les éviter, quitte à vous fracasser contre un mur et à mourir, ou les percutez-vous pour épargner votre vie ? Ce dilemme cruel n’est pas simple à régler, même si de nombreuses études en psychologie ont montré depuis longtemps que les répondants privilégient l’hypothèse de leur sacrifice pour sauver plus de vies. « Cela peut sembler un scénario abstrait et artificiel, mais nous avons réalisé que ces expériences de pensée philosophique pourraient devenir concrètes, car elles correspondent à des décisions qu’auront à prendre les véhicules autonomes », estime Azim Shariff (université de l’Oregon), un psychologue qui, avec deux collègues, a remis au goût du jour, dans la revue Science, cette question connue depuis 1967 sous le nom du dilemme du chauffeur de trolley. Comment vivre avec les robots ? - Autour de la question. Publié le : 19/05/2016 - 14:31Modifié le : 24/05/2016 - 14:11 Notre invité du jour, maître Alain Bensoussan (avocat spécialiste en droit des Nouvelles Technologies de l'Informatique et de la Communication) s'interrogera autour de la question suivante : «Comment vivre avec les robots ?»
Comment vivre en compagnie des robots ? Faut-il conférer des droits aux robots ? Drones. Usage d'un drone de loisir : les 10 commandements. Le Conseil pour les drones civils. Comité technique 1 : opérations, réglementations et usages.
Modèles réduits et drones de loisir. La DGAC a élaboré avec le concours de l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière) une carte interactive des restrictions pour les drones de loisir.
Elle représente de manière simplifiée et facilement compréhensible des zones entre 0 et 150m, sur l’ensemble du territoire français métropolitain, dans lesquelles les vols d’aéronefs circulant sans personnes à bord (appelés aussi drones, RPAS, UAV, aéronefs télépilotés) sont soumis à des interdictions ou des restrictions. Cette carte est basée sur l’arrêté du 17 décembre 2015 relatif à l’utilisation de l’espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord. Dans les zones où des restrictions s’appliquent, les vols sont soit totalement interdits, soit soumis à autorisation spécifique par le gestionnaire de zone.
Le vol de loisir sans autorisation n’y est donc pas possible. La représentation des zones soumises à interdiction ou restrictions n’engage pas la responsabilité des producteurs de la donnée. Où piloter son drone de loisir et quelles précautions en matière de vie privée. Les drones et la sécurité des installations nucléaires. Rapport n° 267 (2014-2015) de MM.
Bruno SIDO, sénateur et Jean-Yves LE DÉAUT, député, fait au nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, déposé le 29 janvier 2015 Disponible au format PDF (800 Koctets) au nom de sur Compte rendu restreint de l'audition du 24 novembre 2014 à 14 heures,compte rendu de l'audition publique ce même jour à 16 h 30et présentation des conclusions le 26 novembre 2014 par M. Composition de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiqueset technologiques Président M. Premier vice-président M. Drones: prison avec sursis pour survol dangereux. Survoler avec un drone une centrale nucléaire, un aéroport, ou toute autre zone réglementée sans autorisation constitue un délit. 38 enquêtes ont été diligentées depuis près d'un an sur l'ensemble du territoire et confiées à la gendarmerie du transport aérien.
Deux affaires ont conduit des propriétaires de drones devant un tribunal. >> Lire aussi: Si les drones attaquent... les centrales nucléaires Ainsi, à Montpellier (Hérault), un quadragénaire a été condamné à deux mois de prison avec sursis : le 7 novembre 2013, il avait perdule contrôle de son engin qui avait atterri près d'une piste de l'aéroport alors qu'un petit avion se trouvait au roulage. Votre soutien est indispensable. Abonnez-vous pour 1€ Nous soutenir En juillet dernier, le tribunal de Bayonne a été plus sévère encore avec deux hommes qui avaient mis en péril une opération de sauvetage aérien, cinq mois plus tôt, à Anglet (Pyrénées-Atlantiques).
L'essor des drones aeriens civils en France : enjeux et reponses possibl.