Décolonisations : regarder l’histoire en face par Pascal Blanchard. Ces images, ce récit, ce passé… difficile de regarder cela en face.
Il nous semble pourtant nécessaire, désormais, d’affronter cette histoire. Signe des temps, Emmanuel Macron, dans un récent discours, soulignait que « nous sommes un pays qui a un passé colonial et qui a des traumatismes qu’il n’a toujours pas réglés, avec des faits qui sont fondateurs dans notre psyché collective… ». Il est temps de revenir sereinement sur ce passé qui ne passe pas et d’arrêter, des deux côtés du miroir colonial, une guerre des mémoires destructrice. Nous travaillons sur le passé colonial depuis des décennies. Coauteur du film diffusé le 6 octobre dernier, Décolonisations.
L’impossible décolonisation des sciences sociales françaises ? À la suite de l’entretien donné par le ministre de l’Éducation nationale au Journal du dimanche le 25 octobre, une tribune rassemblant cent universitaires entreprend dans Le Monde de défendre ses propos sur l’« islamo-gauchisme » mais aussi sur le risque que représentent : « les idéologies indigéniste, racialiste et “décoloniale” (transférées des campus nord-américains), « bien présentes » dans les universités et y « nourrissant une haine des “Blancs” et de la France. » Cela sonne comme une litanie.
Au cours des deux dernières années, généralement à l’automne, un groupe d’intellectuels et d’universitaires publie dans un quotidien ou dans un magazine un texte collectif mettant en cause l’emprise qu’aurait acquise au cours des dernières années, à l’Université et dans le monde intellectuel au sens large, une « nébuleuse » politique et idéologique se présentant sous les oripeaux de la science. Pourquoi des militants ont-ils détruit des statues de Victor Schœlcher (et est-ce justifié) ? Le vendredi 22 mai, plusieurs militants ont détruit deux statues de Victor Schœlcher, à Fort-de-France, en Martinique.
Ce jour-là, l’île commémorait l’anniversaire l’abolition de l’esclavage, décrété en 1848, par Victor Schœlcher. Trois universitaires expliquent à « 20 Minutes » les raisons de cet acte dans le contexte actuel de lutte contre le racisme. « Ce n'est pas aux associations identitaires d'écrire l'histoire » 100 photographies d’une puissance rare colorisées pour vous plonger au cœur de l’Histoire. Le général Robert E.
Lee après s’être rendu au général Ulysses S. Grant, ce qui a mis fin à la guerre civile américaine, en 1865 Le « Baseball Clown », en 1904 Une famille durant une canicule dans l’Oklahoma, en août 1939 Une « station de taxis » au parc Madison Square, dans la ville de New York en 1900 Norman Rockwell devant son studio dans le Massachusetts, en 1966.
CAMUS SARTRE ON REFAIT TOUJOURS LE MATCH. Camus 60 ans Le Figaro. Récit – Hiro Onoda, dernière sentinelle du Pacifique. Franz Jägerstätter. Non, l’accès à certaines archives de la Seconde Guerre mondiale n’a pas été interdit aux historiens. Des archives sur la Seconde Guerre mondiale jusqu'ici consultables par des historiens leur seraient désormais interdites d'accès.
C'est en tout cas ce qu'affirment plusieurs internautes en se basant sur une interview du professeur d'histoire contemporaine Jean-Marc Berlière publiée par Ouest-France. Celle-ci est toutefois mal interprétée puisque la consultation de ces archives reste possible, selon certaines conditions. Edit du 8 février 2020 : ajout de la réponse de Jean-Marc Berlière, reçue après publication. « Qui veut empêcher les historiens de travailler ?
», « Archives sensibles de l’Etat français : "secret-défense", le retour en force ! « Ce centre incontournable pour les chercheurs, qui dépend du ministère des Armées, a reçu une consigne des autorités qui vise à la fermeture "provisoire" totale des fonds postérieurs à 1940, en attendant de revenir ensuite sur les documents antérieurs à 1940. Traite atlantique. Petits témoins de la Grande Histoire : le coup d'État du 18 brumaire. «Sans l’histoire des idées on ne peut pas comprendre le sens de la Révolution française» En Allemagne, l’offensive mémorielle de l’extrême droite. La justice face aux crimes de l'histoire. Joseph Beyrle soldat 1944. 6 juin 44 Ouest France Wieviorka. Génocide des Tutsi au Rwanda – Vincent Duclert : « L’Élysée ne m’a pas imposé les noms des membres de la commission.
Spécial 80 ans Guerre d'Espagne SOD 2019. Mona Ozouf contre le passéisme. La conquête romaine: l'exemple gaulois avec J. L. Brunaux. L'histoire en accéléré: les photos les plus marquantes de tous les temps. Chrono monnaie 2. Chrono monnaie. Manger au MA. 1949-1985 : analyse de la politique étrangère de la RDA; une lente émergence sur la scène internationale – Études Géostratégiques.
Par Astrid DUCRET et Laura LINK La fin de la Seconde Guerre Mondiale laisse une bonne partie de l’Europe dans un état déplorable tant au niveau des infrastructures qu’au niveau politique.
La guerre a dévasté les villes et les campagnes et fait près de soixante millions de morts. Tandis que l’Ouest, séparé de la partie Est de l’Allemagne, se reconstruit peu à peu sous influence dominante américaine, les Soviétiques demandent d’abord des réparations lourdes pour rétablir un développement progressif de l’URSS, puis prennent en charge la reconstruction de ce qui devient la République Démocratique Allemande pendant près de quatre décennies. Pour se former un glacis protecteur et surtout pour contrer la politique américaine en Europe, J.
Staline soigne son « obsession allemande » en intégrant la partie occupée d’Allemagne à sa politique d’expansion. I. A. A sa création, la RDA bénéficie d’abord de la reconnaissance des autres Etats socialistes et des satellites de l’URSS. B. C. II. A. Quand Berlin se souvient aussi des bourreaux du nazisme. Temps de lecture: 12 min Le Führerbunker se voulait indestructible et il a en grande partie réussi.
La preuve. Les Soviétiques ont voulu le faire sauter en 1947. En vain. Le gouvernement de la République démocratique allemande s’y est essayé à son tour en 1959. Ce n’est qu’en 2006, que la ville, qui redoute plus que jamais de voir le site se transformer en lieu de pèlerinage néo-nazi, se résout malgré tout à installer un panneau explicatif pour signaler son emplacement. Le musée d'Hitler? Rien de spectaculaire mais la polémique était aussi prévisible qu’inévitable. Jean-Christian Petitfils. Icône anticolonialiste, il est parfois surnommé le "Che Guevara africain.