INA. (Arte) Algérie, notre histoire (2012) R Branche GDA L'Express. « Nous, Algériens, devons porter un regard critique sur notre histoire récente pour rouvrir un avenir à la révolution » Tribune.
Les autorités algériennes ont organisé un référendum constitutionnel [dont l’objectif était d’aller vers un système semi-présidentiel] le 1er novembre, date anniversaire du déclenchement de la lutte armée contre le colonialisme. Plus d’un an après les manifestations historiques appelant au rejet de l’élection présidentielle, cette initiative d’un pouvoir aux abois a été perçue comme une tentative de revenir à la situation antérieure au 22 février 2019, tout en essayant de raviver un mythe largement érodé.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Algérie, le référendum constitutionnel approuvé, mais boycotté par la population Certes, le reflux du mouvement populaire est incontestable. Pour ce faire, il nous appartient de rompre avec la sacralisation ou les légendes entourant le geste indépendantiste, car elles nourrissent un obscurantisme chauvin et constituent des obstacles psychologiques à toute velléité de rupture. Raphaëlle Branche, Benjamin Stora et l’Algérie : souvenirs de la guerre sans nom. « Papa, qu’as-tu fait en Algérie ?
"Papa, qu'as-tu fait en Algérie ?" : enquête sur un silence familial. Raphaëlle Branche est professeure d’histoire contemporaine à l’université Paris-Nanterre.
Elle vient de publier aux éditions La Découverte "Papa, qu'as-tu fait en Algérie " Raphaëlle Branche est connue pour ses travaux pionniers sur la guerre d'Algérie et la violence coloniale. Catalogue Expo Algérie 1830 1962. Histoire de l'immigration algérienne en France (REPERES) (French Edition) TortureArmeeAlgerie Raphaelle Branche. Histoire de l'Algérie. Des origines à nos jours (French Edition) France Algerie (French Edition)
France Algérie Résilience et réconciliation en Méditerranée. Ils avaient 20 ans. Ils ont fait la guerre d'Algérie. ALGÉRIE, UNE GUERRE SANS GLOIRE. Aux origines de la guerre d'Algérie, 1940 1945. La Guerre d'Algérie expliquée à tous. Histoire dessinée de la guerre dAlgérie Stora, Benjamin & Vassant, Sebastien. A travers la restitution des restes de combattants algériens, « la France redécouvre son Histoire » C’est une partie méconnue de l’Histoire de la France.
Ce vendredi, l’Algérie a récupéré lors d’une cérémonie militaire solennelle les restes de 24 de ses combattants tués au début de la colonisation française au XIXe siècle. Des crânes restitués par la France en geste d’apaisement, qui pendant des décennies étaient entreposés au Musée de l’Homme à Paris. Les cercueils des « martyrs » ont été accueillis par le président algérien Abdelmadjid Tebboune et une haie d’honneur de militaires. Avant leur transfert au Palais de la Culture, où ils seront exposés pendant toute la journée de samedi. Ils seront enterrés le lendemain, jour anniversaire de l’Indépendance, dans le carré des Martyrs au cimetière d’El Alia à Alger. Rapatriement des crânes des résistants algériens : une cérémonie, un réveil mémoriel. Pour tenter de guérir la blessure mémorielle de la guerre d'Algérie.
Temps de lecture: 12 min Intimement liée à la naissance de la Ve République, la guerre d'Algérie constitue un objet d'histoire qui, près de soixante ans après les accords d'Évian (1962) marquant officiellement la fin des «événements» (le terme de «guerre» n'étant retenu par le législateur français qu'en 1999), reste, sur les deux rives de la Méditerranée, une blessure mémorielle encore à vif, charriant des enjeux toujours passionnels, qu'ils soient politiques, diplomatiques, sociaux, juridiques (législatifs et judiciaires) ou historiographiques.
Les approches de cette histoire et de cette mémoire par les trois ouvrages ici recensés sont diverses et complémentaires. Des mémoires antagonistes «Il faut donc se rendre à l'évidence: la guerre d'Algérie n'est pas un sujet historique comme les autres. C'est ce dernier devoir qui a donc poussé Guy Pervillé, après de nombreuses publications de recherche (Oran, 5 juillet 1962. Histoire communiste des deux rives Répondre aux débats sur l'immigration. Les vies d'Albert Camus. Benjamin Stora : "Le mouvement de contestation en Algérie n'est pas prêt de s'arrêter" Il y a un an, le 22 février, les Algériens descendaient massivement dans la rue pour protester contre un 5e mandat d’Abdelaziz Bouteflika.
Le 1er mars 2019, les manifestations mobilisaient 3 millions de personnes et un mois plus tard le président démissionnait. Le 12 décembre dernier, Abedlmadjid Tebboune remportait l’élection présidentielle. Jean Sévillia : l'imposture et la tragédie de la guerre d'Algérie. «Historiquement correct» ou «incorrect»: Jean Sévillia s'est imposé en marge de son œuvre d'historien de l'Autriche comme l'inlassable pourfendeur des préjugés idéologiques qui pèsent sur la vision de l'histoire que diffuse, trop souvent, notre société médiatique.
Il fait le point dans son dernier livre sur les légendes qui ont fait de la guerre d'Algérie le théâtre d'une instrumentalisation peu soucieuse de la vérité des faits. Phébé - Algérie : dans l'adversité, la résilience d'une nation - Phebe. Algérie : quand les millennials défont le trauma avec humour et imagination. L’Algérie a le droit d’avoir enfin un vrai président. Cela fait déjà six ans que Bouteflika n’exerce plus qu’une présidence de façade.
Une des très rares apparitions de Bouteflika, en novembre 2018, lors d’une cérémonie en hommage aux martyrs de la révolution algérienne C’est ce dimanche 3 mars à minuit qu’expire en Algérie le délai de présentation des candidatures au scrutin présidentiel du 18 avril prochain. On saura donc dans les prochaines heures si le clan dirigeant a décidé de maintenir la fiction de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat présidentiel, malgré les protestations massives qu’elle engendre depuis une dizaine de jours. Cela fait déjà six ans que le chef de l’Etat en titre, victime en avril 2013 d’un AVC qui l’avait conduit à une hospitalisation de 82 jours en France, n’exerce plus le pouvoir réel. Docu télé - France 2 : « Algérie-France, une histoire de famille »
Nedjib Sidi Moussa : "Ne rien céder aux illusions identitaires" Entretien inédit pour le site de Ballast C’est en lisant l’essai La Fabrique du Musulman — qui assure vouloir « appuyer l’émancipation de tous les exploités » tout en luttant contre ce qu’il perçoit comme la « racialisation » et la « confessionnalisation » de la question sociale, à l’œuvre dans une partie de la gauche radicale — que nous sommes tombés sur l’un de nos entretiens, du moins un extrait, cité à des fins critiques. Nous écrivons à son auteur, qui se réclame ouvertement des traditions marxistes, libertaires et anticléricales ; il réitère le caractère « fort discutable » de notre papier : quoi de mieux, dès lors, que d’en discuter publiquement tant ces sujets agitent et brouillent le camp de l’émancipation ? Voici chose faite.
Deux camps prennent la gauche en otage, selon vous : les « intégristes républicains » versus les « islamo-gauchistes ». À quelle troisième voie appelez-vous ? Edward Saïd (DR) M. Vous citez Camus à plusieurs reprises. Albert Camus (DR) Pour sa part, C.L.R.