70ans après, les résistants antillais sortent de l'ombre. Temps de lecture: 6 min Plus de soixante-dix ans après, il est encore des pans de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale qui sortent lentement de l'ombre.
C'est le cas de la Dissidence. Si le nom que porte la Résistance aux Antilles et en Guyane ne vous est pas familier, rien de surprenant à cela: cette histoire reste méconnue. Évincés du Conseil national de la Résistance en 1945, longtemps absents des commémorations, les résistants antillais et guyanais furent parmi les grands «oubliés» du conflit mondial. Engagés pour défendre la République française, c'est paradoxalement par crainte de volontés anti-françaises qu'ils furent exclus du CNR à la sortie du conflit. De 1940 à 1943, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane sont sous le contrôle de Vichy. La Dissidence y naît en même temps que l'instauration du contrôle vichyste.
Patriotisme, misère et marronage Un certain nombre d'Antillais et de Guyanais quittèrent leur terre natale pour rejoindre les Forces françaises libres. De l’image trop rose de la vie des Noirs américains dans les séries. Obama n’y a rien changé.
Outre-Atlantique, des sitcoms donnent une vision optimiste du quotidien des Afro-Américains. Loin de la réalité. Une épouse chirurgienne, quatre beaux enfants, une promotion dans la boîte de pub où il travaille, une luxueuse maison et une berline allemande, Andre Johnson a réussi. Lui, le Noir élevé à Compton, un des pires quartiers de Los Angeles, vit le « rêve américain ». Un rêve qui ne vient pas sans sacrifice. « Le truc, s'inquiète-t-il en voix off, c'est que j'ai l'impression qu'à force de faire des efforts pour réussir les Noirs ont oublié leur culture. » Qu'ils ont « blanchi », qu'ils ne sont plus que Black-ish (« vaguement noirs »), pour reprendre le titre de la sitcom dont il est le héros, lancée outre-Atlantique en septembre dernier. D'autres comédies apparues sur le petit écran américain cette saison mettent en avant l'intégration des minorités ethniques, leurs efforts et leurs réussites.
Des séries à œillères Un chef d’œuvre Audience confidentielle. What kind of Asian are you? Comment séduire un homme blanc ? Hier pour la Saint-Valentin, vous auriez pu avoir le « bonheur » de lire un article paru sur kelrencontre.fr , aidant les hommes à « séduire » les « asiatiques » et « black » (africaines noires) en accumulant un grossiers ramassis de préjugés ethnoraciaux sur les femmes noires et asiatiques.
Il serait ridicule si ses auteurs ne se prenaient pas autant au sérieux. Pour le leur faire comprendre en douceur, j’ai souhaité un peu contribuer au débat avec ce guide pour séduire les hommes blancs quand on est une femme (ou un homme hein, vu que les blancs sont souvent homos n’est-ce pas ???) « de couleur » (ça veut dire d’une autre couleur que blanche et une autre origine qu’européenne). Riez à leurs blagues racistes ou empreintes de préjugés raciaux. Les hommes blancs se croient souvent très drôles et rebelles contre la pensée unique et le politiquement correct quand ils font des blagues sur les minorités.
Avantages : L’homme blanc s’imaginera que vous êtes pauvre. Inconvénients : Trayvon Martin et ses soeurs. Voilà plus d’une semaine que Georges Zimmerman, meurtrier de Trayvon Martin, a été acquitté.
Aujourd’hui, malgré un soutien total aux mobilisations réclamant que justice lui soit rendue, je ne peux m’empêcher d’être amer quant à la problématique plus générale des (non) mobilisations autour des victimes noires du système judiciaire américain. Le fait qu’il y a plus d’hommes noirs incarcérés que de femmes noires (ce qui correspond au fait qu’il y a plus d’hommes incarcérés que de femmes, quels qu’ils soient), et que les hommes noirs sont disproportionnellement concernés par les violences policières ou meurtres d’un quidam qui "a senti qu’il devait se défendre", ne doit pas justifier ce manque de visibilité des femmes noires sur ces sujets. Autrement dit, elles sont sûrement moins touchées, mais ne même pas prêter attention à elles quand de telles choses leur arrive, c’est une 2e violence. La légitime défense à géométrie variable. Relations sentimentales et questions de races. Il y a peu de temps, j’évoquais brièvement mon scepticisme de la possibilité, à titre personnel, d’être en couple avec un homme blanc… Au risque du malaise que ca va déclencher, c’est l’un des trucs qui m’a tjs rendue sceptique de pouvoir une relation réelle avc 1 blanc #LRT — Ms Dreydful (@MsDreydful) 20 mai 2013 Avant d’aller plus en avant, je précise que ce post se situe dans la catégorie "Humeurs", et comme tous les posts de cette catégorie, il repose principalement sur mon expérience et mes sentiments personnels qui ne sont pas (forcément) à généraliser.
Basée sur mon expérience donc, il est orienté cis et hétérosexuel. Néanmoins, il se trouve tout de même dans la rubrique "Réflexions", au vu des idées intersectionnelles antiracistes et antisexistes qui vont être exprimées ici. Voilà, vous êtes prévenu, plus bas, contenu potentiellement explosif… Modèle blanc et haine de soi Paris, flirts salvateurs, et fétichisation de mon corps Tout ça pour dire finalement quoi?