Les tendances du marketing pour 2016. Génération Silver : génération solidaire, chronique de Serge Guérin. Ce baromètre confirme une idée reçue que j’ai maintes fois relevé : les seniors sont plus connectés que leurs cadets. Les 50-75 ans passent 27 heures par semaine devant leurs écrans, 20% de temps en plus que les moins de 50 ans. Surtout, ils sont connectés sur l’Internet plus de 13h par semaine, presque deux heures par jour. Et pratiquement une heure de plus par semaine que les moins de 50 ans. Pour l’Observatoire du Cetelem, un quart des plus de 60 ans est membre d’un réseau social. C’est deux fois plus qu’il y a cinq ans. Parmi les raisons évoquées à cette proximité numérique, le moyen de garder un lien avec des proches plus jeunes éloignés géographiquement, pour des raisons de formation ou d’emploi vient en tête.
L’Observatoire met aussi en avant que les seniors valorisent une forme non virtuelle de connexion : celle d’être proche des autres. Les objets connectés effraient encore les assureurs français. Surveiller l’activité physique d’un client afin de moduler le prix de son assurance : si les technologies existent, les assureurs n’osent pas encore franchir le pas. En 2014, AXA a fait office de pionner en France en offrant, à l'occasion du lancement d'une complémentaire santé souscriptible en ligne, un traqueur d'activité Withings Pulse aux clients qui en faisaient la demande. Les clients ayant demandé le Pulse et enregistrant avec le podomètre intégré plus de 7 000 ou 10 000 pas par mois se voyaient par ailleurs remettre un ou deux chèques cadeaux d'une valeur de 50 euros pour une séance de médecine douce. Objectif de l'assureur : promouvoir la prévention auprès de ses assurés… mais surtout faire un beau coup marketing. Pourtant, l'opération de communication s'est soldée par un échec.
AXA n'a pas réitéré l'expérience Pulse Ainsi, depuis l'échec du Pulse en 2014, AXA ne s'est plus aventuré sur le créneau des objets connectés. Programmes de prévention avec les pouvoirs publics. Seniors et Digital : deux univers que plus rien n oppose. Les Digital Seniors sont une population qui attire de plus en plus les marques et les publicitaires. Pourquoi ? Simplement parce que cette cible a tout pour séduire les annonceurs : temps libre, revenus élevés, centres d’intérêt multiples, ils constituent une source de business importante, tant pour eux-mêmes que pour leur famille.
D’une manière générale, les Seniors de 55 à 75 ans sont moins équipés que la moyenne de la population sur les devices mobiles, que ce soit sur les ordinateurs portables (55% vs 65%), sur les smartphones (32% vs 50%) ou sur les tablettes (24% vs 34%), bien qu’ils soient tout autant équipés en ordinateurs fixes (59%). Mais une partie d’entre eux, nos Digital Seniors, font figure d’avant-garde : ils sont 75% à posséder un smartphone, 74% un ordinateur portable et 57% une tablette. Une cible en expansion Camille Morelon, Responsable études media CSA Data Consulting Des usages pratiques Antoine Mellottée, Responsable études media CSA Data Consulting (c) ill.
Silver économie : l'Asie peut-elle faire du vieillissement un moteur de croissance ? Economie Certes, ce n’était pas un coup de tonnerre dans un ciel bleu. Mais la suspension de la politique de l’enfant unique par la Chine, le 29 octobre 2015, a comme acté la prise de conscience d’une lame de fond régionale. L’Asie vieillit – à grande échelle, et rapidement.
Un basculement démographique qui appelle à des réponses politiques fortes, mais dont il est également possible de tirer profit… Car il faut bien répondre aux besoins des 311 millions de consommateurs asiatiques âgés de plus de 65 ans. Et c’est là tout l’enjeu de la silver économie. Cela fait maintenant trois ans que les opportunités économiques liées au vieillissement de l’Asie ont été mises à jour. Contexte Faire des personnes âgées un moteur de croissance et de création d’emplois : voilà la promesse de la silver économie. En quoi l’Asie constitue-t-elle un terreau de prédilection pour la silver économie ? Article spécial Abonné - Il reste 72% de l'article à lire - Pour lire la suite: Pas encore abonné ? 78 % des Français considèrent la ... Marisol Touraine à la maison Marjolaine - 07/02/2016. La ministre de la santé, Marisol Touraine, a inauguré la maison d'accueil et de répit de jour Marjolaine, au Grand-Pressigny, vendredi.
Cette maison, ouverte depuis le 4 juillet 2014, est née d'un projet porté par les quatre Ehpad du sud de la Touraine (Abilly, La Celle-Guenand, Ligueil, Preuilly-sur-Claise). Elle accueille des personnes âgées et dépendantes. Elle permet ainsi aux aidants de prendre quelques moments de répit. « C'est une maison comme chez soi », ont présenté Emmanuelle Renson-Raveloson, directrice de l'Ehpad d'Abilly et son homologue de Preuilly-sur-Claise, Chantal Dumay. La maison Marjolaine s'occupe aussi des aidants. « Le travail d'aidant peut amener des pensées parfois dures, agressives ou violentes qui deviennent taboues et lourdes à porter.
Notre ambition est d'aller au-devant des aidants en autorisant (des) pauses et (des) respirations qui deviennent impératives, en organisant des solutions de relais à domicile », ont indiqué les directrices. Emploi : comment les entreprises se séparent-elles de leurs seniors ? En l'espace de 10 ans, le système des pré-retraites a explosé sur le marché du travail français.
PSA, Total, ou encore Sanofi, toutes offrent à leurs seniors des conditions avantageuses pour partir plus tôt. En 2004, les entreprises versaient 14,6 millions d'avantages, en 2012, 401 millions. Pourquoi les entreprises font-elles le choix coûteux de se séparer de leurs seniors ? Pour Philippe Caré, directeur stratégique Sciaci Saint Honoré, c'est une manière de réduire les effectifs plus facilement.
"Les entreprises font ce choix parce que ça libère des postes qu'on remplace ou pas. Cela libère des capacités organisationnelles, des mètres carrés de bureau", commente le spécialiste. Depuis 2008, les entreprises ont trouvé un système encore plus avantageux pour se séparer des seniors : la rupture conventionnelle. Le JT JT de 20h du vendredi 5 février 2016 L'intégrale Les autres sujets du JT. Serge Guérin : « Un senior est toujours un acteur social »
Serge Guérin : « Un senior est toujours un acteur social » Crédit photo : © Unjourici / CC BY SA 3.0 Auteur Alexandra Luthereau Ceci est un extrait tiré de notre dossier interactif « Vieillir en 2016, c’est grave ? » Le senior serait oisif, riche, impotent, dépendant, seul et sans vie affective et sexuelle… Serge Guérin, sociologue, spécialiste des questions liées au vieillissement, s’est attelé à déconstruire ces stéréotypes dans son livre 10 idées à combattre à propos des seniors (publié en mars 2015 par les éditions Michalon).
Avant toute chose, quel terme est le plus approprié pour désigner les plus de 60 ans : vieux, senior, personne âgée, troisième âge… ? Pourquoi les préjugés sur les vieux sont-ils si nombreux (économie, pouvoir d’achat, loisirs, appétence aux nouvelles technologies, sexualité…) et si ancrés ? Retrouvez l’intégralité de l’interview de Serge Guérin dans notre dossier interactif « Vieillir en 2016, c’est grave ? Classés dans :(In)égalités, A la une, Société. La sécurité en tête des motivations des Français pour une maison connectée. Le nouveau salon Cap Seniors sur zoomdici.fr (Zoom43.fr et Zoom42.fr) Préparer un voyage, trouver une activité, développer un hobby, une passion, apprendre, partager, se sentir bien dans sa tête et dans son corps et même faire fructifier et léguer son patrimoine en toute sécurité, Cap Seniors ce sont trois jours pendant lesquels les seniors, encore actifs ou non, pourront découvrir les tendances et les nouvelles offres dans différents secteurs tels que la santé, le bien-être, l’habitat, le domaine social et associatif, la gestion patrimoniale, les loisirs, l’autonomie, les services, les voyages...
Cap Seniors proposera à ses visiteurs, outre des stands d’exposants aux activités diversifiées, de nombreuses animations et conférences. Le vendredi, peu après l’inauguration officielle, Ralph Hababou, le grand témoin du salon tiendra une conférence sur la thématique "Prendre soin de nos aînés, c’est prendre soin de nous-mêmes" inspirée de son dernier ouvrage : S comme SeniORs.
Pendant tout le salon: En savoir + Les seniors sont-ils une population privilégiée ? - La Croix. « Le taux de pauvreté est inférieur chez les retraités » Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne « Le pouvoir d’achat moyen des retraités est supérieur de 6 % en moyenne à l’ensemble de la population, mais de grands écarts existent : les 10 % les plus pauvres ont des revenus au-dessous de 1 050 euros et les 10 % les plus riches perçoivent plus de 3 250 euros.
En revanche, on constate une petite érosion de ce niveau de vie depuis cinq ou six ans, notamment en raison du gel des retraites et d’une légère augmentation des contributions. Néanmoins, le taux de pauvreté est inférieur chez les retraités : 9 %, contre 14 % pour l’ensemble des Français. Le minimum vieillesse joue en effet un rôle d’amortisseur et les pensions ont connu une constante progression depuis une trentaine d’années. Le nombre de retraités qui perçoivent le minimum vieillesse est passé de deux millions en 1970 à 600 000 aujourd’hui alors que le nombre total de retraités a plus que doublé.