La NSA collecte 5 milliards de localisations de mobiles par jour. Nouvelles révélations sur l'étendue du programme de surveillance électronique mis en place par la NSA. Selon de nouveaux documents transmis par Edward Snowden au Washington Post, l'agence de sécurité américaine collecterait chaque jour plus de 5 milliards de données de localisation géographique de téléphones mobiles à travers le monde, sauf aux Etats-Unis, par une technique qui ne permet pas de cibler les personnes mises ainsi sous surveillance. Pour qu'ils puissent recevoir des données (appels, SMS, e-mails...), les téléphones portables signalent en permanence leur présence aux antennes de téléphonie mobile. Le réseau des opérateurs sait ainsi, lorsqu'il doit transmettre une donnée à un mobile, par quelles antennes faire transiter l'information pour qu'elle arrive au plus vite au destinataire.
En théorie, ces informations sont donc transmises des mobiles aux antennes, puis des antennes au réseau interne de l'opérateur. Nouvelles technos : la tentation totalitaire. Liberté ©bu7amd via Flick'r {*style:<b>L’opposition entre les deux réseaux ne correspond pas à tous les usages. Nombreux sont ceux qui utilisent les deux outils, de manière différente et pour des publics distincts. Toutefois, parmi les gros utilisateurs de Twitter, la préférence a des motifs évidents et d’autres plus cachés. </b>*} Certains usagers des réseaux sociaux refusent de choisir entre Facebook et et Twitter. . « Pour moi il n’est pas question de préférence mais d’usages différents. Pourtant parmi les accros à Twitter, la préférence semble très nette. C’est l’avis de @lisadol pour qui, « Les rapports en 140 signes sont souvent plus profonds que des heures de blabla autour d’un café. Cela peut sembler paradoxal de prétendre se livrer davantage à des inconnus qu’à ses propres connaissances, mais c’est assez classique finalement.
@Linoacity résume : « Le débat n’est pas faussé car les gens étant sous pseudo, ils disent vraiment ce qu’il pensent. Sécurité Facebook ©visitfinland via Flick'r. Evolution et incidences de la Technologie sur les pratiques de communication en France des annees 1960 à nos jours - Quinchy RIYA. Mémoire de Recherche pour l'obtention du Master AIGEME Culture et Métiers du Web réalisé sous la direction de Dominique CARDON Année universitaire 2010-2011 Université Paris Est Marne-la-Vallée 5 Boulevard Descartes77420 Champs-sur-Marne "L'Université Paris Est Marne-la-Vallée n'entend donner aucune approbation ou improbation aux opinions émises dans ce mémoire.
Comme propres à leur auteur" Je souhaiterai adresser un premier merci à Vincent LEMIRE pour les cours de méthodologie, qui fût très utiles et qui m'ont aidé à structurer mon travail. J'adresserai un second merci à Dominique CARDON qui m'a aidé pour la structuration et la validation de mon plan, les pistes d'étude et bibliographique. J'adresserai également un merci à tous les êtres que j'aime et qui m'ont soutenu et difficilement supporté lors de la rédaction de ce mémoire. -Merci à tous- 'objet de notre étude est la communication politique en France depuis le début des années 1960.
Nous avons traité la question en trois chapitres. Internet, c’est un truc de hippies. Conçu en pleine période Flower Power par des barbus libertaires, Internet n'a jamais perdu – malgré les tentatives de récupération politiques et commerciales – son esprit profondément lié au partage. Cette prise de conscience doit perdurer et produire un acte de résistance face à la tentative forcenée de nivellement du monde par les inconscients qui nous gouvernent. Je suis souvent présenté comme un dinosaure d’Internet, mais c’est faux : même si je suis trop vieux pour faire partie de la génération “digital-native”, j’étais trop jeune quand Internet est né, trop jeune pour pouvoir vivre une époque à laquelle toutes les utopies étaient encore imaginables. Ça n’a jamais empêché personne de me considérer comme un utopiste libertaire (par exemple, dans ce billet qui aligne un nombre d’idées fausses assez stupéfiant), vous êtes prévenus.
Et je voudrais, pour replacer mon propos dans son contexte historique, revenir quelques instants sur ce monde dans lequel Internet est né. Les voleurs 2.0. Ma réponse aux «élites» qui détestent l'Internet. Les Français n’aiment pas Internet (1). Est-ce le résultat d’une nouvelle enquête menée auprès de 85 internautes? Nan. En fait, précisons: les élites françaises n’aiment pas Internet.
Enfin… les élites… Disons les gens dont on parle dans les médias. Florilège des propos anti-web classés par «métiers» publicité Les politiques Michèle Alliot-Marie, Le Figaro, le 5 septembre 2011 «A travers les blogs et les tweets, il y a une mise en cause des principes de l’information. Patrick Ollier, à Public Sénat le 23 février 2011 «Les .fr vont chercher des infos dans le caniveau.» Nadine Morano, le 15 août 2008 «Internet, c’est comme une magnifique voiture de course.
La même à Rue89, le 8 mai 2008 «Ah, Internet, je déteste, c’est le temple des rumeurs et de la caricature.» Jacques Myard, à l’Assemblée nationale en décembre 2009 «J’espère que l’on va prendre conscience de la nécessité de nationaliser ce réseau.» Rassurez-vous, à gauche aussi Ségolène Royal, le 21 septembre 2009: Les gens de la télévision Oui. 1.
Politique, tu n'as pas changé. Frédéric Bardeau : « l’hacktivisme doit changer de posture » Frédéric Bardeau s’est fait connaître du grand public après la parution fin 2011 de son bouquin-enquête « Anonymous, peuvent-ils changer le monde ? », co-écrit avec Nicolas Danet. Bardeau est un entrepreneur du web, co-fondateur de l’agence Limite, pure-player spécialisé en communication, mais n’est pas pour autant un « cyber-béat ». Son activité de conseil en stratégie digitale l’oblige à observer le net avec le plus de recul possible : l’évolution du réseau, ses ornières ou ses avancées, ceux qui défendent sa neutralité ou veulent le réguler, les groupes de cyber-activistes qui s’y font connaître, etc. Nous nous sommes rencontrés lors d’une conférence sur la neutralité du net et l’hacktivisme, où votre serviteur, pour Reflets, et Jérémie Zimmerman pour La Quadrature du Net étaient eux aussi invités.
En cinq questions-réponses, Bardeau donne son analyse sur ces sujets. Frédéric Bardeau : C’est une très bonne chose sur le fond. Quel beau programme non ? Internet : outil de collaboration ou de domination. Il y a un an, l’enquête Ipsos « France 2013 : les nouvelles fractures » faisait l’effet d’un coup de tonnerre médiatique, soulignant combien la crise avait exacerbé la tentation du repli national et le rejet du politique. Le Monde titrait sur « les crispations alarmantes de la société française ». « Le poujadisme s’est enraciné en France », estimait-elle. L’idéologie anti-autoritaire des années 60-70 a reflué de manière spectaculaire. 87 % des Français estiment qu’on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre et 86 % (toute tendance politique confondue) estiment que l’autorité est une valeur qui est souvent trop critiquée. Et la nouvelle édition que vient de relayer Ipsos ne fait que renforcer cette tendance.
Certes, ce sondage, encore plus que d’autres, est à prendre avec beaucoup de précautions, tant il semble chercher à faire démonstration. Notre besoin d’autorité est impossible à rassasier Pourquoi les gens éprouvent-ils un tel besoin d’autorité ? Hubert Guillaud. Evolution et incidences de la Technologie sur les pratiques de communication en France des annees 1960 à nos jours - Quinchy RIYA. Internet : outil de collaboration ou de domination. La tentation d'un Patriot Act à la française. Les dangers d'un Patriot act à la française.
Et revoilà le méchant monstre d’Internet avec sa bouche grimaçante et ses grandes dents. Il aura fallu moins de 24 heures après le massacre du 7 janvier pour que certains politiques agitent le spectre de l’Internet, et plus précisément des réseaux sociaux. Valérie Pécresse, Christian Estrosi, Eric Ciotti, Thierry Mariani, répondant sans doute à l’ancien réflexe «une émotion = une loi», appelaient à une sorte de patriot act à la française. A l’Assemblée Nationale le 13 janvier, Manuel Valls annonçait que Bernard Cazeneuve avait huit jours (je le cite, je n’aurais jamais pu inventer ça) pour faire des propositions sur le contrôle d’Internet et des réseaux sociaux. On ignore s’il faut mettre cette déclaration sur le compte de la démagogie mais face à cette absurdité, on peut rappeler quelques points. D’abord, ni les frères Kouachi ni Amedy Coulibaly n’ont pris les armes parce qu’ils avaient regardé trop de vidéos sur YouTube.
Les contenus incriminés peuvent être signalés de deux façons. Projet de loi sur le renseignement: les réserves du juge antiterroriste Marc Trévidic. Interrogé par L'Express jeudi, le juge antiterroriste Marc Trévidic exprime de vives réserves quant au "projet de loi sur le renseignement", présenté ce même jour au conseil des ministres. Le magistrat s'étonne du glissement sémantique qui, dans les médias, limite selon lui les nouvelles dispositions à une législation antiterroriste. "Je comprendrais que la situation actuelle sur ce front nécessite un accroissement du pouvoir des services de renseignement, concède-t-il, mais le projet de loi s'applique à des domaines beaucoup plus vastes.
Des domaines qui répondent à des notions particulièrement vagues... " Sept domaines allant du terrorisme aux violences collectives Marc Trévidic craint que le gouvernement et les six services composant la communauté du renseignement n'aient "profité de l'émotion suscitée par les événements du 7 janvier [date de l'attentat contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo, ndlr]", évoquant de possibles "dérives" à l'avenir. Projet de loi sur le renseignement: Sera-t-on demain tous surveillés sur Internet? LIBERTES Le texte qui sera examiné à l’Assemblée à partir du 13 avril inquiète les militants des libertés individuelles... Nicolas Beunaiche Le projet de loi sur le renseignement prévoit des «boîtes noires» pour surveiller le Web en permanence et détecter les terroristes Ces dispositifs permettraient de récolter beaucoup d'informations, dont les associations redoutent l'utilisation Elles craignent aussi pour la vie privée des internautes Depuis la présentation du projet de loi sur le renseignement en conseil des ministres le 19 mars, les associations qui défendent les citoyens se posent très sérieusement la question: Sera-t-on demain tous surveillés sur Internet?
Présenté comme un ensemble de mesures contre le terrorisme, le texte rognerait en effet largement sur les libertés individuelles, estiment-elles. Un anonymat facile à faire tomber Sur le papier, l’anonymat des internautes est certes bien garanti. La peur du terrorisme plus forte? Digital World Freedom. Drones miniatures : les projets en cours. La création d’insectes volants micromécaniques (Micromechanical Flying Insect ou MFI) constitue l’un des projets du laboratoire de biométrie de l’université de Californie à Berkeley — lequel s’est rendu célèbre en tentant de faire imiter par un robot le déplacement vertical du gecko, et ce dès mai 1998. Selon Ronald Fearing qui dirige les opérations, l’ambition serait de développer un appareil de 10 mg et d’une envergure de 2,5 cm, capable de maintenir un vol autonome. Un prototype d’insecte robotique volant réalisé par l’équipe de Ronald Fearing. © DR Drones miniatures : reproduire le vol d'insectes Le design du MFI est fondé sur des principes biométriques en vue d’obtenir la vitesse de vol exceptionnelle que manifestent les mouches elles-mêmes.
Si l’équipe de Fearing dit avoir réussi à actionner une aile à la vitesse de 270 battements par seconde, rien n’indique que les chercheurs seraient parvenus à faire voler un tel engin. Mouche mécanique, Harvard Microbiotics. © Robert Wood. Drones géants et drones miniatures. Les drones, ou avions sans pilote, dédiés au recueil d’informations sont une réalité militaire depuis plus de quatre décennies et la guerre du Golfe a vu certains d’entre eux effectuer des missions de reconnaissance avancées.
Les premiers UAV (Unmanned Aerial Vehicles, véhicules aériens sans personnel) remontent aux années 1960. Les Tagboard construits par Lockheed à partir de 1962 dans l’usine ultrasecrète de Burbank, en Californie, participèrent à quatre incursions en autonomie sur le territoire de Chine du 9 novembre 1969 au 20 mars 1971. Des compétitions pour les robots volants sont organisées. Ici, l'affiche de la cinquième compétition de drones.
Predator et Global Hawk, les drones stars du Pentagone Aujourd’hui, on trouve plus de 5.000 UAV dans l’écurie du Pentagone avec une star, le Predator, qui opère des incursions très fréquentes sur le territoire du Pakistan. L’autonomie de vol de ces appareils est toute relative. Les drones miniatures, une fabrication possible ? Les espions volants, une réalité ? Dès 2007, certains voient dans le ciel ce qu'ils pensent être des drones espions. Le gouvernement s'en servirait-il lors des manifestations ? Ces sortes de libellules étranges seraient-elles des robots miniatures ? Potentiel espion volant ? © DR Nous sommes en septembre 2007. Et de clamer que le gouvernement états-unien aurait mis à profit ces nouveaux microespions afin de filmer les manifestants.
Or, si l’on s’en tient au témoignage des intéressés, le comportement de ces êtres volants ne ressemblerait pas à ceux d’insectes usuels. Comme l’on peut s’y attendre, aucune agence gouvernementale états-unienne n’a revendiqué un tel exploit… Les drones miniatures espions, mythe ou réalité ? Les projets de construction de véhicules volants miniatures sont une réalité tangible depuis plusieurs années… À plus ou moins long terme, une simple mouche évoluant dans une pièce pourrait se révéler être un drone miniature utilisé à des fins de surveillance par l’armée ou encore par le gouvernement. Les obstacles techniques à surmonter (et aussi financiers) semblent suffisants pour que l’on s’accorde à penser que les drones miniatures, ces potentiels espions d’un nouveau genre, ne sont encore qu’un sujet de laboratoire.
La Darpa, branche de recherche militaire aux États-Unis, ainsi que d’autres organismes du même type ne cachent aucunement avoir financé des recherches sur des drones miniatures espions. © Darpa La recherche sur les drones miniatures avance, ce dossier aborde les nombreuses questions qui restent. Peut-on réellement fabriquer des drones à la taille d'insectes ? L'obstacle financier est-il surmontable ? Quelles peuvent être les applications de ces drones miniatures ? Drones miniatures : les projets en cours.