Simon Abkarian - Metteur en scène et auteur. Comédien et metteur en scène, Simon Abkarian a constitué un noyau d'acteurs avec lequel il travaille dans un esprit de recherche et de création.
Avec eux, il présente en 1998 Peines d'amour perdues de Shakespeare, en 2000 L’Ultime Chant de Troie d'après Euripide, Eschyle, Sénèque et Parouïr Sevak et Titus Andronicus de Shakespeare en 2003. Ancien membre du Théâtre du Soleil dirigé par Ariane Mnouchkine, il travaille par la suite avec Irina Brook dans Une bête sur la lune (Molière du meilleur comédien 2001) de Richard Kalinoski et avec Silviu Purcarete, Paul Golub, Simon McBurney... Électre des bas-fonds/Simon Abkarian/cie des 5 roues - Accueil. Dossier de présentation Electre des bas fonds. Teaser Électre des bas-fonds. Cie des 5 roues. Présentation Electre des Bas-Fonds.
REVUE DE PRESSE ELECTRE. Extraits de presse Electre des bas fonds. Simon Abkarian : "Dans une oeuvre, il faut toujours quelque chose de discutable" Nous sommes dans le quartier le plus pauvre d’Argos.
C’est le premier jour du printemps, on y célèbre la fête des morts, prostituées, serveuses, esclaves, les femmes se préparent pour le grand soir. Les meilleurs musiciens sont là. La fête va se refermer comme un piège sur Clytemnestre et son amant Egisthe. À force de prières, Électre a fait revenir le frère vengeur, Oreste. Électre des bas-fonds est conté comme une fable, mais à l’envers. Le spectacle Electre des bas-fonds de Simon Abkarian est présenté par la compagnie des 5 roues, et accueilli par le Théâtre du Soleil jusqu’au 3 novembre 2019.
Extraits de l'entretien "Dans une œuvre, je pense qu’il faut toujours quelque chose de discutable, la perfection il faut la tenter, mais il ne faut pas la réussir, parce que ça peut très vite être ennuyeux. "La danse, c’est l’infinie liberté, l’infini retour : c’est la vie tout simplement, et les histoires à naître. Archives « Les couilles sur la table : Virginie Despentes, Meuk King Kong », 2019. “Électre des bas-fonds” au Théâtre du Soleil, une tragédie épique et furieuse. Dans ce spectacle chaleureux et souverainement populaire, Simon Abkarian fait à merveille entendre la voix des femmes dans une société patriarcale qui constamment les nie.
Quelle langue ! Charnue, colorée, sensuelle et assassine… Quelle danse ! Chorale et endiablée, rythmée tout au long du spectacle fleuve par le trio Howlin’ Jaws, tout ensemble rock et blues… Autant d’ingrédients pleins de saveurs et de générosité pour retisser l’atroce mais libératrice légende des Atrides, contée par les tragiques grecs Eschyle, Sophocle, Euripide, dès le Ve siècle avant Jésus-Christ… Avec la verve tragi-comique que révéla son flamboyant diptyque Au-delà des ténèbres — sur les bonheurs et malheurs d’une famille méditerranéenne condamnée à la guerre civile et à l’exil (2018) —, l’acteur-auteur-metteur en scène Simon Abkarian retrace et adapte ici à sa façon le destin d’Électre (Aurore Frémont), fille du grand roi grec Agamemnon.
Électre des bas-fonds. Simon Abkarian. 2h30. La Gioia. « Électre des bas-fonds » de Simon Abkarian, tout l’or du théâtre tragique. La fable Électre, devenue simple servante, vit dans les bas-fonds d’Argos.
Elle prie chaque jour son frère Oreste, afin qu’il revienne venger la mort d’Agamemnon, leur père : « C’est le premier jour du printemps, on y célèbre la fête des morts, prostituées, serveuses, esclaves, les femmes se préparent pour le grand soir. Les meilleurs musiciens sont là. La fête va se refermer comme un piège sur Clytemnestre et son amant Égisthe… ». Euripide, Sophocle, Eschyle, il y a quelque chose d’absolu et d’intemporel à la source du théâtre grec, nous le savons. Chez Simon Abkarian, la fable vient de l’imaginaire des mots prolongés par la musique et la danse. Une nuit sur les damnés du monde Électre, privée de sa condition et de son nom, va dans une nuit qui n’en finit pas de tomber sur les damnés de ce monde. Un opéra rock ? Simon Abkarian défend avec passion un théâtre, où l’humanité est la raison première de toutes ses mises en scène.
Electre des bas-fonds de Simon Abkarian. Après les « tragédies de quartier » – Le Dernier Jour du jeûne et L’Envol des cigognes -, Simon Abkarian propose sa version d’Electre, une tragédie de chair et de sang d’une grande puissance dramatique.
Avec de la musique, de la danse et des chants. Le cœur en lambeaux, toute de douleur, de misère, de colère, de haine obsessionnelle, l’Electre de Simon Abkarian, servante dans un bordel des bas-fonds d’Argos, est un personnage extraordinaire. Tout comme son frère Oreste, exilé en fuite qui se déguise en femme, poursuivi par les assassins d’Egysthe. Comme Clytemnestre aussi, mère dévastée qui pleure la mort de sa fille Iphigénie immolée par son père, mère qui a tué Agamemnon, l’époux assassin. « Laà ouà vit EÏlectre, il n’y a pas de dieux.
Il y a la nuit qui n’en finit pas de tomber sur les damneÏs de ce monde. » confie l’auteur, metteur en scène et comédien, qui signe là un texte d’une force et d’une beauté sidérantes. Une fête de théâtre Agnès Santi.