47 % des emplois seraient automatisables d'ici 20 ans. Télémarketeurs, analystes, secrétaires, dockers, employés de banque, réceptionnistes, arbitres sportifs, chauffeurs, caissiers, comptables, ouvriers assembleurs… Tous ces métiers et bien d’autres ont une très forte probabilité, supérieure à 95% selon l’étude d’Oxford réalisée par Carl Benedikt Frey et Michael A.
Osborne, d’être remplaçables par des machines. Des tâches que des robots physiques, ou des logiciels et intelligences artificielles, seront en capacité d’accomplir. Que des métiers disparaissent et que d’autres apparaissent, avec l’innovation technologique, n’est pas une nouveauté, loin de là. Des millions et des millions d’emplois qui ne pourront forcément être transformés en nouveaux métiers. Un choc qui pourrait se révéler particulièrement violent pour les pays très industrialisés, comme la Chine ou l’Inde. Les robots vont-ils nous mettre au chômage ? Deux faits économiques majeurs s’imposeront durant le XXIe siècle : d’une part, le retour des taux de croissance à leur étiage historique aux alentours de 1%.
D’autre part, la généralisation de la robotisation qui devrait permettre de remplacer les travailleurs humains dans des secteurs d’activité jusque-là inaccessibles à l’automatisation. On a appelé robots les automates industriels capables d’une certaine diversité de fonctions, comme peindre, souder, mesurer. Toutefois ces machines n’ont aucune autonomie de décision. Depuis une quinzaine d’années, la robotique moderne s’attache à développer cette qualité. Si bien que de nombreux objets entrent dans la sphère robotique sans avoir aucune polyvalence mais parce qu’ils sont doués d’une certaine autonomie de décision.
C’est cette autonomie qui différencie aujourd’hui l’automatisation de la robotisation. Les drones prennent des décisions Ce n’est pas un hasard si Asimo nous ressemble tant et possède aussi dix doigts. . (1) (2) (3) (4) (5) Travail et automatisation : la fin du travail ne touche pas que les emplois les moins qualifiés. Quel est le risque que votre emploi soit automatisé dans les prochaines années ?
Questionnait une récente étude (.pdf) réalisée par un économiste et un ingénieur d’Oxford et signalée par Martin Lassard sur Triplex. Pour les auteurs, Carl Benedikt Frey et Michael Osborne, 47% des postes décrits dans les nomenclatures professionnelles traditionnelles (soit environ 702 professions analysées) sont susceptibles d’être remplacées par des machines, des formes d’automatisation logicielles ou robotiques. Selon eux, cette évolution devrait se faire en deux temps, la première touchant principalement le secteur des transports et de la logistique, les emplois de bureaux et d’administration et les fonctions de production. Mais dans un second temps, l’automatisation devrait toucher des emplois dans les services, dans la vente et la construction notamment, du fait du développement de robots et logiciels capables de créativité et d’intelligence sociale.
La généralisation de la déqualification. Disruptive technologies: Advances that will transform life, business, and the global economy. The relentless parade of new technologies is unfolding on many fronts.
Almost every advance is billed as a breakthrough, and the list of “next big things” grows ever longer. Not every emerging technology will alter the business or social landscape—but some truly do have the potential to disrupt the status quo, alter the way people live and work, and rearrange value pools. It is therefore critical that business and policy leaders understand which technologies will matter to them and prepare accordingly. Disruptive technologies: Advances that will transform life, business, and the global economy, a report from the McKinsey Global Institute, cuts through the noise and identifies 12 technologies that could drive truly massive economic transformations and disruptions in the coming years. The report also looks at exactly how these technologies could change our world, as well as their benefits and challenges, and offers guidelines to help leaders from businesses and other institutions respond. 320 métiers menacés par la révolution numérique - Entreprises.
Vous êtes expert-comptable ?
Assistant juridique ? Trader ? Représentant de commerce ? Agent immobilier ? Courtier en assurances ? Quelle menace plane sur ces métiers ? Le remplacement des humains par les machines a surtout touché, jusqu'à présent, les tâches manuelles les plus "simples". La révolution numérique en cours menace encore un peu plus les métiers occupés par les travailleurs à faible qualification. Prenez l'automatisation de l'automobile. Selon l'étude américaine, des métiers manuels qui requièrent une qualification "faible" ou "moyenne" comme réparateur de montres, technicien dentaire, boucher, manucure, maçon, boulanger, etc. sont aussi dans l'oeil du cyclone. Mais tous les métiers ne sont cependant pas automatisables.