Les risques naturels. Le risque volcanique. Les éruptions volcaniques constituent un risque majeur sur le territoire national, particulièrement dans les départements d'outre-mer.
Bien que généralement prévisible, ce phénomène n'en reste pas moins particulièrement dangereux et destructeur. Le volcanisme représente, avec les séismes, l'une des manifestations de la tectonique des plaques. Le risque industriel. De nombreuses régions françaises sont concernées par les risques industriels.
Ces risques sont généralement regroupés dans des bassins où plusieurs établissements coexistent du fait de l'interdépendance de leurs activités. Cependant, certains sites industriels " à hauts risques " peuvent être implantés de manière isolée. Quelle que soit la situation, tous sont régis par les mêmes réglementations, mais les risques varient en fonction des produits utilisés ou fabriqués.
Un risque industriel majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens et/ou l'environnement. Le risque industriel. Le risque inondation. L'inondation est une submersion, rapide ou lente, d'une zone habituellement hors d'eau.
Le risque d'inondation est la conséquence de deux composantes : l'eau qui peut sortir de son lit habituel d'écoulement et l'homme qui s'installe dans l'espace alluvial pour y implanter toutes sortes de constructions, d'équipements et d'activités. En temps normal, la rivière s'écoule dans son lit mineur. Le risque nucléaire. Au delà du cas de la centrale Fukushima, voici quelques éléments clés pour comprendre le risque nucléaire : les notions de bases, les enjeux et la gestion de ce risque en France.
Vue aérienne de la centrale japonaise de Fukushima ©DR Découverte par Becquerel en 1896, la radioactivité a suscité de nombreux espoirs de par ses premières applications : radiographie, radiothérapie, etc. L'accident de Tchernobyl en 1986 a montré les dangers potentiels des utilisations de l'énergie nucléaire. La radioactivité et les rayonnements émis peuvent en effet avoir des conséquences néfastes sur l'homme et l'environnement, d'où la nécessité d'expliciter dans ce domaine certaines notions de base. La radioactivité : certains noyaux sont instables, c'est-à-dire qu'ils perdent spontanément des neutrons et/ou des protons (on dit qu'ils se désintègrent), en émettant différents types de rayonnements. Le risque sismique.
Le risque sismique est présent partout à la surface du globe, son intensité variant d’une région à une autre.
La France n’échappe pas à la règle, puisque l’aléa sismique peut être très faible à moyen en métropole, pouvant engendrer quelques milliers de victimes, et fort aux Antilles, où le nombre de victimes d’un séisme pourrait être de plusieurs dizaines de milliers. La politique française de gestion de ce risque est fondée sur la prévention : information du citoyen, normes de construction (afin que les bâtiments ne s’effondrent pas pendant un séisme), aménagement du territoire, amélioration de la connaissance de l’aléa et du risque sismique, surveillance sismique, préparation des secours et prise en compte du retour d’expérience des crises. Les séismes sont, avec le volcanisme, l’une des manifestations de la tectonique des plaques.
L’activité sismique est concentrée le long de failles (zones de rupture dans la roche), en général à proximité de frontières entre plaques tectoniques. Le risque cyclonique. Les cyclones sont parmi les plus dévastateurs des phénomènes météorologiques.
Ils représentent un risque majeur pour l'ensemble des zones intertropicales, et notamment pour les départements et territoires d'outre-mer. En raison notamment de la " force " du phénomène, et en dépit des progrès effectués dans sa compréhension et dans les mesures de surveillance, les cyclones sont chaque année à l'origine de bilans humains et économiques très lourds. Qu'est-ce qu'un cyclone ? Un cyclone est un système de vent en rotation de grande échelle dû à une chute importante de la pression atmosphérique. Risques naturels et technologiques. Événements à caractère de catastrophe, probables mais non forcément prévisibles, dus soit au déchaînement des forces de la nature (risques naturels), soit à la proximité d'activités humaines dangereuses (risques technologiques).
La nature et l'homme Les risques naturels varient selon les continents, selon le sol et le sous-sol, le relief et le climat. Il n'y a pas de séisme sans zone de faille ou de cyclone loin des mers tropicales. Ce sont des risques généralement indépendants de l'intervention humaine. Les Risques majeurs. Risque terroriste. Les Bangladais vivent les pieds dans l'eau.
Pourquoi le niveau de la mer monte ? Les scientifiques annoncent que le niveau des océans devrait s'élever de 18 à 59 cm d'ici 2100 du fait du réchauffement climatique.
Il y a deux raisons à cela : la fonte des glaciers continentaux et la dilatation thermique des océans. Le premier phénomène est le plus intuitif. Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer. La France est particulièrement exposée aux risques naturels d’inondation : La tempête Xynthia, dans la nuit du 27 au 28 février 2010 et les inondations du Var du printemps 2010, la succession d’intempéries et d’inondations au printemps 2013, au début et à l’été 2014, l’ont dramatiquement rappelé.
Pouvant mettre en péril du jour au lendemain l’économie de tout un territoire, ces risques d’inondation sont en constante augmentation : l’état de catastrophe naturelle a été déclaré pour 566 communes en hiver 2013-2014 contre 466 au printemps 2013. A des degrés divers, environ 19 000 communes sont ainsi soumises à ce risque qui a fait plus de 200 victimes et généré plus de 20 milliards d’euros de dommages entre 1982 et 2010. L’évaluation préliminaire des risques d’inondation (EPRI) réalisée par l’État en 2012, à l’échelle du territoire national, révèle que près de 1 Français sur 4 et 1 emploi sur 3 sont aujourd’hui potentiellement exposés.
Les inondations les plus catastrophiques en France depuis 1900. Touché par des crues de grande ampleur, le quart nord-est du pays est moins concerné par des phénomènes aussi exceptionnels que le Sud-Est.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Eugénie Dumas Le quart nord-est de la France subit d’importantes inondations depuis plusieurs jours après des pluies exceptionnelles. Au moins deux personnes sont mortes à cause de la montée des eaux. Plusieurs villes du Loiret, de Seine-et-Marne ou encore de l’Essonne ont été inondées, tandis que la Seine est montée d’au moins six mètres à Paris. Aussi impressionnantes soient-elles, ces inondations ne sont pas les plus meurtrières depuis plus d’un siècle. Fukushima. Ville du Japon, dans le nord de l'île de Honshu, chef-lieu de préfecture ; centre industriel.
Population : 292 280 hab. (recensement de 2010) Fukushima-Daiichi est une centrale nucléaire située au bord de l’océan Pacifique à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de la ville de Fukushima, sur la côte est de l’île de Honshu (environ 200 km au nord-est de Tokyo, → Japon). L’accident survenu le 11 mars 2011 sur quatre des six réacteurs de la centrale, à la suite d’un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de Richter et d’un tsunami subséquent, est le plus sérieux de l’histoire du nucléaire civil depuis l’accident de Tchernobyl en 1986. 1. Séisme et tsunami au Japon en 2011. Catastrophes de Tchernobyl et Fukushima: les 7 différences 30 ans après, l'accident nucléaire de la centrale de Tchernobyl en Ukraine reste évalué comme le pire jamais arrivé.
Celui provoqué par le tsunami au Japon, il y a 5 ans, est pourtant classé au même niveau de gravité. Causes, gestion, communication... Plusieurs points les opposent. Un fort séisme au Japon ravive le souvenir de la catastrophe de 2011. L’épicentre du tremblement de terre, qui a été ressenti jusqu’à Tokyo, était situé au large de Fukushima. L’alerte a été levée après un raz de marée qui a atteint un mètre. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance) Au Japon, un violent séisme de magnitude 7,4 a brièvement ravivé, mardi 22 novembre, le souvenir de la catastrophe du 11 mars 2011.
Survenu à environ 73 km au large des côtes du département de Fukushima (nord-est du Japon) à 5 h 59, heure locale, le tremblement de terre a secoué une large part de l’est de l’archipel et jusqu’à Tottori dans l’ouest. A 14 heures, les autorités dénombraient déjà 34 répliques.