Le pétrole de l’Ouest canadien coule vers Montréal. Malgré la controverse, Enbridge commence finalement les livraisons de pétrole de l’Ouest à Montréal par l’oléoduc 9B, qui traverse notamment des cours d’eau et des zones résidentielles de la région, a appris Le Devoir. À terme, 300 000 barils de brut couleront dans le tuyau construit en 1975. Une partie de ce pétrole sera transportée par navires sur le Saint-Laurent, pour alimenter la raffinerie de Valero, à Lévis. Selon ce que précise un avis « aux résidents » transmis par la raffinerie Valero, propriété d’Ultramar, « le processus d’inversion de la canalisation 9B d’Enbridge a été complété ».
La raffinerie Jean-Gaulin devrait donc recevoir sous peu du pétrole de l’Ouest à ses installations situées sur la rive-sud du Saint-Laurent, à Lévis. « Ce faisant, des activités de transport de pétrole brut léger auront lieu entre Montréal-Est et le terminal maritime de la raffinerie Jean-Gaulin de Lévis », précise d’ailleurs la note.
Pipeline de 1975 Secteurs densément peuplés. Montréal a protégé ses prises d'eau en cas de déversement pétrolier. « C'est une mesure de prévention qui a été prise », résume Chantal Rouleau, élue responsable de l'eau au sein de l'administration Coderre. Un nouveau règlement adopté par Québec a imposé aux villes d'évaluer les risques planant sur leurs prises d'eau et de prendre des mesures de mitigation. Avec l'accroissement du transport de produits pétroliers par trains et l'inversement du flot dans l'oléoduc 9B, Montréal a jugé que ses prises d'eau étaient à risque d'un déversement d'hydrocarbures. « Ce sont des éléments très dangereux pour une prise d'eau.
Si du pétrole entre à l'intérieur du système, on a un problème à long terme », dit Babak Herischi, directeur de l'eau potable à la Ville de Montréal. Temps de réaction Le système de filtration des eaux est principalement composé de sable et est ainsi particulièrement sensible à la contamination par les hydrocarbures. Des capteurs ont donc été déployés à des endroits stratégiques pour détecter la présence d'hydrocarbures. Tunnel de protection. Les glaces repoussent le projet de gaz naturel liquéfié vers Gaspé. Maine stops providing details of oil-by-rail shipments to public. Couillard vante la valeur naturelle d’Anticosti. Le gouvernement refuse toujours de mandater le BAPE pour qu’il évalue les impacts de l’exploitation pétrolière sur Anticosti, mais le premier ministre, Philippe Couillard, a tout de même qualifié cette île de « milieu naturel unique au Québec » jeudi à l’Assemblée nationale.
Québec solidaire réclame donc l’arrêt des travaux d’exploration en cours. « Lorsque j’étais chef de l’opposition officielle, on se souviendra que je m’étais fortement opposé au projet pour lequel le Parti québécois avait tant d’enthousiasme », a réitéré le chef libéral, en référence à la décision du gouvernement Marois de financer à même les fonds publics des forages pétroliers sur l’île. « Dans ce milieu naturel unique au Québec, a ajouté M.
Couillard au cours de la période des questions, nous sommes pris avec un contrat qui a été signé par l’État du Québec, avec des pénalités importantes liées audit contrat signé par les gens qui, aujourd’hui, disent qu’ils sont des grands leaders dans l’environnement. Pas de BAPE. Couillard enterre (presque) Anticosti. Le premier ministre du Québec n’a aucun enthousiasme pour l’exploitation pétrolière à l’île Anticosti et s’il n’en tenait qu’à lui, il n’aurait jamais signé le contrat d’exploration qui devrait permettre bientôt aux compagnies pétrolières de faire de la fracturation. En voyage à Paris où il fait de nombreuses rencontres à la Conférence de l’ONU sur le climat, Philippe Couillard a affirmé plus que jamais que la seule raison pour laquelle cette exploration se poursuit, c’est afin d’éviter aux Québécois les pénalités prévues en cas de rupture du contrat. « Anticosti, moi je n’ai rien à voir avec ce projet-là, a-t-il déclaré.
Je l’ai trouvé à mon arrivée. J’aurais préféré ne pas le trouver parce que je m’étais opposé à ce projet quand j’étais dans l’opposition. [...] Le premier ministre tient d’ailleurs à faire savoir aux entreprises pétrolières qu’il n’a « aucun enthousiasme pour les hydrocarbures » et que « l’avenir du Québec ne repose pas dans les hydrocarbures. Couillard se dissocie du projet pétrolier sur Anticosti. Couillard se dissocie du projet pétrolier sur Anticosti Philippe Couillard tente de clouer le cercueil du projet d'exploitation des hydrocarbures sur l'île d'Anticosti.
À la Conférence sur les changements climatiques à Paris, la COP 21, samedi, le premier ministre a condamné le projet et s'en est vigoureusement dissocié, même si des entreprises sont actuellement en phase d'exploration des ressources sur l'île du fleuve Saint-Laurent. Ce projet pourrait rapporter une manne possible de 650 millions par an pour l'État pendant 75 ans. « S'il vous plaît, arrêtez de dire que je suis le promoteur d'Anticosti, cela fait plusieurs fois que je dis que ce n'est pas mon projet, je suis tanné », a-t-il lancé dans une conférence de presse, sur un ton irrité.
Il répondait à une question d'une journaliste sur la cohérence de son gouvernement, qui vante sur la scène internationale ses efforts en matière d'environnement, tout en laissant des projets économiques liés aux hydrocarbures suivre leur cours. M. Couillard prédit la fin du recours au gaz naturel. Après avoir tenté enterrer les projets d’exploitation des hydrocarbures à l’île d’Anticosti, le premier ministre Philippe Couillard prédit maintenant la réduction draconienne, voire la fin du recours au gaz naturel d’ici à 2050.
Le premier ministre a indiqué que le gaz naturel n’était qu’un « élément de transition » vers une économie « décarbonisée ». Il compte sur des avancées technologiques plus rapides que prévu pour y arriver. À Paris pour assister à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, la COP21, M. Couillard avait d’abord, samedi, condamné les projets d’exploitation des hydrocarbures en cours actuellement à l’île d’Anticosti, une île qui recélerait d’ailleurs d’immenses réserves de gaz naturel. Il a aussi évoqué les projets de distribution de gaz naturel sur la Côte-Nord et en Gaspésie. Mais du même souffle, M. Protocole Le Québec doit ainsi se conformer aux objectifs d’un protocole auquel il adhère, le Under 2 MOU. M. L’exploration suit son cours sur Anticosti. Les sites où seront menés en 2016 des forages avec fracturation sur l’île d’Anticosti ont été choisis, a appris Le Devoir.
Ces travaux, les premiers du genre dans l’histoire du Québec pour la recherche de pétrole, sont réalisés grâce à des fonds publics et doivent servir à confirmer le potentiel commercial d’exploitation d’énergies fossiles sur l’île. Pendant que le premier ministre Philippe Couillard répète au sommet sur le climat de Paris qu’il n’a « rien à voir » avec le projet d’exploration sur Anticosti, la coentreprise dans laquelle son gouvernement est le principal bailleur de fonds a déjà désigné les trois secteurs de l’île où auront lieu les forages avec fracturation hydraulique l’an prochain. Interpellé par Le Devoir, Pétrolia a confirmé que les sites visés par ces forages ont effectivement été choisis, à la suite des 12 forages menés en 2014 et 2015. La pétrolière n’a pas voulu préciser les zones désignées, disant vouloir d’abord informer ses « partenaires et la communauté ». Des manifestants bloquent l'inversion du flux de l'oléoduc 9B d'Enbridge à la frontière de l'Ontario et du Québec.
Des manifestants s’enchaînent à une valve du pipeline de la ligne 9B. Des opposants au transport de pétrole brut de l’Ouest vers Montréal par le pipeline 9B d’Enbridge ont occupé ce lundi un site d’Enbridge où se trouve une valve de cet oléoduc, près de la frontière entre le Québec et l’Ontario. Les manifestants ont reçu, sur l’heure du midi, un avis d’expulsion.
Mais au moment de mettre en ligne, trois personnes étaient toujours enchaînées aux installations d’Enbridge, à Ste-Justine-de-Newton. « La mise en service de cet oléoduc malgré l’opposition de la population aux sables bitumineux et la promesse du nouveau gouvernement fédéral de remplacer le processus d’évaluation des projets d’oléoducs, est inacceptable », ont-ils fait valoir dans un communiqué émis en matinée lundi. « Il est inacceptable qu’Enbridge puisse aller de l’avant avec le renversement du flux de la ligne 9B alors que les communautés le long du tracé n’ont pas reçu les plans d’urgences nécessaires, a dit Jean Léger, citoyen des Basses-Laurentides. Pipeline actif. Le développement pétrolier et gazier d'Anticosti toujours à l'étude, dit Arcand | MARTIN CROTEAU | Politique québécoise. En fin de semaine, M. Couillard s'est vigoureusement dissocié du projet d'exploitation pétrolière sur Anticosti en marge de la Conférence sur les changements climatiques de Paris.
Puis, 24 heures plus tard, il a prédit la réduction draconienne, voire la fin de l'utilisation du gaz naturel. Les commentaires du premier ministre sont survenus alors que Québec mène une étude environnementale stratégique (EES) sur le développement pétrolier et gazier de l'île d'Anticosti. Une étude qui suivra son cours, a indiqué le ministre Arcand mercredi. «On a un contrat avec les entreprises, a-t-il dit. Jusqu'ici nous respectons ce contrat et nous allons continuer de faire le travail qui est nécessaire pour que toutes les données nécessaires par rapport à l'île d'Anticosti soient connues.» Le ministre a semblé tempérer les critiques de M. «Le premier ministre est dans une conférence sur les changements climatiques, a indiqué M. Des groupes demandent à Justin Trudeau de stopper le transport de pétrole. Des groupes sociaux et des représentants autochtones demandent à Justin Trudeau de suspendre l’approbation de l’inversion du flux dans le pipeline 9B d’Enbridge, qui transporte du pétrole de l’Ouest jusqu’à Montréal, à raison de 240 000 barils de pétrole par jour.
Dans une lettre adressée directement au premier ministre, ils condamnent le feu vert accordé par l’Office national de l’énergie (ONE), tout en rappelant que M. Trudeau a promis de réviser les façons de faire de l’organisme. Selon eux, l’approbation du fédéral a été « imposée » par « un organisme réglementaire non-élu, composé d’acteurs biaisés provenant de l’industrie qui priorise les buts et objectifs de cette industrie ».
Cette coalition de groupes de citoyens et de groupes environnementaux estime que l’inversion du flux de pétrole dans l’oléoduc d’Enbridge représente des risques pour la population. Montréal et Québec L’essentiel de la portion québécoise de l’oléoduc a donc été exclu des tests exigés. Exploration pétrolière: des travaux reprennent à Saint-Léon-le-Grand. Le pétrole d'Enbridge sur le fleuve ce week-end. Pipeline inversé d'Enbridge : début du transport de pétrole sur le fleuve Saint-Laurent. Le navire du côté tribord regardant vers l'avant Photo : Groupe Desgagnés Un premier navire transportant du pétrole en provenance du pipeline inversé d'Enbridge doit emprunter le fleuve Saint-Laurent, lundi, en partance de Montréal et en direction de Lévis, sur la rive-sud du Saint-Laurent près de Québec.
Le bateau se rendra à la raffinerie d'Énergie Valéro, dans le secteur de Saint-Romuald. Après plusieurs contestations et manifestations, Enbridge a commencé à faire couler son pétrole vers Montréal à la fin de novembre. La ligne 9B acheminera des pétroles bruts de l'Ouest canadien. L'initiative a de nombreux opposants, notamment la députée de Québec solidaire, Manon Massé. Mme Massé accuse le gouvernement Couillard de complicité dans le développement des sables bitumineux de l'Alberta. Elle soutient qu'Enbridge et les autres multinationales du pétrole piétinent les droits de la population avec un seul objectif en tête, celui d'augmenter leurs profits. Le pétrole de la ligne 9B sur le fleuve. Un premier navire transportant du pétrole en provenance du pipeline inversé d’Enbridge doit emprunter le fleuve Saint-Laurent lundi en partance de Montréal et en direction de Lévis, sur la Rive-Sud, près de Québec.
Le bateau se rendra à la raffinerie d’Énergie Valéro, dans le secteur de Saint-Romuald. Après plusieurs contestations et manifestations, Enbridge a commencé à faire couler son pétrole vers Montréal à la fin du mois de novembre. La ligne 9B acheminera des pétroles bruts de l’Ouest canadien. L’inversion a de nombreux opposants, notamment la députée de Québec solidaire Manon Massé. Elle soutient qu’Enbridge et les autres multinationales du pétrole piétinent les droits de la population avec un seul objectif en tête, celui d’augmenter leurs profits.
Après le gaz de schiste. Après le gaz de schiste. Une demi-douzaine de pays ont exploré leur potentiel en hydrates de gaz, mais peu ont fait des tests de production. Le Canada en fait partie. L’extraction d’hydrates de gaz a-t-elle commencé en 1980 au réservoir de Messoyakha, dans le nord de la Sibérie ? Oui, répond le géologue russe qui a le premier identifié les gisements naturels d’hydrates de gaz, Youri Makogon. Après une interruption de l’exploitation du gisement de gaz naturel conventionnel entre 1978 et 1980, les ingénieurs soviétiques se sont rendu compte que la pression avait augmenté dans le réservoir de gaz. La seule explication possible, selon M. Le Canada est à l’avant-plan de la recherche sur les hydrates de gaz terrestres. Dans le cadre de recherches sur les sources hydrothermales, des fuites d’eau chaude générant des écosystèmes uniques au monde, des géophysiciens canadiens ont découvert la présence d’hydrates de gaz dans les fonds environnants.
L'hydrofracturation a bel et bien causé un séisme en C.-B. La Presse CanadienneFORT ST. JOHN La Commission du pétrole et du gaz de la Colombie-Britannique a confirmé, mardi, que des activités de fracturation hydraulique avaient provoqué un tremblement de terre d'une magnitude de 4,6 en août. Il s'agit du plus important séisme lié à l'industrie à s'être produit dans la province. Selon la Commission, une enquête a permis de déterminer que le tremblement de terre survenu le 17 août dans le nord-est de la Colombie-Britannique avait été causé par l'hydrofracturation. Elle a précisé que les séismes d'une magnitude de 4,6 ne causaient habituellement qu'une brève secousse à la surface et ne représentaient pas un danger pour la population et l'environnement.
L'entreprise détenait le précédent record du plus important séisme provoqué par la fracturation hydraulique en Colombie-Britannique avec une secousse d'une magnitude de 4,4 survenue en 2014. L’hydrofracturation a causé un séisme de 4,6. Fort St. John — La Commission du pétrole et du gaz de la Colombie-Britannique a confirmé, mardi, que des activités de fracturation hydraulique avaient provoqué un tremblement de terre d’une magnitude de 4,6 en août. Il s’agit du plus important séisme lié à l’industrie à s’être produit dans la province. Selon la Commission, une enquête a permis de déterminer que le tremblement de terre survenu le 17 août dans le nord-est de la Colombie-Britannique avait été causé par l’hydrofracturation. Elle a précisé que les séismes d’une magnitude de 4,6 ne causaient habituellement qu’une brève secousse à la surface et ne représentaient pas un danger pour la population et l’environnement.
Progress Energy, qui appartient à la société malaisienne Petronas et doit produire du gaz naturel liquéfié (GNL) qui sera exporté depuis la côte Ouest de la province grâce au projet GNL Pacific Northwest, a suspendu ses activités à la suite du tremblement de terre, qui a eu lieu à 114 kilomètres de Fort St. Un autre changement de ton sur Anticosti.
TransCanada présente la version finale de son projet de pipeline. TransCanada revoit son tracé au Québec. Anticosti: Couillard évoque un retrait du gouvernement des projets d'exploration | Alexandre Robillard | Politique québécoise. Québec et Pétrolia s’affrontent sur Anticosti. Des rivières à risque pour le pipeline. SoCal Gas Ordered to Relocate Residents Due to Gas Leak in Porter Ranch (article diffusé le 20 nov. 2015) Des milliers de Californiens relogés après une fuite de gaz massive. Etats-Unis : une immense fuite de méthane pollue une partie de la Californie. Methane leak in California a 'major catastrophe'