Jeune homme à la fenêtre (wikipédia) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ce tableau représente de dos René Caillebotte[1],[2], l'un des frères de l'artiste (il mourut à peine quelques mois plus tard), debout à la fenêtre devant un balcon de l'hôtel particulier familial, 77 rue de Miromesnil, donnant au loin sur le boulevard Malesherbes en oblique[3]. C'est une œuvre de jeunesse qui témoigne de l'intérêt de l'artiste pour le réalisme urbain et de ses recherches sur la perspective. Ce thème d'un personnage représenté de dos à la fenêtre est fréquent dans la peinture, notamment dans la peinture romantique allemande[4]. Pourtant ce tableau de Caillebotte diffère des romantiques : l'homme ne regarde pas la nature, mais jette un regard sur une scène urbaine située en bas. Ce tableau a été présenté à l'exposition des impressionnistes de mars 1876 avec sept[5] autres travaux de Caillebotte dont le fameux tableau aujourd'hui conservé au musée d'Orsay, Les Raboteurs de parquet, refusé au Salon de 1875.
Jeune homme à sa fenêtre. Gustave Caillebotte (wikipédia) Caillebotte (1878) signature Gustave Caillebotte, né à Paris le 19 août 1848 et mort à Gennevilliers le 21 février 1894, est un peintre français, collectionneur, mécène et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882.
Biographie[modifier | modifier le code] Le Parc de la propriété d'Yerres (1875), coll. part. En 1875, son tableau Les Raboteurs de parquet est refusé au Salon, le sujet heurtant par son extrême quotidien — c'est aujourd'hui l'une de ses œuvres les plus célèbres présentées au musée d'Orsay. Gustave Caillebotte (moreeuw.com) Gustave Caillebotte Le peintre français Gustave Caillebotte naît le 19 août 1848 à Paris.
Il décède à Gennevilliers le 21 février 1894. Son père, Martial Caillebotte, originaire de Normandie et né en 1799, a épousé en troisièmes noces Céleste Daufresne, née en 1819 à Lisieux. Il possède une entreprise prospère, qui fabrique des lits et des couvertures pour l’armée. Gustave a déjà un demi-frère, Alfred (1834-1896), né d'une première union de son père et qui sera ordonné prêtre en 1858. Le 6 octobre 1858, Gustave entre au lycée Louis-le-Grand, pensionnat de Vanves. Le 15 janvier 1866, Martial Caillebotte père achète à la Ville de Paris une parcelle dans le VIIIe arrondissement, à l'angle des rues de Miromesnil et de Lisbonne, où il fait construire un hôtel particulier de trois étages.
Gustave Caillebotte (artliste.com) Gustave Caillebotte (impressionniste.net) En 1873, il hérite de la grande fortune de son père et sera financièrement indépendant pour le restant de ses jours.
Riche et généreux, Caillebotte aidera financièrement tout au long de sa vie ses amis impressionnistes en leur achetant leurs oeuvres à des prix élevés et en supportant les frais de leurs expositions. Il sera co-organisateur et co-financier des 3ième, 4ième, 5ième et 7ième expositions impressionnistes, auxquelles il participera.
En 1881, il achète une maison avec jardin au Petit-Gennevilliers où il réalisera nombre de ses oeuvres. Horticulteur émérite, il correspond avec Monet à Giverny et crée des orchidées dans ses serres. Personnage aux facettes multiples, Caillebotte est également un régatier qui se passionne pour la vitesse et cherche à perfectionner ses bateaux. Caillebotte fera don, dans son testament rédigé en 1876, de sa collection en ces termes : Caillebotte devait décéder en 1894 d'une attaque d'apoplexie. CAILLEBOTTE et LA CRITIQUE de ZOLA "M. Réalisme en peinture (wikipédia)
Le réalisme est un mouvement artistique apparu en France et en Grande-Bretagne au milieu du XIXe siècle, qui, affirmant sa différence quant au romantisme, se caractérise par une quête du réel, une représentation brute de la vie quotidienne et l'exploration de thèmes sociétaux.
Le réalisme n'est pas une tentative d'imitation servile du réel, et ne se limite pas à la peinture[1]. « Le problème de la représentation du « réel » a toujours été une des plus pressantes préoccupations de la peinture, mais ce fut la notion même de réalité qui changea, de période en période : la réalité spirituelle — non moins vraie que l'autre — l'emportant sur la réalité matérielle, ou inversement. Selon que la forme se vidait de son contenu d'âme, ou, au contraire, tendait à se dématérialiser, le Réalisme prenait plus ou moins d'emprise sur l'art. » — Marcel Brion, Les peintres en leur temps[2] Au sortir du Salon de 1846, Charles Baudelaire écrit : « Académisme, idéalisme, idéalisation.
Réalisme américain. René Caillebotte. 77 rue miromesnil (maps) Jeune homme à la fenêtre.