"Nazis", "collabos", "sale race"... Les journalistes pris pour cible dans les meetings de François Fillon. Jeudi 2 mars, à Nîmes (Gard).
Ce jour-là, la crise politique bat son plein. Qu'importe, 3 500 militants gonflés à bloc sont venus écouter François Fillon, qui vient pourtant de vivre une journée très difficile, rythmée par les défections au sein de son camp. Le carré presse est au milieu de la foule et Ellen Salvi, journaliste à Médiapart en charge de la droite, va vivre un moment "étonnant" : "Il y a eu une vague de sifflets contre les journalistes. " J'ai vu des hommes qui ont l'âge de mon grand-père se lever et me faire des doigts d'honneur, puis mettre leurs doigts dans la bouche pour mimer un vomissement. Ce comportement, s'il n'est pas majoritaire, témoigne néanmoins du climat qui règne désormais dans les meetings du candidat de la droite.
Tous ont en mémoire certaines anecdotes particulièrement marquantes. Et ce monsieur, qui est un soutien de Fillon, me regarde et me dit : 'Collabo'.Aurélie Herbemontà franceinfo "C'était au moment où Fillon est arrivé. Clémentine Vidal-Naquet et Hervé Mazurel - Editions Anamosa. Clovis et la vertu. Depuis vingt ans, la droite instrumentalise le roi des Francs pour revendiquer l’identité chrétienne de la France.
Une lecture problématique pour nombre d’historiens. LE MONDE IDEES | • Mis à jour le | Par Antoine Flandrin Lors du débat qui l’opposait à Alain Juppé le 24 novembre, entre les deux tours de la primaire de la droite, François Fillon s’indignait que, « dans la liste de la dernière instruction donnée par l’inspection générale, on [ait] enlevé Clovis, Jeanne d’Arc ». Faux, ont aussitôt relevé les sites de « fact-checking » (vérification des faits) : le roi des Francs est dans tous les manuels d’histoire de CM1. Et, selon une enquête intitulée Le Récit du commun. D’autant plus que le roi des Francs a rarement été autant mis à l’honneur dans le débat public par la droite et l’extrême droite que depuis 1996. Un bouclier contre la loi pour le mariage homosexuel. "Le meilleur moyen de lutter VS les instrumentalisations de l'Histoire[...] c'est de donner un contenu qui prenne la place" @LarrereMathilde.
Jean-Christophe Victor, "un intellectuel intègre qui n'a jamais transigé" Expert géographe, spécialiste en géopolitique, en relations internationales et anthropologue, Jean-Christophe Victor est décédé mercredi à l'âge de 69 ans.
Il était surtout connu pour avoir créé et présenté Le dessous des cartes, émission hebdomadaire d'Arte qui s'appuyait sur les cartes, l'histoire et la géographie pour "faire comprendre" la géopolitique et les événements actuels. Ses deux dernières émissions étaient ainsi consacrées aux Océans sans poissons et aux Nouvelles de l'Antarctique. Interrogé par L'Express, Pascal Boniface, le directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), a tenu à lui rendre hommage. Que voulait transmettre Jean-Christophe Victorpar-dessus tout? Il voulait faire comprendre aux autres, faire de la pédagogie, rendre explicites et claires au plus grand nombre des choses compliquées.
Qu'a-t-il apporté à la télévision ? C'est lui qui a amené le premier cette matière sur le petit écran. Vient paraître Des soldats noirs dans une guerre de blancs (1914-1922). Une. Accueil > Actualités ultramarines > Vient paraître Des soldats noirs dans une guerre de blancs (1914-1922).
Une (...) Vient de paraître Des soldats noirs dans une guerre de blancs (1914-1922). Une histoire mondiale de Dick van Galen Last aux éditions de l’Université de Bruxelles, "Histoire, conflits, mondialisation", 2015, 292 p. ISBN : 978-2-8004-1583-3 Prix : 25 €.Édité par Ralf Futselaar, avant-propos de Pieter Lagrou et Marc Michel. Traducteur : Paul-Louis van Berg. " La France fut le seul pays belligérant à engager des soldats noirs sur le front européen au cours de la première guerre mondiale. Introduction Table des matières. Charles Martel et la bataille de Poitiers (W. Blanc, C. Naudin) Depuis les années 2000, la figure de Charles Martel et la bataille de Poitiers où en 732, il repousse avec son armée franque les troupes arabo-berbères d'Abd al-Rahmân, sont devenues un enjeu de mémoire et d'instrumentalisation du passé, notamment de la part de l'extrême droite française voire européenne.
Souvenons du « Je suis Charlie Martel » prononcé par Jean-Marie Le Pen au lendemain du massacre de Charlie Hebdo. Deux historiens, William Blanc et Christophe Naudin, reviennent sur l'histoire de cette bataille et analysent son utilisation politique des origines à aujourd'hui. Ils livrent un essai historique complet et nécessaire montrant comment un événement a priori modeste, si ce n'est mineur, de l'histoire de France est devenu un mythe historiographique et identitaire. De Médine à Poitiers Le présent ouvrage se découpe en deux grandes parties.