La France a perdu sa place de cinquième puissance économique mondiale. INFO LE FIGARO - Notre pays a été dépassé en 2014 par le Royaume-Uni, dont le PIB est supérieur au nôtre. Voilà une bien triste nouvelle pour François Hollande et l'orgueil national: «La France, c'est un grand pays ; elle est la cinquième puissance économique du monde», avait affirmé le président de la République le soir de la Saint-Sylvestre lors de ses vœux aux Français.
Le propos se voulait roboratif, «un message de confiance et de volonté», avait-il lui-même annoncé. Hélas, trois fois hélas, au moment même où le chef de l'État rappelait ce fameux classement - une habitude bien ancrée de sa part -, il n'était déjà plus valable. Certes, la France était effectivement «la cinquième puissance économique du monde» encore en 2013. Son PIB (produit intérieur brut), la richesse créée annuellement, la seule mesure de la puissance économique, arrivait au 5e rang, derrière les États-Unis, la Chine, le Japon, l'Allemagne et devant le Royaume-Uni. Le Royaume-Uni historiquement devant la France. Le déficit commercial français se dégrade. Le déficit commercial de la France s'est creusé en août à 5,8 milliards d'euros, ce qui représente la deuxième plus mauvaise performance de l'année après celle de janvier (5,9 milliards), selon un communiqué des douanes paru jeudi 9 octobre.
Ce déficit est publié en même moment que les mauvais chiffres en provenance d'Allemagne, où les exportations ont affiché en août leur plus fort recul depuis janvier 2009. L'aggravation du déficit commercial français s'explique par un recul des exportations (– 1,3 % par rapport à juillet) plus prononcé que celui des importations (– 0,6 %), selon les douanes, qui précisent qu'en données cumulées, depuis le début de l'année, la France accuse désormais un déficit commercial de 40,3 milliards d'euros.
Par secteurs d'activité, les douanes ont constaté en particulier une « forte contraction » pour l'un des rares soldes excédentaires, celui des produits chimiques, en raison « d'une hausse des importations combinée à une baisse des exportations ». Le lent déclin de la France. 1. La crise perpétuelle La crise récente est née de l’éclatement des bulles financières, de l’immobilier et des produits dérivés. Elle met à mal le système bancaire mondial. La destruction monétaire massive a assommé la demande des ménages, elle a ensuite mis en péril l’industrie par l’augmentation des stocks et sous utilisation des outils de fabrication. La production et l’investissement industriel ont capitulé immédiatement.
Cela produit la crise que nous constatons. Les mêmes experts “ex-pairs” qui ont étés incapable de prévoir la situation sont chargés de nous prédire la durée du phénomène. Il apparaît à l’évidence que leurs performances passées donnent peu de poids a leurs nouvelles prévisions. Il est probable qu’ils pêcheront encore par un excès d’optimisme notable. Les conséquences de cette crise continueront à créer une destruction massive d’emploi avec les drames sociaux collatéraux. Les causes immédiates de la crise ont été largement analysées et commentées. 2. A. B. C. D. 3. A. La France du déclin tranquille. Jean Peyrelevade, ancien conseiller du gouvernement de Pierre Mauroy et ancien président du Crédit Lyonnais, livre un constat sans appel: «Nous sommes en train de consommer les derniers restes d'une prospérité passée.» Comment se dessine l'avenir du pays? Une longue décennie de croissance anémique, de chômage persistant, d'horizon bouché pour les jeunes.
Une «japonisation». Les élections verront, à Paris comme à Tokyo, les gouvernements valser les uns après les autres, sans que cela ne change jamais rien au lent délitement. Le déclin, dans un climat débilitant de débats dérisoires sur la TVA du parc Astérix ou sur l'heure à laquelle DSK est arrivé chez lui place des Vosges. Aux yeux d'une majorité de Français et de la classe politique, rien ne paraît encore si grave. D'où l'idée entendue qu'il faut souhaiter une franche récession. Le mensonge des délocalisations Espérons que nous l'éviterons. Le mal a trois racines: la dette, la perte de compétitivité et l'Europe. Eric Le Boucher. «La France est passée de l’idée de déclin à celle de décadence» Avant la Grande Guerre, la France ne doute pas qu’elle est une grande puissance. Depuis, ce sentiment de rayonnement a chuté, au point d’avoir apporté un mot nouveau au dictionnaire - le déclinisme - pour désigner la résignation face à un recul inéluctable.
Une vogue toujours montante, selon l’historien Robert Frank, qui vient de publier une réédition augmentée de son premier ouvrage sur le sujet (paru en 1994) : la Hantise du déclin. Une angoisse très française qui montre un pays obsédé, depuis la défaite de 1940 et la décolonisation, par l’idée de retrouver son rang. Notamment grâce à l’Europe, envisagée comme tremplin. Les scores de Marine Le Pen tiennent pour beaucoup à cette méfiance permanente dans l’Hexagone. Manuel Valls aime achever ses discours par un couplet sur la grandeur de la France qui frise le ridicule. Depuis quelques années, on assiste à un renforcement de ce genre de déclarations. C’était déjà le cas en Bosnie avec Mitterrand. Comme une illusion à entretenir ? Gilles Le Blanc "Il n'y a pas de déclin de l'industrie en France" Gilles Le Blanc, directeur du centre d'économie industrielle et professeur à l'école des Mines de Paris, a réalisé une étude ambitieuse sur l'industrie dans l'économie française ces vingt-cinq dernières années.
Et remet en cause beaucoup d'idées reçues. « L'Usine Nouvelle » : Quels sont les objectifs de votre étude ? Gilles Le Blanc : Il est indispensable de redéfinir ce qu'est aujourd'hui l'industrie en France, car tout le débat qui semble se rouvrir sur une politique industrielle, sur la création de pôles de compétitivité, démarre à partir d'hypothèses qui ne sont plus vraies. L'industrie présente un nouveau visage, de nouvelles caractéristiques. La représentation collective que l'on s'en fait est erronée. Son poids dans l'économie, son rôle social, doivent être réévalués. « L'UN » : Quelles sont ces idées fausses ?
GLB : Tout d'abord, en terme de valeur ajoutée, ou même d'emploi, l'industrie n'a pas connu une baisse aussi forte que l'on croit. . « L'UN » : Ce n'est pas ce qui est fait ? Le déficit commercial français se réduit, petit à petit. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Claire Guélaud Le déficit commercial français s’est réduit en 2014, pour la troisième année consécutive.
Après avoir battu des records historiques en 2011 (- 74,5 milliards d’euros), le solde a été ramené à - 53,8 milliards d’euros fin décembre, soit une baisse de 7 milliards d’euros (11,5 %) par rapport à 2013, selon les statistiques des douanes, rendues publiques vendredi 6 février. Il y a donc du mieux, même si, en valeur absolue, le montant du déficit commercial français fait pâle figure comparé à l’excédent allemand : en 2013, celui-ci avait crevé tous les plafonds et frisé les 200 milliards, son plus haut niveau depuis 1950.
Le dernier excédent commercial annuel français remonte à… 2002. Les parts de marché mondiales de la France se sont stabilisées à 3,1 % des échanges mondiaux, grâce notamment à l'augmentation des exportations vers la Chine et la Corée du Sud et malgré un repli des ventes vers le Brésil, l'Inde, la Russie et la Turquie.