Il y a 49 ans, Mandela était condamné à la prison à perpétuité. Le 12 juin 1964, Nelson Mandela, alors âgé de 45 ans, a été condamné pour «sabotage» avec huit autres militants et sympathisants du Congrès national africain (ANC), engagés dans la lutte armée contre le pouvoir blanc.
Sept d'entre eux avaient été arrêtés près d'un an plus tôt dans une ferme de Rivonia, au nord de Johannesburg, qui servait de lieu de rencontre secret. Mandela, qui dirigeait le MK - la branche armée de l'ANC -, était déjà sous les verrous depuis août 1962. Mais il a été confondu quand la police a trouvé son carnet sur les lieux. La libération de Nelson Mandela. Le gouvernement d'Afrique du Sud pratique la séparation de ses habitants en fonction de leur couleur de peau, c'est le régime de l'apartheid, qui sévit depuis le début du siècle et s'est renforcé après 1945.
Nelson Mandela s'oppose à cette ségrégation : arrêté en 1963, il est accusé de complot contre le régime pour renverser par la violence le gouvernement de Pretoria. Nelson Mandela : « La lutte, c’est ma vie » Nelson Mandela, 1964: 'I am prepared to die' - audio recording of speech at sabotage trial. L’Apartheid. Les origines Le régime de l’apartheid n’a pas été instauré du jour au lendemain.
Les conflits entre les Blancs et les Noirs ont existé dès les premiers jours de la colonisation, mais c’est officiellement en 1911 que la première loi ségrégationniste a été mise en place. Cette Loi sur les mines et les chantiers limitait les droits des Noirs en matière d’emploi. Plusieurs autres lois limitant les droits des Noirs et des Métis sont adoptées dans les années suivantes.
En 1948, l’United Party est élu en prônant le véritable apartheid. La politique de l’apartheid. Un défenseur des droits de l’Homme — Nelson Mandela. Nelson Mandela, l’un des symboles de la lutte pour les droits de l’Homme le plus connu de notre époque, est un homme dont le dévouement à la liberté de son peuple a inspiré les défenseurs des droits de l’Homme du monde entier.
Né au Transkei, en Afrique du Sud, fils d’un chef tribal, Mandela a reçu un diplôme universitaire et un diplôme de droit. En 1944, il s’est joint au congrès national africain (ANC) et a activement travaillé pour abolir la politique d’apartheid du parti au pouvoir. Jugé pour ses actions, Mandela a déclaré : « J’ai lutté contre la domination blanche et j’ai lutté contre la domination noire. J’ai chéri l’idéal d’une société démocratique et libre dans laquelle toutes les personnes vivent ensemble en harmonie et avec des chances égales.
C’est un idéal pour lequel je souhaite vivre et que j’espère accomplir. . « Si vous parlez à un homme dans une langue qu’il comprend, cela va à sa tête. Le récit de Nelson Mandela. Le combat de Nelson Mandela. Le regime de l'apartheid. L'Apartheid en Afrique du Sud. L’Afrique du Sud avant l’Apartheid Colonisation de l’Afrique du Sud L’Afrique du Sud a d’abord été colonisée par les Hollandais.
À leur arrivée au 17e siècle, plusieurs groupes différents occupaient le territoire. Les colons hollandais, surnommés les Boers, prenaient possession du territoire. C’est d’ailleurs de la langue des Hollandais que l’afrikaans est née. Mandela : les discours entrés dans l'Histoire. Vingt ans après l'apartheid, l'égalité se fait toujours attendre en Afrique du Sud.
Bien que des études récentes aient montré que les politiques menées par le gouvernement de l'ANC, le parti au pouvoir depuis 1994, ont contribué à réparer certaines injustices, les progrès sont terriblement lents... et inégaux.
En 1998, le président Thabo Mbeki disait que l'Afrique du Sud était «un pays de deux nations». Le Canada et l'apartheid : ni noir, ni blanc. Date de diffusion : 8 août 1976 Quand la journaliste Denise Bombardier lui demande ce qui s'est passé à Soweto en juin 1976, Louis Busson, directeur des services français de la radio sud-africaine semble un peu agacé.
Selon lui, il y n'a pas eu d'événements à Soweto, seulement du grabuge causé par quelques jeunes étudiants se révoltant, comme tous les jeunes, contre l'ordre établi. Le 16 juin 1976, des milliers de jeunes se rassemblent près de l'école Orlando, dans le south-western township (Soweto) de Johannesburg. Ils manifestent contre l'utilisation de l'afrikaans comme seconde langue d'enseignement, au même titre que l'anglais. La foule de jeunes, dont certains ne sont même pas encore adolescents, se retrouvent devant une cinquantaine de policiers.
Vingt-trois personnes sont tuées, dont un Blanc, le sociologue Melville Edelstein, qui tentait d'empêcher la police de tirer sur la foule et qui fut pris dans le feu croisé des pierres des manifestants et des balles des forces de l'ordre.