Les débuts de la Terreur. Contexte historique L’historiographie révolutionnaire, très développée au XIXe siècle bien qu’elle prît souvent la forme des opinions professées par ses auteurs, qu’ils soient de gauche (Michelet) ou de droite (Taine), passa rapidement dans l’iconographie sous forme d’événements extraits de leur contexte.
Les sujets de Mademoiselle Cazotte et de la princesse de Lamballe en sont des exemples bien connus. Ils se situent au moment de la chute de la monarchie (10 août 1792) et des terribles massacres de septembre. Les élections à la Convention se sont soldées par la proclamation de la République, le 21 septembre, au lendemain de la victoire de Valmy. Le temps des Révolutions - Henri de La Rochejaquelein( 30 août 1772 - 28 janvier 1794) 1793-1795 - Les guerres de Vendée. Le dimanche 10 mars 1793, à Paris, l'assemblée de la Convention recourt à la levée en masse autoritaire de 300 000 hommes dans tout le pays, pour faire face au retour en force des armées européennes coalisées contre la France révolutionnaire.
La levée en masse entraîne dès le lendemain le soulèvement des paysans vendéens qui, jusque-là indifférents à l'agitation parisienne, ne supportent pas qu'on leur demande de verser leur sang pour une cause qu'ils exècrent. C'est le début de longues épreuves qui feront au total plus de cent mille victimes, laissant l'ouest vendéen exsangue. 21 janvier 1793 - Exécution de Louis XVI. Louis XVI (38 ans) est exécuté le 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution (aujourd'hui place de la Concorde), en homme digne et courageux.
Ce « roi par la grâce de Dieu » devenu après la première phase de la Révolution « roi des Français » paie de sa vie sa «trahison» de la monarchie constitutionnelle. La sanction d'une trop grande faiblesse Le courage ultime du roi efface quelque peu le souvenir des faiblesses, des erreurs et des faux-semblants qui ont jalonné son règne et celui de son prédécesseur, entraînant l'Ancien Régime à sa perte. Du rappel des Parlements à la déclaration de guerre à l'Autriche, en passant par le renvoi du contrôleur général des Finances Turgot, qui s'était attiré l'hostilité des privilégiés, et le sabotage de la tentative de monarchie constitutionnelle, différents actes témoignent de l'inconstance et du manque d'autorité du roi. Marat, martyr de la Révolution. Contexte historique Jean-Paul Marat est l’une des figures emblématiques de la Révolution dont il incarne l’ « extrême gauche ».
Sa célèbre phrase « rien de superflu ne saurait appartenir légitimement, tandis que d’autres manquent du nécessaire » traduit le fond de sa pensée sociale. Manon Roland. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Manon Roland, née Jeanne Marie Philipon[1], plus connue sous le nom de Madame Roland, née le à Paris[2], et guillotinée dans la même ville le , est une salonnière française. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance[modifier | modifier le code] À sa demande, elle fut placée en mai 1765 au couvent des Augustines de la Congrégation de Notre-Dame, rue Neuve-Saint-Étienne, et s'y lia d'amitié avec Sophie et Henriette Canet originaires d'Amiens. 20 septembre 1792 - Modeste canonnade à Valmy. Le 20 septembre 1792, à Valmy, la Révolution française est sauvée in extremis de l'invasion étrangère.
Après la journée du 10 août et l'emprisonnement du roi Louis XVI, les Prussiens ont envahi sans difficulté l'est de la France. Le 23 août, la garnison de Longwy capitule sous la pression de la population effrayée par les bombardements du colonel Tempelhof, un célèbre artilleur prussien. Le 2 septembre, Verdun capitule à son tour presque sans résistance. L'Europe contre la Révolution Cliquez pour agrandir. La mort de Bara. Contexte historique Né en 1779, Joseph Bara est le fils du garde-chasse du seigneur de Palaiseau.
Alors que ses deux frères aînés, engagés dans les armées républicaines, sont envoyés aux frontières, Joseph, lui, part en Vendée et sert (tambour ? Hussard ? Ordonnance ?) La Mort du jeune Bara. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Mort du jeune Bara. La Mort du jeune Bara (ou Joseph Bara, ou la mort de Bara) est une peinture inachevée de Jacques-Louis David peinte en 1794. Le tableau représente Joseph Bara jeune tambour de l'armée républicaine, tué par des vendéens. Il est érigé en héros et martyr de la Révolution, l'œuvre de David participe à cette célébration. Le tableau fait partie avec la Mort de Marat, et Les Derniers moments de Michel Lepeletier d'une série consacrée aux martyrs de la République. 27 juillet 1794 - Arrestation de Robespierre. La dictature de Maximilien de Robespierre prend brutalement fin le 27 juillet 1794.
Selon le calendrier révolutionnaire, ce jour est le 9 thermidor An II de la République française. Le président du Comité de Salut public et ses proches sont arrêtés après un an de pouvoir sans partage. Une arrestation turbulente. Robespierre (1758 - 1794) - L'Incorruptible. Le 31 mars 1790, Maximilien de Robespierre est élu président du Club des Jacobins.
C'est ainsi que le futur dictateur sort de l'anonymat des 1139 députés de l'Assemblée Constituante. Un jeune homme solitaire Le jeune avocat d'Arras (31 ans) a eu jusque-là une vie très effacée. Fils d'un avocat d'Arras, qui appartient à la petite noblesse de robe, il a perdu très tôt ses parents et a été élevé par son grand-père maternel, un brasseur d'Arras, prospère et pieux. Garçon solitaire au sourire rare, il effectue des études au collège des Oratoriens d'Arras et au lycée Louis-le-Grand, à Paris. 10 juin 1794 - La Grande Terreur. Par le décret du 22 prairial An II (10 juin 1794), l'assemblée de la Convention réduit les procès révolutionnaires à une simple formalité. Elle supprime toute défense aux personnes déférées devant le Tribunal révolutionnaire et ne laisse aux jurés de ce tribunal que le choix entre l'acquittement et la mort !
Dès lors, Antoine Fouquier-Tinville, l'accusateur public de ce tribunal d'exception créé le 10 mars 1793, va pouvoir donner toute sa mesure... La chute de la royauté. Contexte historique A l’été 1792, les conflits intérieurs s’aggravent avec les défaites militaires : l’Assemblée crée un camp des Fédérés près de Paris. Le roi y oppose son véto et ne cède pas à la pression populaire. Paris apprend le fameux « manifeste » du duc de Brunswick, généralissime de l’armée coalisée, qui menace maladroitement Paris de subversion totale pour le cas où le roi et sa famille seraient menacés. En réaction, Sans-culottes et Fédérés proposent la déchéance du roi et l’élection d’une Convention au suffrage universel. 10 août 1792 - Chute de la monarchie. Le 10 août 1792, à Paris, des sans-culottes s'emparent du palais des Tuileries. Au terme d'une journée sanglante, le roi Louis XVI et sa famille sont jetés en prison.
C'est la fin de la monarchie française, vieille de près d'un millénaire, et la naissance d'un régime républicain qui ne dit pas encore son nom. Paris s'enflamme Depuis la fuite de Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries, à l'ouest du Louvre, sous la «surveillance du peuple».