UN75 Final Report: Shaping our Future Together. In January 2020, the UN Secretary-General launched the UN75 initiative, not as a celebration, but as the world's largest conversation about current global challenges, and the gap between the future we want and where we are headed if current trends continue.
The Secretary-General saw UN75 as an opportunity for the UN to listen to the people it serves and identify their priorities and suggestions for enhanced global cooperation. UN75 was initiated to better understand people’s hopes and fears for the future, inviting people everywhere to imagine the future they want and contribute ideas on how to make it a reality, building a better and more sustainable world, for all. Through formal and informal surveys, and dialogues held across the world, the exercise was intended to take stock of global concerns and gain views from across the world on what sort of global cooperation is required. 75e anniversaire de l'ONU. À la tribune de l'ONU, Trump et Macron divergent - Septembre 2018. A l’ONU, Emmanuel Macron appelle à ne pas suivre « la voie de l’unilatéralisme » Un an plus tard, ils ont rejoué le match devant l’Assemblée générale des Nations unies.
L’ordre protocolaire étant toujours le même, le président Emmanuel Macron est monté à la tribune moins d’une heure après son homologue américain, Donald Trump, pour un discours aux tons tour à tour lyriques et dramatiques, dénonçant la « loi du plus fort » et l’unilatéralisme qui conduisent directement, selon lui, « au repli et au conflit ». Deux visions diamétralement opposées réaffirmées par les deux présidents avec encore plus de force qu’en 2017, lors de ce qui était leur première prestation devant les chefs d’Etat, les chefs de gouvernement ou les ministres des affaires étrangères des cent quatre-vingt-treize pays membres. « Nous sommes en train de voir aujourd’hui se déliter le droit international, toutes les formes de coopération, comme si de rien n’était, par peur, par complicité. Moi, je ne m’y résous pas », a-t-il conclu, salué par des applaudissements nourris.
. « Les responsables sont ici » La défenestration de Prague - Invitation au voyage (04/05/2021) Fr-fr.facebook. Carte : La guerre de Trente Ans (1618-1648) Emission La Marche de l'histoire - La guerre de Trente ans 1618-1648. Paradoxalement, cette année 2018, on commémore et la fin du premier conflit mondial et le début, en 1618, d’une guerre qui finit par concerner toutes les puissances d’Europe : née d’un conflit institutionnel dans le Saint Empire romain germanique, elle a pris de suite une tournure religieuse qui empêchait sa fin.
Le 24 octobre 1648, sont signés les traités de Westphalie. « Une paix bienvenue, fruit chèrement acquis de trente années d’une guerre débordante de misères » écrira le poète Schiller. Une guerre interminable, un labyrinthe de cruautés… Les Allemands, qui en furent les principales victimes, la considérèrent longtemps comme… la Grande Guerre. La paix de Westphalie en 1648 constitue une date capitale dans l’Histoire de l’Europe. Il fallut, pour y aboutir, d’interminables conciliabules, les uns dans une ville catholique, Munster, les autres dans une ville protestante, Osnabrück. Emission La Fabrique de l'histoire - Histoire de la Guerre de Trente Ans (1618-1648) (épisode 1) Si la Guerre de Trente ans est bien connue et étudiée en Allemagne, aux Pays-Bas et dans les pays d’Europe centrale, elle a en revanche laissé peu de souvenirs dans les mémoires en France, à l’exception de la Lorraine, du Nord ou de la Franche-Comté.
Cette guerre, qui se déclencha à Prague en 1618 et avant de se conclure avec les traités signés à Munster et Osnabrück en 1648, est pourtant fondatrice pour l’histoire de l’Europe puisque c'est sur les décombres de ces trois décennies de conflits religieux et politiques que sont nés les états européens modernes. Si ce n'étaient ses conséquences tragiques, l’élément déclencheur de la Guerre de Trente ans, survenu à Prague, en mai 1618, rappellerait presque une scène de western : la défenestration de deux agents de l’empereur.
Comment une telle « anecdote » a-t-elle pu déclencher une guerre aussi longue et meurtrière ? Qu’est-ce qui explique que cette guerre va sortir de l’espace pragois, bohémien pour gagner progressivement toute l’Europe ? "Les misères de la guerre" Jacques CALLOT - Voir-ou-revoir. Jacques Callot est l'un des grands maîtres de la gravure à l'eau-forte.
Il a traité les sujets historiques, les sujets religieux, et aussi les fêtes, les foires, les personnages pittoresques (les gueux, les balli, les Gobbi - en italien bossus). Parmi ses gravures, les plus connues sont sans doute les "Misères de la guerre", oeuvre étonnante par ses petites dimensions qui n'empêchent en rien la complexité de l'image représentée avec ses paysages, ses foules, ses batailles.
Callot fouille chaque personnage, chaque détail si minuscule soit-il. Les traités de Westphalie. La ratification du traité de Münster de 1648. Contexte historique Une copie pour le Musée de l’Histoire de France Cette toile est la réplique peinte en 1837 par Claude Jacquand d’une œuvre réalisée par Gerard Ter Broch en 1648.
Les traités de Westphalie ont-ils mis en place un nouvel ordre européen ? - Emission La Fabrique de l'histoire. Dans son discours du 27 août dernier devant les ambassadeurs et les ambassadrices rassemblé.e.s à l'Elysée pour leur conférence annuelle, Emmanuel Macron a fait référence à "l'ordre westphalien", né des traités de Westphalie signés à Münster et Osnabrück en 1648 pour mettre un terme à la Guerre de Trente Ans.
S'exprimant au sujet de Donald Trump, le Président de la République a décelé dans l’évolution de l’Amérique un symptôme de « la crise de la mondialisation capitaliste contemporaine et du modèle libéral westphalien multilatéral qui l’accompagne ». Mais que recouvre exactement ce fameux modèle ? Quel régime de coexistence a-t-il dessiné pour les états-nations européens pour les siècles à venir ? Friedrich von Schiller écrit dans son Histoire de la Guerre de Trente Ans (1790) Batailles sanglantes, massacres, fosses communes, viols, scènes d’anthropophagie : que sait-on du niveau de violence réel de cette guerre ?
Que signifie l’expression « tournant westphalien » ? Musiques diffusées. 1648 : La paix de Westphalie - ARTE. 1648 : Westphalie ou la création de l'Europe moderne. Le 24 octobre 1648, les traités de Münster et d’Osnabrück mettent fin à la fameuse Guerre de Trente ans, conflit autant religieux que politique.
Longuement préparée, cette paix dite de Westphalie inaugure une nouvelle ère, celle de l’équilibre des puissances ; elle voit aussi l’émergence des Etats Nations et du principe de souveraineté nationale. Cette paix a ses acteurs et ses génies : Hugo Grotius, Richelieu, Mazarin qui auront eux-mêmes à travers les siècles des élèves tels que Talleyrand, Metternich ou encore Castlereagh... C’est dire que la Paix de Westphalie ne peut être pensée uniquement dans son époque, mais doit au contraire nous inciter à réfléchir sur le temps long car il existe bel et bien un système westphalien qui perdure à travers les âges et dont des hommes d’Etat se sont réclamés tout au long du XXe siècle, du Général de Gaulle à Henry Kissinger.
L’Ordre Westphalien. Rapports de forces et puissances. Éditeur : Editions Complexe (2 mars 2006) Collection : Questions à l’Histoire. 213 pages L’Ordre Westphalien.
Rapports de forces et puissances. Traiter ce sujet suppose que l’on soit en mesure de disposer d’un plan permettant d’aborder les questions soulevées par la problématique. Les Nations Unies après 70 ans d’existence: Les réalisations et les échecs. La Période de La Guerre Froide Il était peut-être inévitable que l’Organisation des Nations Unies n’ait pas été à la hauteur des attentes élevées qui ont suivi sa création.
L’organisation chargée de la sécurité mondiale, telle que le prévoyait la Charte des Nations Unies, basée sur la pérennisation de l’alliance victorieuse contre l’Allemagne nazie, était mort-née en raison de l’émergence rapide du clivage entre l’Union soviétique et ses alliés occi- dentaux. C'est quoi l'ONU ? A quoi sert le Conseil de sécurité de l'ONU ? Les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies sur la sellette. Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité ont été mis, lundi 16 novembre, sur la sellette lors d’un débat organisé par l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) sur l’avenir de cet organe, paralysé par leurs « intérêts concurrents ». « A de nombreuses reprises, le Conseil a failli à sa responsabilité de maintenir la paix et la sécurité internationales », a dénoncé le président de l’Assemblée générale, l’ex-ministre turc Volkan Bozkir, sans donner d’exemples concrets. « Les intérêts concurrents de ses membres et le recours fréquent au droit de veto ont limité l’efficacité du Conseil de sécurité », a-t-il ajouté.
Les cinq membres permanents, seuls à disposer de ce droit, sont les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la France et le Royaume-Uni. « Même dans certaines des crises humanitaires les plus urgentes, le Conseil n’a pas pu apporter une réponse opportune et adéquate. Jean-Pierre Lacroix : au Mali, « il ne faut pas se limiter aux questions sécuritaires » Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du « Monde Afrique » depuis ce lien. Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du « Monde Afrique ».
Douze missions de maintien de la paix et plus de 90 000 casques bleus sont sous sa responsabilité. De retour du Mali où environ 12 000 soldats sont déployés dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), le secrétaire général adjoint des Nations unies aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, souhaite donner à cette mission plus de capacités de réaction.
Au Mali, les casques bleus sont régulièrement visés par les djihadistes. Leur mandat est-il adapté ? Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU : instance utile ou coquille vide ? La 45e session du Conseil des droits de l’homme a débuté le 14 septembre 2020 et se tiendra jusqu’au 6 octobre. Le programme de cette session comporte dix dossiers. Rappelons que le Conseil a une double mission : renforcer la promotion et la protection des droits humains dans le monde ; et examiner des situations de violation de ces droits afin de formuler des recommandations visant à y remédier. Si nul ne peut remettre en cause la noblesse de ces objectifs, l’instance n’en fait pas moins l’objet de nombreuses critiques et controverses, et cela depuis maintenant de nombreuses années. Un fonctionnement complexe Le Conseil des droits de l’homme est un organe intergouvernemental des Nations unies composé de 47 États.
Le Conseil des droits de l’homme a un mandat plus large et dispose de plus d’outils que la Commission des droits de l’homme, créée en 1946 et qu’il a remplacée en 2006. Kofi Annan, une vie au service de la paix. Kofi Annan, une vie au service de l’ONU. Kofi Annan est le premier Secrétaire général de l’ONU à sortir des rangs du personnel de l’organisation : lorsqu’il est élu, il a déjà travaillé 35 ans comme fonctionnaire international à l’ONU, dont il a gravi tous les échelons. Il connaît donc bien l’organisation de l’intérieur. Une formation internationale et une carrière précoce aux Nations unies Né en 1938 au Ghana, il apprend très tôt plusieurs langues : l’anglais, le français et de nombreuses langues africaines. Durant son enfance, son père travaille pour une filiale d’Unilever et la famille déménage souvent à travers le pays, ce qui lui permet de découvrir différents groupes de population du Ghana.
Le jeune Kofi grandit à l’époque de N’Krumah, période enthousiasmante des indépendances. Dominique de Villepin : Kofi Annan "n'hésitait pas à dire son fait aux plus grandes puissances" Kofi Annan était qualifié par certains de "rock star de la diplomatie". Prix Nobel de la paix en 2001, le secrétaire général de l'ONU entre 1997 et 2006 est mort samedi à l'âge de 80 ans, emporté par une maladie.
"Apporter des réponses adaptées". Le Ghanéen était imposé comme l'une des plus grandes figures de la diplomatie internationale. En 2003, il était aux côtés de l'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, au moment où la France refusait d’engager ses troupes dans la guerre en Irak. "Il a cherché tout au long de sa carrière, et en particulier face à la crise irakienne, à apporter des réponses adaptées, n'écartant pas la force mais en ultime recours, mobilisant la communauté internationale et le système des Nations-Unies pour trouver les justes réponses", raconte celui qui était alors ministre des Affaires étrangères, au micro d'Europe 1.
Assumer ses responsabilités. Les grands discours : Dominique de Villepin - Non à la guerre d'Irak. Sierra Leone- Une démocratie fragile. Objectif Espoir - Sierra Leone : 10 ans après la guerre. La guerre froide au prisme des organisations internationales. Une histoire de la guerre froide à partir des organisations internationales qui témoigne de rapports de force sans cesse recomposés. La guerre froide a fasciné les penseurs de la guerre et des relations internationales à l’image de Raymond Aron ou Henry Kissinger.
La menace nucléaire se superpose à une augmentation des guérillas en Asie, Afrique et Amérique latine amenant les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale à déployer une large palette de compétences militaires qui se traduisent par un armement modernisé et des stratégies permettant de répondre autant aux détenteurs de l’arme nucléaire qu’aux adeptes de la guérilla. À cette histoire focalisée sur les conflits armés et les joutes diplomatiques succèdent d’autres récits de la guerre froide.
Ils insistent sur le fait que la période a aussi été celle de tentatives d’organisation du monde afin d’en réguler les déséquilibres et de construire une paix durable. Je ne dirais pas nécessairement plus « égalitaire ».