Documents croquis France. Villes inégales : les défis non résolus de l’espace urbain au XXIe siècle. Documentaire "La France en face" (2013) Banlieues : retour sur 40 ans de politique de la ville. "Dans ma ville on traîne". Visite guidée et habitée de l'aire urbaine de Caen par Orelsan. Aurélien Cotentin naît en août 1982 à Alençon.
A 16 ans, il déménage avec sa famille à Caen. Après des études de management, le jeune homme se lance dans le rap en tant qu'Orelsan. Beaucoup de ses titres insistent sur la dépression et le sentiment de mal-être qui affectent une frange non négligeable de la jeunesse française. Avec "Dans ma ville on traîne », le rappeur propose une description de sa ville de Caen. L'intérêt principal du titre est de rappeler qu'un espace géographique, avant d'être un objet d'étude, reste surtout un lieu de vie, que l'on habite.
Orelsan propose ici une immersion dans les différents espaces constitutifs de l'aire urbaine caennaise. . * "Dans les rues pavées du centre. " La ville-centre concentre les services (commerces, administrations, loisirs, transports, éducation) et les monuments anciens. "Dans les rues pavées du centre, (...) tous les magasins ferment" . * "Tu t'réveilleras sur les bords de la ville. " * Métropole Caen la Mer.
Mayotte : Reportage dans le plus grand bidonville de France. En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville - Insee Focus - 211. Le zonage en aires d’attraction des villes L’aire d’attraction d’une ville définit l’étendue de son influence sur les communes environnantes.
Une aire est composée d’un pôle, défini à partir de critères de population et d’emploi, et d’une couronne, constituée des communes dont au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle. Au sein du pôle, la commune la plus peuplée est appelée commune-centre (méthodes). Deux cartes pour regarder la France au fond des yeux. Temps de lecture: 7 min Qu'est-ce que «la France»?
De quel type d'espaces habités parle-t-on lorsqu'on invoque le pays au nom de la vérité de ses «territoires», ce terme quasi magique revenu vingt-deux fois dans la Déclaration de politique générale de Jean Castex, Premier ministre, à l'Assemblée nationale, le 15 juillet dernier? Territoires urbains, territoires ruraux, territoires intermédiaires? Décryptage dessiné : La France périurbaine a-t-elle été abandonnée ? Pour le géographe Christophe Guilluy, la France est coupée en deux.
D’un côté, une « France métropolitaine », constituée des 25 plus grandes aires urbaines. De l’autre, la « France périphérique » : villes petites et moyennes, espaces ruraux, communes multipolarisées, espaces périurbains « contraints »… « Invisible et oubliée », cette France périphérique cumulerait les difficultés et serait le terreau du vote Front national, particulièrement fort dans ces zones. Mais cette thèse est loin de faire l’unanimité. Décryptage. Le périurbain, un territoire de relégation sociale peuplé de « petits Blancs » en souffrance ? D’un côté, une « France métropolitaine », constituée des 25 plus grandes aires urbaines (soit de Paris – 12 millions d’habitants – à Dijon – 380 000 habitants), comprenant « les zones denses des agglomérations et une partie des couronnes périurbaines ».
Le 25 mars 2015, dans le cadre d’une interview donnée à la fondation Jean-Jaurès, il résumait sa thèse en ces termes : Comment les sigles permettent de comprendre le rapport des habitants à leur lieu de vie. Temps de lecture: 4 min L’univers des villes et de l’urbain ouvre sur un délice d’expressions.
Des noms propres et surnoms qui désignent les villes jusqu’aux abréviations qui ponctuent les discussions et documents d’urbanisme, la matière de ce vocabulaire est d’une richesse illimitée et constamment renouvelée. A elle seule l’avalanche de sigles alimente copieusement les codes et dictionnaires! Les experts de la ville (des architectes aux urbanistes en passant par les édiles) sont friands de nouveautés. Ils inventent, relaient, critiquent de nouvelles appellations et désignations pour comprendre les dynamiques et questions urbaines. L’urbain, en un mot, se gargarise de mots, ceux-ci venant maintenant nourrir une copieuse littérature spécialisée. NIMBY (Not In My Back Yard, «pas dans mon jardin») est probablement l’un des acronymes les plus connus en urbanisme.
Le sigle NIMBY, devenu mot, est apparu durant les années 1980 dans le vocabulaire d’urbanistes anglo-saxons. Le temps des Nimby par Dominque Quinio. Une fois n’est pas coutume, c’est un dessin qui aura retenu l’attention du chroniqueur (La Croix du 4 avril, en page 8).
Un dessin de Frédéric Deligne, fidèle compagnon de l’actualité dans La Croix depuis bien des années. Préposé, souvent, aux sujets difficiles, voire impossibles à illustrer. Par construction (si l’on ose dire), il n’existait pas de photo pertinente : l’article en effet porte sur un projet de centre d’hébergement pour personnes sans domicile dans le 16e arrondissement de Paris, réputé pour être un arrondissement cossu de la capitale. Un projet mal parti, parce qu’un collectif d’associations de riverains s’oppose à voir. Covid 19 La revanche des campagnes ? Tribune Magali Talandier ville campagne.