Les enseignes. L'évolution dans la distribution alimentaire. Le monde de la distribution a connu de nombreux bouleversements depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Ainsi plusieurs nouveaux concepts sont peu à peu apparus jusqu'à devenir incontournables dans le circuit alimentaire. La première innovation est le supermarché, apparu dans les années 30 aux USA, le concept repose sur la vente en libre service du plus grand nombre de produits alimentaires sous un même toit avec un paiement des marchandises en sortie de magasin par des caisses indifférenciées. La surface de vente est supérieure à une supérette classique (entre 400 et 2.500 m2). Le premier supermarché apparaît en France en 1957.
Un supermarché réalise les 2/3 de son chiffre d'affaires dans l'alimentaire. La deuxième innovation est l'apparition de l'hypermarché (celui-ci est apparu en France en 1963), il est basé sur la vente de produits alimentaire et non alimentaire sous un même toit. La troisième innovation fut l'apparition du hard discount. Hard-discount. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Un magasin hard-discount à Paris Un hard-discount ou maxidiscompte est un magasin libre-service à prédominance alimentaire qui se caractérise par des prix de vente en dessous de la moyenne, une petite surface de vente et un assortiment de produits restreint (en moyenne de 600 m² pour moins de 1 000 produits). Histoire[modifier | modifier le code] Principes[modifier | modifier le code] Le principe du hard-discount repose sur un assortiment limité, de marque propre ou non, une maîtrise des coûts de fonctionnement et une simplification des processus. Ceci implique une mise en scène - présentation, animation - limitée et une plus grande polyvalence professionnelle des travailleurs par rapport aux supermarchés de même taille. Enseigne de distribution en France. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
C'est vers le milieu du XIXe siècle siècle qu'apparaissent les premières enseignes de distribution en France et en général en Europe. Jusque là, le commerce de distribution est exclusivement indépendant, ne cherche pas à mettre en avant une enseigne, ni à s'organiser en chaînes de magasins. Mais le commerce de proximité n'a pas dit son dernier mot : dans les grandes villes, des épiceries de quartier souvent tenues par un maghrébin ou un asiatique offrent une amplitude de service forte en restant ouverts très tard et le dimanche et les jours fériés.
Besoin non pris en compte, en France, par la grande distribution. À la fin du XXe siècle, les enseignes de distributions se mondialisent à l'exemple de Carrefour qui ouvrent des hyper-marchés en nom propre ou en coentreprise, tout comme les chaînes de proximité, comme 7-Eleven, et que l'on retrouve dans de nombreux pays à travers le monde. Actuellement[modifier | modifier le code] Groupe > Historique.
GOULET-TURPIN. Jusqu'au siècle dernier, il y avait en France un foisonnement de magasins d'alimentation tenus par de petits commerçants établis à leur compte. il faut faire un gros effort d'imagination pour se représenter comment on comprenait à cette époque, le commerce de l'épicerie.
On grillait le café devant la porte, on cassait le sucre moulé en pains coniques. Le sel, les cristaux de soude étaient extraits de sacs de 50 ou 100 kilos avec une pelle en bois. Les légumes secs, les graines, les pâtes alimentaires étaient exposés à la poussière dans des casiers en bois, devant les comptoirs, ou les enfants s'amusaient à mélanger les lentilles avec les haricots et l'avoine avec les pois cassés. Le vin, l'huile et le vinaigre étaient tirés au tonneau ou au fût. L'agencement du magasin était souvent rudimentaire et les rayonnages s'élevaient jusqu'au plafond.
La formule des grands établissements à succursales multiples est sortie de ce chaos à la fin du siècle dernier. M. Noz. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Noz Noz est la première chaîne de magasins française de déstockage généraliste : alimentaire, textile, univers de la maison, de la personne, loisirs, décoration... Aujourd'hui leader européen du déstockage, il existe en France plus de 230 magasins. A travers ses points de vente, Noz revisite le concept des "bonnes affaires". Félix Potin. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Sous le Second Empire, son fondateur parvient à développer son commerce à Paris grâce à une conception novatrice du métier d'épicier ; commerçant, Potin possède également sa propre usine de transformation des produits bruts qu'il achète. Les héritiers de de la marque poursuivent le développement et la transformation de l'enseigne jusqu'à sa cession après la Seconde Guerre mondiale. À partir des années 1980, confrontés à la concurrence des autres enseignes de la grande distribution, les magasins perdent en rentabilité ; l'enseigne disparaît en 1995.
Un épicier novateur (1844-1871)[modifier | modifier le code] Félix Potin a une pratique novatrice du métier d'épicier : aux habitudes parfois malhonnêtes des épiciers de l'époque, il préfère le respect du client ; à de fortes marges sur des produits vendus en faible nombre, il préfère vendre beaucoup à bon marché ; il affiche les prix, qui sont fixes, et la vente se fait au comptant[1].