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6.2 - La régulation de l'activité économique par les autorités p

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Austérité, rigueur, relance, croissance, de quoi parle-t-on ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé Le ministre du travail, François Rebsamen, a estimé dimanche 20 avril que le plan d'économies de 50 milliards d'euros annoncé par son gouvernement n'était pas dans l'austérité mais « dans une gestion rigoureuse ». « L'austérité, cela serait de diminuer les salaires, de faire ce qu'il s'est passé en Italie, en Espagne, en Grande-Bretagne. » Une distinction déjà revendiquée par son prédécesseur Bernard Cazeneuve, qui affirmait que « si l'austérité est une faute, la rigueur est une vertu ». En clair, la rigueur se situerait à mi-chemin entre mesures favorisant la croissance et mesures d'austérité, faisant appel à des leviers complémentaires empruntés aux deux extrémités du spectre de choix économiques, comme, par exemple, une baisse des cotisations salariales au profit des entreprises, financée par une réduction des dépenses publiques.

Mais est-ce si simple ? Lire (édition abonnés) : François Hollande, super-keynésien ! L'inflation reste contenue en France, malgré la hausse de la TVA. Les prix à la consommation ont augmenté de 0,6% en février par rapport à janvier mais l'inflation sur un an n'a pas dépassé 0,9%, a annoncé jeudi l'Institut national de la statistique et des études économiques. L'Insee explique ce net rebond essentiellement par l'impact de la fin des soldes d'hiver et, dans une moindre mesure, par une progression des prix d'autres produits manufacturés. "La hausse saisonnière des prix de certains services liés aux vacances d'hiver a également contribué à cette hausse tandis que les prix de l'énergie et des produits alimentaires sont restés peu dynamiques", souligne l'Insee. Une faible hausse à double tranchant La hausse des taux de la TVA intervenue en janvier semble n'avoir pour l'instant qu'un impact limité sur l'inflation.

La hausse très contenue des prix en France mais aussi dans l'ensemble de la zone euro est à double tranchant. Le déficit commercial de la France en baisse de 0,5 milliard en janvier. GrLe déficit budgétaire de l'Etat au 31 janvier s'est établi à 12,7 milliards d'euros, en légère réduction de près de 100 millions d'euros par rapport à fin janvier 2013, a annoncé vendredi le ministère du Budget. Quid des dépenses? Elles atteignent 32,6 milliards d'euros contre 32,1 milliards d'euros au 31 janvier 2013. En clair, une augmentation en raison, selon le ministère, de dépenses d'investissement d'avenir s'élevant à 1,3 milliard d'euros. Quid des recettes? Les recettes du budget général nettes des remboursements et dégrèvements, se sont établies à 23,2 milliards d'euros contre 21,9 milliards d'euros à fin janvier 2013. Cigarettes : le marché chute en valeur et en volume pour la première fois.

Les cigarettes bientôt à plus de 7 euros le paquet ? Avec la hausse de la TVA, le prix des paquets de cigarettes de nombreuses marques pourrait atteindre, voire dépasser, les 7 euros à partir du 1er janvier. Selon le Journal du dimanche, le gouvernement doit se prononcer cette semaine sur le sujet. Le ministre du budget – qui avait déjà indiqué qu'une hausse aurait lieu en janvier – rendra publics les nouveaux tarifs au plus tard fin décembre. Cette augmentation des prix compenserait la hausse de la TVA (de 19,6 à 20 %) et celle de la part revenant au buralistes (de 8,6 à 8,7 % brut par paquet). Si elle est confirmée, cette hausse serait la troisième, en quinze mois, après une augmentation de 40 centimes en octobre 2012, puis de 20 centimes en juillet.

Le président des buralistes, Pascal Montredon, a fait part de l'inquiétude du réseau, dans un contexte de chute des ventes de 9,55 % de janvier à septembre. "Une nouvelle hausse des prix, ce serait de la folie", assure-t-il. Qu'en sera-t-il en janvier ? Les députés durcissent le malus automobile. Les députés ont décidé, dans la discussion budgétaire de la nuit de lundi 21 à mardi 22 octobre, de durcir le malus automobile à partir de l'an prochain afin d'équilibrer le dispositif bonus-malus, fortement déficitaire.

Le malus passera de 100 à 250 euros pour les modèles émettant de 136 à 140 g de CO2 par kilomètre, de 300 à 500 euros pour les émissions entre 141 et 145 g par kilomètre, et de 6 000 à 8 000 euros pour les voitures les plus polluantes (plus de 201 g/km). En outre, il frappera désormais aussi les véhicules rejetant entre 131 et 136 g de CO2, jusqu'alors épargnés. Le bonus écologique dont peuvent bénéficier les conducteurs à l'achat d'une voiture à faible consommation de carburant va pour sa part être réduit très fortement à partir du 1er novembre, par décret et non par la loi, car ce n'est pas un impôt. Seuls les véhicules traditionnels émettant entre 60 et 90 g de CO2 par kilomètre conserveront une prime, toutefois rabotée à 150 euros, contre 550 euros jusqu'ici. Le nombre d'allocataires de l'assurance chômage a diminué.

Le nombre de demandeurs d'emploi indemnisés a diminué de 1,7 % en juillet par rapport au mois de juin. A la fin de juillet, il y avait 2 699 600 demandeurs d'emploi indemnisés en métropole. Une baisse qui s'explique en réalité par la diminution du nombre de personnes qui perçoivent l'allocation chômage, à laquelle tous n'ont pas droit. Lire nos explications : "La hausse du chômage a continué en juillet" Sur l'année, le nombre de chômeurs indemnisés est en hausse de 5,1 %, selon des données publiées lundi 2 septembre par le Pôle emploi. En incluant les personnes en formation et en préretraite, le Pôle emploi dénombrait au total à la fin de juillet 2 895 400 allocataires.

A la fin de juillet, 3 285 700 demandeurs d'emploi sans activité en France métropolitaine étaient recensés. Regarder la carte interactive sur les pertes d’emplois. L'Etat prévoit de supprimer 34 000 postes au sein de l'armée française d'ici à 2019. Forte hausse du chômage en avril. Le chômage a de nouveau, et très fortement, augmenté en avril, selon les chiffres publiés, jeudi 30 mai, par le ministère du travail. Le nombre de chômeurs sans aucune activité au cours du mois (catégorie A) a bondi de 43 300 personnes sur la France entière. Ce qui fait d'avril une des plus fortes hausses depuis le début de l'année. En comptant les chômeurs en activité réduite (catégories B et C), la hausse est de 62 100 personnes. Il s'agit là aussi d'une des plus fortes hausses depuis janvier.

Le chômage augmente désormais depuis deux ans sans interruption. En mars, le record absolu du nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A avait été franchi. "Cette évolution s’inscrit dans le prolongement de la progression du nombre d’inscrits à Pôle emploi depuis cinq ans. >> Lire : " Chiffres du chômage : mode d'emploi " Dans le détail, les jeunes de moins de 25 ans sont les principaux touchés par la hausse d'avril, avec 2 % d'inscrits en plus en métropole. Zone euro : renforcement de la discipline budgétaire. Deux règlements visant à améliorer la gouvernance économique et renforcer la surveillance budgétaire de la zone euro, appelés "two-pack", sont entrés en vigueur jeudi 30 mai. Le "two-pack" impose aux Etats de la zone euro un calendrier et des règles communs en matière budgétaire. Dès l'an prochain, ils devront publier leur plan budgétaire à moyen terme avant le 30 avril, et publier leur projet de budget pour l'année suivante le 15 octobre au plus tard.

Quant au budget pour l'année suivante, il devra être adopté pour le 31 décembre au plus tard. La Commission examinera chaque projet de budget national et formulera un avis pour le 30 novembre au plus tard. Par ailleurs, le "two-pack" renforce le contrôle des Etats placés en procédure de déficit excessif : les Etats concernés devront communiquer régulièrement à la Commission des informations sur les mesures qu'ils auront prises pour corriger leur déficit excessif, et celle-ci pourra leur adresser des recommandations. L'inflation repart légèrement à la hausse en mai. Les prix à la consommation ont augmenté de 0,1% en mai par rapport au mois précédent en France, repartant à la hausse après avoir reculé de 0,1% en avril, et l'inflation sur un an a légèrement accéléré à +0,8% après +0,7%, a annoncé mercredi l'Insee.

L'inflation est la même corrigée des variations saisonnières. Hors tabac, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 0,1% sur un mois et de 0,7% sur un an (après +0,6% en avril). Le raffermissement des prix des services de transport et de communications (+0,7% sur un mois, -5,3 % sur un an) constitue la principale contribution à la hausse de mai, précise l'Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.

Après plusieurs mois de franc recul, les prix des télécommunications augmentent légèrement en mai (+1,3%, -13,6% sur un an) en raison de l'abandon de forfaits de téléphonie mobile avantageux. Les prix de l'énergie dans leur ensemble reculent ainsi de 1,8% et de 0,4% sur un an. Hollande veut débloquer les ventes de résidences secondaires. La seule annonce de François Hollande lors de son intervention "pédagogique" lors de l'émission Capital sur M6 a concerné l'immobilier. Le président a en effet promis de mettre en place un abattement exceptionnel pour 2014 sur les plus-values de cessions des résidences secondaires. Il souhaite ainsi ramener de la fluidité sur le un marché qui qui ne cesse de s'effondrer. "On n'aura plus besoin d'attendre 30 ans pour être exonéré d'impôt", a déclaré François Hollande.

"On va ramener ça à 22 ans, ce qui était le système précédent, et il y aura même un abattement exceptionnel pour l'année 2014", a-t-il ajouté. Le chef de l'Etat a précisé que la mesure sur l'exonération sera inscrite en loi de finance pour l'année prochaine, "donc dès 2014". Ces annonces visent à ce que "le marché soit alimenté", a dit François Hollande.