Faig Ahmed. Faig Ahmed – Wave Wood – 2011.
Faig Ahmed est un artiste « analytique ». Comme un scientifique qui a conservé son âme d’enfant, il aime se poser encore et encore la même question: mais qu’est ce qu’il y a à l’intérieur ? Mêlant traditions et recherches techniques, cet artiste d’Azerbaidjan déconstruit l’objet pour l’inscrire dans l’espace et réinterpréter ce qui le compose. L’intérieur même de l’objet s’expose et Faig Ahmed met alors sur le deant de la scène, ce qui était jusqu’alors caché et secret. Précis, minutieux et presque mécanique, son travail souvent lié à la fibre et au tissage nous propose de voir l’objet sous une forme nouvelle et sous un nouvel angle. Wave Wood – détails.
Faig Ahmed – Woolen Carpet – 2011. Sa nouvelle série, inspirée plus par les motifs des tapis traditionnels de son pays, emmène la broderie et le tissage sur un tout autre terrain. Nick Cave. Monumenta / Le Leviathan d’Anish Kapoor : pour une expérience inversée. Monumenta /Le Leviathan d’Anish Kapoor Pour une expérience inversée, par Aurélie Tiffreau Anish Kapoor a plusieurs fois exprimé son désir de voir la visite de Leviathan débuter par la découverte de l’intérieur de l’œuvre.
Si le spectateur opérait différemment, en quoi son expérience en serait-elle perturbée ? L’entrée dans la nef nécessite quelques minutes de familiarisation avec cette énorme structure gonflable couleur aubergine. Après s’être approché au plus près de cette forme intrigante, avoir frôlé ses courbes et être passé sous ses arches, le spectateur se dirige naturellement vers l’escalier d’honneur pour tenter d’en avoir une vision d’ensemble. Comme à l’extrémité de chaque aile de la nef, il se trouve face à une énorme sphère, semblable au ballon d’une montgolfière couchée. Puis vient le moment tant attendu de l’entrée dans le ventre de la bête. Art contemporain et identité. Paradoxes et problèmes éthiques liés aux modifications corporelles ORLAN, Triptych Opera Operation, 1993.
Le Body Art comme l’art charnel se conçoivent comme des pratiques choquantes et subversives. Parce qu’elles utilisent le corps, et donc l’humain, elles soulèvent irrémédiablement des questions éthiques. Les articles suivants nous permettront d’aborder cet aspect en interrogeant le rôle de la médecine, la conception de l’humanité, ainsi que l’état de réduction du corps à celui de simple médium et les paradoxes qui en découlent. Lire la suite Like this: J'aime chargement… Publié dans Le corps. Judi Werthein. Retour à la liste Précédent Suivant Née en 1967 à Buenos Aires, Argentine.
Vit et travaille à New-York, Etats-Unis. Œuvre "Cosa (Chose)" | Musée d'art contemporain «Cosa est arrivé à Lyon après un voyage à travers le monde débuté en août2009, avec des étapes à Stockholm, Banja Luka, Miami, Madrid, Mexico, Cologne et New York. . — Judi Werthein Description. La cosa. Jeff Koons à Versailles. Louis XIV aurait-il aimé recevoir Jeff Koons en son château ?
Oui, si l'on en croit Jean-Jacques Aillagon. Le président du domaine de Versailles, ancien directeur du Centre Pompidou et prédécesseur de Christine Albanel au ministère de la Culture, a ouvert le palais du Roi-Soleil au kitschissime Américain, fils spirituel de Duchamp et de Warhol. Jeff Koons, 53 ans, l'un des artistes les plus médiatiques du moment, adulé des collectionneurs milliardaires et champion olympique des enchères (Balloon Flower, une fleur en ballon de baudruche, a été adjugé 16 millions d'euros par Christie's, en juin dernier), a donc installé 15 de ses sculptures monumentales dans l'enfilade des grands appartements. L'intrusion des loufoqueries koonesques dans les décors de Charles Le Brun porte certains nerfs à vif. C'est prévisible. Giuseppe Licari's Public Art Installations. No matter the type of installation Guiseppe Licari creates, he seeks to encourage direct public engagement in one way or another.
For some of his work, he brings natural elements into the gallery space, while other work takes the form of public art. EVARISTTI. Yayoi Kusama au Centre Pompidou, à Paris. Au commencement était le point ET POURTANT, l'Infinity Mirrored Room (1998) concrétise toutes les obsessions et les peurs qui terrassent Yayoi Kusama depuis son enfance.
Hantée par le désir de s'anéantir mais aussi par la peur de disparaître, elle entraîne le visiteur dans sa propre chambre mentale afin qu'il accomplisse à son tour ce à quoi elle l'exhortait dans le texte du flyer annonçant la performance Anatomic Explosion à New-York, en 1968 : "Devenez une partie de l’environnement. Oubliez-vous. L'autodestruction est la seule issue. " A l'origine de cette boîte à miroirs d’apparence si ludique : une volonté d'anéantissement de soi et des autre. DES PEINTURES APOCALYPTIQUES de ses débuts aux happenings dénudés et libertaires de 1968 en passant par les monochromes blancs de 1959, les innombrables Infinity Rooms et les sculptures tentaculaires des années 2000, la Japonaise est passée par tous les styles.