Les bibliothèques et la culture face aux pressions politiques. « Toujours friands de publicité, toujours prêts à se mettre une plume dans le derrière pourvu que l’on parle d’eux, "artistes", et "intellectuels" de tous poils et de toutes origines, drogué(e)s, pédés et gouines en tête, viennent expliquer au populo, aux franchouillards, ce qui est moral et ce qui ne l’est pas...
Pour ne plus aller voir les films ou les pièces de théâtre dans lesquels ils jouent ou qu’ils réalisent, pour ne plus acheter les livres qu’ils écrivent, les bandes dessinées, journaux et revues qu’ils publient, la guerre culturelle commence par le boycott systématique de tout ce qui leur permet de faire de l’argent, beaucoup d’argent. Soyons des millions – les millions d’électeurs du Front national – à faire cela.
Et les autres commenceront à comprendre qu’à jouer avec le feu, on risque de se brûler. C’est un début. En attendant mieux. Car un jour apparaîtra dans le droit français un chef d’accusation, le plus grave de tous : crime contre la nation et le peuple français. Fleur Pellerin : "ouvrons des bibliothèques contre le terrorisme !" Quatre jours après les attentats qui ont frappé Paris et sa région, Fleur Pellerin passe à l'offensive. "La culture contre-attaque et les Français ont décidé de ne pas se laisser faire. Notre modèle de culture et notre nation ne se laisseront jamais intimider par le terrorisme" a souligné ce matin la ministre de la Culture.
Au micro de France Culture, Fleur Pellerin a rappelé le rôle que les livres et le spectacle jouent dans une démocratie : "les terroristes n'aiment pas les livres et bien ouvrons davantage de bibliothèques ! Les terroristes n'aiment pas les spectacles et bien faisons en sorte qu'il y ait davantage de spectacles ! " Réouverture des bibliothèques Alors que l'Etat islamique poursuit ses destructions du patrimoine syrien et irakien, la ministre de la Culture a également annoncé que le gouvernement travaillait à la possibilité d'accueillir en France des biens culturels en danger à l'étranger.
Bibliothèque, théorie du genre et censure : mon bibliothécaire, ce héros. La ministre de la Culture Aurélie Filipetti s’est indignée, lundi 10 février, contre les pressions exercées sur les bibliothèques par les groupements liés au Printemps Français réclamant le retrait de certains ouvrages, jugés "pro-théorie du genre". D’après la ministre, ces groupes "se rendent dans les bibliothèques de lecture publique, exercent des pressions sur les personnels, les somment de se justifier sur leur politique d'acquisition, fouillent dans les rayonnages avec une obsession particulière pour les sections jeunesse, et exigent le retrait de la consultation de tout ouvrage ne correspondant pas à la morale qu'ils prétendent incarner". Ligues de vertu yankees Chantages, pression… Ces outrages portant atteinte à la démocratie et à la liberté sont monnaie courante outre atlantique.
Courageux face à l'adversité Dans ce contexte, un prix vient d’être créé aux Etats-Unis afin de soulager les bibliothécaires "qui ont bien assez souffert". Discours d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé au Salon du Livre le 24 mars 2014 à Paris. Monsieur le président du Centre national du Livre, Monsieur le président du Syndicat National de l’Edition, Mesdames, Messieurs, Chers amis, Le Salon du livre de Paris nous offre chaque année l'occasion idéale d'embrasser toute la chaine du livre, largement ouverte sur le monde, avec cette année l'Argentine et la ville de Shangaï à l'honneur. J’ai eu l’occasion d’accueillir tous les acteurs du livre au ministère de la Culture et de la Communication mercredi dernier, c’est toujours un plaisir, et je me réjouis que la fréquentation du salon ce week-end témoigne, une fois encore, de l’évènement qu’il représente pour le grand public.
L’année dernière, dans ce même lieu, j’étais venu vous parler à la fois de la transition numérique que connaît l’industrie du livre et de la priorité que le gouvernement s’était fixé en faveur de la librairie. Je salue Matthieu de Montchalin, président du Syndicat de la librairie française. On parle souvent peu des bibliothèques dans le débat public. II. III. Orange: le rapport qui dénonce la censure FN. Quand il entend le mot «culture», le FN ne sort pas son revolver, il sort des urnes. Sa prochaine université d'été, prévue à la fin d'août, à La Grande-Motte (Hérault), traitera de «culture et politique».
Déjà, au début de juin, Samuel Maréchal, patron du Front national de la jeunesse (FNJ) et gendre de Jean-Marie Le Pen, affirmait «lancer la reconquête des esprits, qui, seule, nous permettra de prendre le pouvoir». Considérant que Mai 68 a enfanté mai 81, le FN veut enclencher un «mai rampant nationaliste». La ville d'Orange (Vaucluse), dirigée depuis un an par le maire FN Jacques Bompard, a d'ores et déjà mis en oeuvre cette stratégie. Après la suppression du centre culturel Mosaïques et la polémique sur les Chorégies, le rapport d'inspection de la bibliothèque municipale d'Orange, que L'Express publie en exclusivité, confirme les pratiques de l'édile. «L'idéologie nationaliste est sous-représentée» Les conclusions du doyen Pallier sont édifiantes. Orange censure bibliothèque.