Tesla veut produire des batteries au graphène pour booster les capacités de ses voitures électriques - Equipements électriques. VU SUR LE WEB Le constructeur de véhicules électriques Tesla travaillerait sur des batteries au graphène, selon l'agence de presse chinoise Xinhua. Si le projet se concrétise, les berlines Model S de l'entreprise pourraient couvrir de plus grandes distances sans recharge. Mais ce carbone en deux dimensions ultra conducteur est encore difficile et cher à produire. Tesla ferait actuellement des recherches sur le graphène, pour augmenter la puissance des batteries de ses véhicules, affirme l'agence de presse chinoise Xinhua, reprise par le site spécialisé Gas2.
Le producteur de la berline 100% électrique Model S, qui peut rouler 265 miles (426,5 kilomètres) sans recharge, voudrait doubler la capacité de ses automobiles. Quadrupler la densité des bateries Comment ? Peut-être avec ce matériau ultra conducteur, qui permettrait de quadrupler la densité des batteries lithium-ion. Le graphène est un cristal de carbone en deux dimensions, fin comme un atome. Lélia de Matharel. Le graphène, matériau à tout faire du futur. Flash-back : en 2004, à l’université de Manchester, l’équipe du physicien Andre Geim découvre une matière constituée de particules de carbone : le graphène. Six ans plus tard, un prix Nobel de physique récompense Andre Geim et Konstantin Novoselov pour cette découverte.
Car le graphène est une mine d’or en devenir. Flexible, léger, ultra-résistant et excellent conducteur, le matériau, encore en phase d’exploration, pourrait devenir aussi indispensable aux joueurs de Roland-Garros qu’aux fabricants de smartphones, pour rendre nos écrans incassables ! En attendant, il est l’un des champions de la recherche technologique. Il sauvera le monde (?) Au MIT, on envisage de l’utiliser pour dessaler l’eau de mer. Il renforcera les outils technologiques Télécharger un térabit en une seconde : ultra-conducteur, le graphène pourrait à terme faire pâlir de jalousie le réseau 4G… Et devenir la muse de tous les adeptes des nouvelles technologies. Il remportera Roland-Garros Pour aller plus loin. Connaissez-vous le graphène, le nouveau matériau miracle de l'électronique? En ce moment, dans des laboratoires de recherche français, allemands, coréens, chinois ou américains, des scientifiques s'affairent sur un matériau qui pourrait à l'avenir s'imposer dans l'industrie : le graphène.
Quand on évoque les technologies d'avenir, quel que soit le territoire exploré, on retrouve la piste du graphène : écrans souples de smartphones, wearable computing, batteries à recharge rapide, biotechnologies, ordinateur quantique... Les applications à l'étude - ou déjà commercialisées - sont légion. Le graphène, matériau miracle? Pourquoi le graphène est-il intéressant? La liste de ses qualités est longue. Le graphène est flexible, ultrafin (les chercheurs ont réussi à le manipuler en "monocouche" d'un atome d'épaisseur en 2004), six fois plus léger et 200 fois plus solide que l'acier, et plus résistant que le diamant.
Comment obtient-on du graphène? Le graphène, c'est du cristal de carbone pur. Mais on peut aussi employer des techniques plus modernes pour le synthétiser. Graphène et eau : une nouvelle structure de glace. Vue au microscope à force atomique de la structure carrée de la glace (un gros plan, en haut à droite). Une analyse par transformée de Fourier de l'image (en haut à gauche) confirme la régularité de la structure carrée de la glace.
G. Algara-Siller et al. /Nature L'auteur Sean Bailly est journaliste à Pour la Science Du même auteur Pour en savoir plus G. J. Les phases de l’eau n’ont pas fini d’étonner les physiciens. La glace à l'état naturel a le plus souvent une géométrie hexagonale, qui est par exemple à l’origine de la forme des flocons de neige. Pourquoi la pression est-elle si élevée ? Le fait que l’eau cristallise était attendu, mais le fait qu’elle adopte une structure carrée avec une maille régulière de 0,283 nanomètres de côté est plus étonnant. Pour Andre Geim et ses collègues, cette phase de l’eau pourrait être fréquente dans des structures nanométriques hydrophobes à température ambiante. Du carbone au graphène. Le graphène est-il toxique? Médecine, électronique, énergie... les applications potentielles du graphène suscitent l’engouement.
Mais avant tout, les scientifiques veulent s’assurer de son innocuité pour la santé et l’environnement. Innombrables sont les applications attendues du graphène. Mais, avant dans se lancer dans leur développement, encore faut-il, selon une démarche industrielle classique, s’assurer de l’innocuité du matériau ou du moins préciser ses conditions d’utilisation. Évaluer les risques potentiels sur la santé et l’environnement de cette nouvelle forme cristalline du carbone est justement l’objectif de l’un des groupes de travail du programme européen Flaghsip Graphene (link is external) qui réunit 142 partenaires institutionnels dans 23 pays.
Car ces derniers s’avèrent eux aussi être composés de feuillets carbonés. Modélisations d'un nanotube de carbone biparoi (à gauche) et de la structure de graphène. Des batteries de tests réalisés in vitro Qu’en est-il du graphène ? Graphène. Nanotechnologies : IBM prépare des puces en graphène. Depuis sa découverte en 2004, qui permit à Andre Geim, chercheur au département de physique de l'université de Manchester, d'obtenir le prix Nobel de physique, le graphène concentre toute l'attention des fabricants de semi-conducteurs. En effet, ce cristal de carbone possède trois propriétés physiques très intéressantes qui le placent en première position sur la liste des alternatives au silicium pour la production de puces informatiques. Car le graphène est un meilleur conducteur électrique que le silicium : les électrons y circulent 30 fois plus vite.
On peut donc, en théorie, exécuter 30 fois plus de calculs sur une même période de temps. Autre point intéressant, le graphène refroidit très rapidement : il s'échauffe donc moins que le silicium. "Dans la plupart des matériaux, la chaleur électronique dépasse largement l'auto-refroidissement" explique le professeur William King, responsable du projet. Bientôt du graphène en masse pour les nanotechnologies ? En haut, une feuille de graphène produite avec l'hydrazine vue au microscope à force atomique (ou AFM pour atomic force microscope). En bas, la même feuille examinée avec un microscope électronique à balayage. Crédit : Vincent Tung, Matthew Allen, Adam Stieg Bientôt du graphène en masse pour les nanotechnologies ?
- 2 Photos Les miracles attribués au graphène par les physiciens et les chimistes spécialistes des nanosciences sont presque innombrables. Constitué d’une seule couche d’atomes de carbone assemblés selon un réseau régulier, ce matériau est le plus résistant au monde et ses excellentes propriétés conductrices font de lui le successeur potentiel du silicium, en particulier pour une nanoélectronique. Malheureusement, contrairement aux fullerènes et aux nanotubes dont les processus de fabrication en quantités importantes sont connus, il n’existait en gros jusqu’à présent que deux méthodes, peu efficaces, pour obtenir des feuilles de graphène.
Molécule de graphène C62H20.