Culture Wok. Google Books : le cours. 14 décembre 2004.
C'est la date de mon premier billet sur le projet Google Books. Depuis, ce projet est devenu l'un des principaux thèmes traités sur Affordance, par intérêt naturellement, et puis aussi il faut bien le dire par manque criant d'analyses francophones sur ledit projet. Jusqu'à ce que d'autres petits jeunes prennent le relai brillamment et me permettent de moins me sentir "obligé" de traiter l'actualité du sujet. Bref, je donne chaque année un cours intitulé "bibliothéconomie et livre numérique" aux étudiants de 2ème année "Métiers du livre" du DUT infocom de La Roche sur Yon.
L’alliance de Google avec les éditeurs (1) : les enjeux, les accords. Google numérise : des enjeux considérables Pour bien comprendre l’importance de ces accords entre Google et les gros éditeurs, il faut remonter à l’année 2004 où Google se lance dans un immense projet de numérisation des livres à l’échelle mondiale.
Pour réaliser ce projet, il a noué des accords, au départ, avec plusieurs grandes bibliothèques américaines et anglaises (accords étendus par la suite à de nombreuses grandes bibliothèques dans le monde et en France, depuis 2008, à la bibliothèque municipale de Lyon pour 500 000 livres) qui lui fournissent les livres à numériser ; ce qui permet à ces bibliothèques de proposer à leurs lecteurs des versions numériques de ces ouvrages sans avoir à supporter les frais de scannage, et à Google d’accéder à une part significative du patrimoine livresque mondial [1].
Le problème, c’est que Google a numérisé pour ainsi dire « à la pelle », sans distinguer entre les livres libres de droits et ceux qui étaient encore redevables de droits d’auteur [3]. «Aujourd'hui, on refuserait de publier Kafka !» «Size matters» («C'est la taille qui compte»): au nom de ce postulat cher à l'économie américaine, deux des plus grands éditeurs européens vont fusionner.
Le mariage de Random House et de Penguin, respectivement filiales de l'allemand Bertelsmann et du britannique Pearson, accouchera du leader mondial, avec un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros. Objectif: répondre à l'offensive des nouveaux acteurs de l'édition que sont devenus Amazon, Apple ou Google, qui les bousculent, avec l'e-book et les plates-formes numériques aiguillant les lecteurs vers leurs best-sellers. Ce qui est bon pour l'industrie l'est-il pour l'édition?
Ce que le numérique fait au livre (Interview) Il y a quelques semaines, Alexis Lhour, étudiant en double cursus ITESCIA / Paris 6, m’a posé une série de questions, en vue d’un mémoire qu’il prépare sur les aspects juridiques du livre numérique.
La discussion passe en revue des sujets comme la nature juridique du livre numérique, l’affaire ReLIRE, Google Books, le crowdfunding, le prix unique du livre numérique, la notion d’exception culturelle. Avec son accord, je publie les réponses sur S.I.Lex sous la forme d’un billet. Ecrans infinis. Par fdecomite. CC-BY. Si on considère que le livre est un médium unique, et que ses versions papier ou numérique sont justes des supports différents, le lecteur ne devrait-il pas justement jouir des mêmes droits lorsqu’il achète un livre numérique sur une plateforme ou sa version papier en librairie – je pense notamment à la différence entre droit de propriété et droit d’usage ?
Le livre numérique : état des lieux et enjeux pour les bibliothèques. Réflexions numériques - Le destin de l'e-book. Selon le cabinet d’analyse GfK, le marché du livre numérique devrait atteindre 55 millions d’euros en 2015.
Forme culturelle hybride, symptomatique des paradoxes d’une société postmoderne constamment innovante et pourtant ancrée dans un passé qu’elle regrette, il tente de faire cohabiter technologie et culture. Et soulève évidemment des réflexions complexes sur les rapports au livre, à la lecture et à la pensée. La littérature, la bande dessinée, le cinéma et même les médias placent les nouvelles technologies comme symptôme et emblème d’un phénomène qui tendrait à réduire la place des objets matériels dans les activités humaines.
Le livre comme URL. Hugh McGuire (blog, @hughmcguire), le fondateur de Pressbooks, a fait une proposition à la dernière Book Expo, où il était invité avec quelques autres à proposer une perspective visionnaire pour l'évolution du livre numérique : faire de chaque livre une URL !
Comme il l'explique dans sa présentation et sur son blog, l'idée est simple. Chaque livre devrait avoir une URL dédiée, du type : Laissons de côté les livres ayant plusieurs éditeurs ou un grand nombre d'auteurs, pouvant poser des problèmes spécifiques, et continuons de regarder ce que propose Hugh McGuire, pour comprendre à quoi pourrait être utile cette idée d'apparence très simple. Le but d'une telle démarche est de permettre au livre d'avoir une existence en ligne comme un objet de données structuré. Cet accès en ligne permettrait à chaque livre de proposer ses métadonnées (image de couverture, auteur, description, mots clefs, date de publication, catégories...).
Les livres sous DRM entraînent des risques de remboursement. L'entreprise Immatériel.fr, spécialisée dans la distribution de livres électroniques pour le compte de quelques 400 éditeurs, a publié jeudi son bilan annuel sous forme d'infographie.
Les chiffres de vente n'y sont pas présents, signe sans doute qu'ils sont encore modestes, la plateforme se contentant d'indiquer que son activité a été multipliée par quatre en 2012. Elle indique par ailleurs que sur sa propre boutique de livres électroniques, l'activité a doublé, et la fréquentation a augmenté de 130 %. Mais surtout, Immatériel.fr livre une information qui pourrait faire réfléchir les éditeurs. En effet, "100 % des clients remboursés sur la librairie Immatériel.fr avaient acheté un livre avec DRM", révèle le site. Dit autrement, aucun des clients qui avaient acheté un livre dans un format ouvert sans protection technique des droits d'auteur n'a ressenti le besoin de demander un remboursement. Vous pouvez ranger votre liseuse.
Livre numérique: quelle bibliothèque pour demain? Pourquoi avoir choisi d'écrire un ouvrage sur ce sujet?
Je suis partie d'une constatation évidente, que nous faisons tous: le basculement de l'imprimé au numérique concerne de nombreux métiers du livre. On parle de plus en plus des conséquences que cela engendre chez les lecteurs, auteurs, éditeurs mais très rarement du cas des bibliothèques et des bibliothécaires. Pourtant, ces derniers sont très actifs et s'intéressent de près au sujet. Ce sont des acteurs importants, qui participent à la médiation culturelle!
J'avais donc envie de leur consacrer ce premier ouvrage de la collection Comprendre le livre numérique (Numériklivres) que je dirige. Où en est-on avec le numérique dans les bibliothèques françaises aujourd'hui? TVA et définition de l'ebook : synthèse de la consultation publique. La consultation publique initiée par la Commission européenne a rendu, fin avril, ses conclusions, ou du moins, dévoilé les résultats de son enquête.
Le projet était simple : interroger les acteurs sur la question d'une révision du taux de TVA au sein de l'Union. Sur les 333 organisations qui ont pris le temps de répondre, 76 étaient issues de Belgique, 65 d'Allemagne et 52 de France. 48 autres venaient du Royaume-Uni, le reste étant quasiment quantité négligeable. Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne. France : interdire la vente d'occasion de biens culturels numériques.
Beaucoup d'activités, ces derniers jours, au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique.
Après la lettre de mission adressée à Me Jean Martin, concernant le data mining, voici qu'une autre lettre est parvenue, le 15 juillet dernier à Josée-Anne Benazeraf et Joëlle Farchy sur la vente de fichiers d'occasion. Plus précisément, le président Pierre-François Racine s'inquiète du « possible développement d'une seconde vie des biens culturels numériques ». C'est que la commercialisation de fichiers numériques, vouée à croître, pourrait entraîner la création de cette offre. Ressources sur le livre numérique. Des ressources détaillées sur le livre numérique Des dossiers généraux sur la lecture numérique, les matériels, les offres : Livre électronique, livre numérique (e-book) Sur EduScol un dossier consacré au livre numérique : 1. De quoi parle-t-on ?
2. Histoire et avenir 3. Le numérique et le papier : le bilan écologique de nos supports de lecture. Center-pivot irrigation, NASA/Landstat,photo prise le 3 août 2011, CC. Un devoir d’agir Presque deux siècles et demi après la mise au point de la machine à vapeur, en 1776 – date qui, selon la convention, marque le début de l’ère industriel – nous assistons aujourd’hui à divers déséquilibres du biosystème planétaire : pollution de l’air, de l’eau et des sols ; destruction des habitats ; amoindrissement de la biodiversité ; épuisement des « ressources » naturelles ; accumulation de déchets non biodégradables ou toxiques ; dérapage du climat ; fréquence accrue d’événements météorologiques extrêmes.
Devant ce « cortège inouï[1] » de crises interspécifiques et environnementales, s’intéresser à son bilan écologique devient le devoir minimum de chaque individu, entreprise et collectivité. Les lecteurs aiment le numérique et le format poche. Une enquête publiée par les éditeurs américains montre que le livre numérique a apporté une véritable bouffée d'oxygène dans le monde du livre, sur l'année 2012. Mais les lecteurs n'achèteraient pas tant que ça - et les ventes d'imprimés affichent un électroencéphalogramme plat... LeahLikesLemon, CC BY 2.0. Accepter d'altérer l'intégrité d'un livre, sous couvert de protection.
Le nouveau système de contrôle de fichiers numériques mis en place par le Fraunhofer Institute, en Allemagne, a beaucoup fait parler de lui. SiDiM de son petit nom, envisage tout simplement de créer des versions personnalisées de livres numériques, en introduisant des modifications minimes dans les textes des ouvrages.
Spinning The Web : Le web à l'essorage. Évolution des métiers : vendeur de droits pour le livre papier et pour le livre numérique. Les droits d’auteur requièrent depuis longtemps une grande attention de la part des éditeurs et des auteurs eux-mêmes. Cependant, alors que la négociation des droits « papier » a de nombreuses années d’expérience à son actif, négocier des droits pour des œuvres numériques n’est pas une mince affaire dans les conditions d’un marché encore embryonnaire. Souvent cette négociation entraine une cascade de questions juridiques qu’il est difficile de résoudre une fois pour toutes.
GfKPress_Template_A4_2007 - cp_gfk_cc_bilan_du_march___du_livre_en_2012.pdf. Les manuscrits de Tombouctou, victimes des islamistes et de la corruption. Édition - Article - Communautés de lecteurs : la nouvelle aubaine ?