Evaluation. Docimologie. Classes sans notes. Comment evaluer sans noter ? Jean_michel_ducrot1.pdf. Url. Dossier_erreur.pdf. L’erreur pour apprendre. L’erreur est un impondérable de l’acte d’apprendre.
Omniprésente, multiforme, pernicieuse, maligne, entêtante, saugrenue, obstinée ou accoucheuse, révélatrice, elle est encore souvent mal perçue et sanctionnée dans notre système scolaire. L’erreur a des statuts divers, elle questionne et interpelle. Qui n’a pas connu le découragement en corrigeant des copies qui révèleraient tant les failles des élèves que de l’enseignement, voire de l’enseignant ? Pourtant, les professeurs savent qu’il est nécessaire de prendre en compte les erreurs des élèves pour les faire progresser. Mais comment faire ? Si les enseignants ont bien conscience que « l’erreur est un outil pour enseigner », pour reprendre les mots de Jean-Pierre Astolfi, savent-ils pour autant comment s’y prendre ? Vous trouverez dans ce dossier des récits et des méthodes issus des expériences de praticiens, mais aussi des articles abordant les différentes dimensions de l’erreur en pédagogie.
404 - Page indisponible - ac-bordeaux.fr. Pedagogie_de_l%27erreur. Corriger : « Corriger, ce n’est pas juger : c’est aider à apprendre.
Ce n’est pas enregistrer et sanctionner des écarts à la norme, c’est pointer des réussites précises et des erreurs précises. Ce n’est pas accomplir un acte terminal : c’est ouvrir à d’autres activités. » In Corriger les copies. Odile &Jean Veslin. Noter : « apprécier par une note chiffrée » (Définition donnée par le Petit Robert). On peut utiliser plusieurs outils de notation : note chiffrée, note par lettre, par couleur. Annoter : Accompagner de notes critiques ou explicatives. Evaluer : Dans le contexte scolaire, c’est confronter une production d’élève à un ensemble de critères définis préalablement, objectifs (avec élimination du jugement moral, mais pas du jugement) et explicites (connus).
Erreur : On peut appeler erreur une réponse non conforme à ce qui est donné comme vrai. . - qu’il s’agisse des productions écrites, d’exercices de grammaire ou de lexique. - quel que soit le support : copies, cahiers. Lokman. Enseigner grâce aux erreurs des étudiant-e-s. 26 septembre 2011 par Amaury Daele « L’erreur, un outil pour enseigner » est un petit livre de Jean-Pierre Astolfi paru pour la première fois en 1997 et réédité régulièrement depuis.
A la base de cet ouvrage, une question toute simple: quel est le statut de l’erreur dans l’enseignement? Traditionnellement, l’erreur est plutôt vue comme quelque chose qu’il faudrait éliminer voire sanctionner chez les étudiant-e-s. Il faudrait donc repérer les erreurs (de connaissance, de compréhension, de calcul, etc.) et les corriger. Mais repérer les erreurs n’est pas toujours facile et les considérer comme étant constitutives de tout apprentissage encore moins. En réalité, comme le rappelle Astolfi (p. 20), le sens étymologique de l’erreur est « errer ça et là« . Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ?
Au plus près des besoins de l’enfant – Accompagner l’élève Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ?
Un texte de Daniel Calin À l’école, les erreurs ont longtemps été des fautes. Elles n’étaient pas considérées comme des occasions d’apprendre, mais comme les bases de l’évaluation. Elles étaient suivies d’une correction, dans laquelle les maîtres se contentaient généralement d’amener l’élève à effacer sa faute en lui substituant la bonne réponse, dictée par la maître, à la mauvaise réponse qu’il avait produite lorsqu’il était livré à lui-même, lors de la réalisation de l’exercice ou du devoir(1). Quel est le problème ? Selon le modèle pédagogique actuellement dominant, le terme même de faute serait à proscrire, du fait de sa connotation morale négative. Alain anticipe ainsi remarquablement sur la philosophie bachelardienne, dont on s’accorde d’ordinaire à faire l’inspiratrice des pédagogies de l’erreur(3).