L'après-midi d'un faune. Claude Debussy, Prélude à l'Après-midi d'un faune. Stéphane Mallarmé. L'après-midi d'un faune. Serge de Diaghilev. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Serge de Diaghilev[1] (en russe : Серге́й Па́влович Дя́гилев, Sergueï Pavlovitch Diaguilev), né le à Selichtchi (ru) (près de Novgorod), mort le 19 août 1929 à Venise, est un organisateur de spectacles, critique d’art, protecteur des artistes, impresario de ballet. Créateur et impresario de génie, il a fondé les Ballets russes d'où sont issus maints danseurs et chorégraphes qui ont fait l'art de la danse du XXe siècle.
Biographie[modifier | modifier le code] Né dans une famille aisée de la petite noblesse russe de la Russie impériale, il étudie le droit à l'université de Saint-Pétersbourg ainsi que la musique et le chant au Conservatoire de cette même ville (un engouement qu'il a hérité de sa belle-mère). En 1890, on le retrouve à Perm. Il obtient un diplôme de musicologie en 1892 mais abandonne son rêve de compositeur après que son professeur, Nikolaï Rimski-Korsakov, lui eut dit qu'il n'était pas véritablement doué pour cet art. Vaslav Nijinski, danseur. Vaslav Fomitch Nijinski (en russe : Вацлав Фомич Нижинский, Vaclav Fomič Nižinskij ; en polonais : Wacław Niżyński), né à Kiev le 12 mars 1889 et décédé le 8 avril 1950 à Londres, est un danseur et chorégraphe russe d'origine polonaise. Biographie Vaslav Nijinski est le fils d'un couple de danseurs polonais et le frère de la danseuse Bronislava Nijinska. Il se considérait comme Polonais même s'il ne parlait pas couramment le polonais.
Considéré comme le plus grand danseur de son époque, il fut l'étoile des Ballets russes, et marqua de son interprétation les créations de Schéhérazade, du Spectre de la rose, de Petrouchka et de L'Après-midi d'un faune. Danseur étoile du Théâtre Mariinsky, Nijinski se refuse à porter les hauts-de-chausse réglementaires. Nijinski opère une rupture avec le passé en 1912, avec L'Après-midi d'un faune, d'après le Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy.
Nijinski est aussi l'auteur d'un système de notation de la danse qu'il inventa pour son usage personnel. Plusieurs millions de documents à portée de main. Archives de France. Théâtre du Châtelet, 18 mai 1909 Couverture de la revue Comoedia. Première saison des Ballets russes à Paris par Léon Bakst, Lev Samoïlevitch Rosenberg, 1909 Paris, bibliothèque de l’Opéra © RMN/Agence Bulloz À la veille de la Première Guerre mondiale, une explosion de rythmes et de couleurs secoue un ballet devenu gris à force de routine.
Réunie autour de Diaghilev, la garde montante des danseurs chorégraphes, peintres et musiciens russes apporte l’éblouissante démonstration que la danse peut être autre chose qu’un aimable divertissement. Les spectateurs ouvrent des yeux émerveillés sur une révolution artistique qui marquera le siècle. Le 18 mai 1909, le Tout-Paris que Serge Diaghilev a convié à la générale des Ballets russes, dans un Châtelet rénové, en prend plein les yeux et les oreilles. Un déchaînement de rythmes sauvages, une orgie de couleurs… Les Danses polovtsiennes du Prince Igor de Borodine plaquent les spectateurs dans leurs fauteuils. Diaghilev ne redoute pas la polémique. Ballets russes. Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ». La compagnie des Ballets russes, qui a existé de 1909 à 1929, est née de la rencontre de Michel Fokine et de Serge de Diaghilev. En découvrant l'art d'Isadora Duncan, le chorégraphe Michel Fokine (Saint-Pétersbourg 1880-New York 1942) comprit le bouleversement qu'il pouvait apporter aux ballets classiques.
De son côté, Serge de Diaghilev (1872-1929) était un amateur d'art attiré par la nouveauté et Paris. La première représentation des Ballets russes eut lieu le 19 mai 1909 au théâtre du Châtelet avec en particulier les Danses polovtsiennes, tirées du Prince Igor. Le jugement très sûr de Diaghilev, son goût pour les manifestations d'avant-garde firent des saisons suivantes des spectacles très appréciés. Ballets russes sur Pinterest. Dance and the Ballets Russes. From its legendary first performances in May 1909 at the Theatre du Chatelet, the Ballets Russes did more for Parisian audiences than just present them with new choreography, new music, new stars, and a new performing company. These productions redefined ballet for the twentieth century, reinventing an entire art form that had grown stale elsewhere in Europe. At Russia's Imperial theaters and ballet school, the traditions of ballet, rooted in the court dances of Louis XIV's reign and Italian pantomime were not only preserved, but nurtured and developed further.
With extensive financial support from the Tsar's coffers, few corners were cut in the training of dancers, the hiring of choreographic and performing talent, and the staging of productions. It was in St. Petersburg that all of Diaghilev's great choreographers, and many of his star and corps de ballet dancers were trained. The first Ballets Russes ballet actually premiered in Russia and had nothing at all to do with Diaghilev. History of Ballets Russes - Russian Ballet History. Médiathèque de la Cité de la musique, Paris. DIAGHILEV ET LES BALLETS RUSSES.
Mécène russe, Serge de Diaghilev (1872-1929) fonde les Ballets russes en 1909. La troupe donne de brillantes représentations en Europe occidentale, d'abord avec des artistes russes. C'est alors la révélation d'étoiles comme Anna Pavlova, Tamara Karsavina ou Vaslav Nijinski ainsi que du chorégraphe Michel Fokine. En 1913, Igor F. Stravinski et Nijinski font scandale au Théâtre des Champs-Élysées avec Le Sacre du printemps qui révolutionne les habitudes du public classique.
Attentif aux tendances nouvelles, Diaghilev fait confiance à des chorégraphes comme Bronislava Nijinska, Léonide Massine, George Balanchine, à des musiciens comme Stravinski, Ravel, Debussy, Prokofiev, Poulenc, Milhaud ou Satie, à des peintres comme Picasso, Derain, Matisse, Braque, Utrillo, Rouault, Chirico ou Miró. À la mort de Diaghilev en 1929, les Ballets russes disparaissent.
Photographie. Les ballets russes. Contexte historique En 1898, Serge de Diaghilev fonde « Le Monde de l’art », association puis revue regroupant plusieurs artistes qui, en marge de l’académisme officiel, recherchent un art nouveau avec pour principal dessein de faire connaître l’art russe à l’étranger. Durant cette même période, le chorégraphe Michel Fokine exerce de son côté son anticonformisme dans le domaine de la danse de spectacle.
C’est précisément de la réunion de ces deux mouvements contestataires que naissent les Ballets russes… Pour mieux comprendre la stupeur et l’engouement provoqués par ce nouveau genre de spectacle, rappelons qu’à cette époque, à l’Opéra de Paris, la danse est en déclin : réduite à une virtuosité sans âme, le public la boude. Les Ballets russes amorcent dès lors un renouveau des ballets européens. Analyse des images Le 19 mai 1909 au soir, le Théâtre du Châtelet affiche complet. Il faut cependant attendre le 13 juin 1911 pour assister au plus grand triomphe des Ballets russes : Petrouchka.