À Bioule, les enfants partagent la cantine avec les anciens du village. Magnifique. En France, comme dans la plupart des pays occidentaux, le cloisonnement des générations est un immense gâchis.
Il enferme les anciens dans une solitude douloureuse et prive les enfants d’une expérience précieuse. En ce sens, l’initiative de Bioule est 100% exemplaire. Dans ce village du Tarn-et-Garonne, la cantine municipale accueille les écoliers… mais aussi les personnes âgées ! Résultat : de très jolies scènes de vie comme notre société en a bien besoin. France 5 a récemment consacré un beau reportage à ce savoureux mélange intergénérationnel. La stupéfaction de Mickael Moore en visite dans une cantine française.
Les adeptes du « french bashing » ne vont pas du tout aimer cette vidéo.
Tant pis pour eux : quand des compliments nous viennent de l’étranger, on aurait tort de s’en priver. En l’occurence, ils nous viennent ici de Mickael Moore. Le célèbre réalisateur de documentaire américain s’est rendu dans une cantine scolaire de Normandie… et n’en a pas cru ses yeux ! Cette visite inattendue est restituée par le film Where to invade next, dont l’objectif était de cibler (avec ironie), les prochains pays que les États-Unis feraient bien d’envahir pour s’emparer ce qui s’y fait de meilleur. Or, en matière de restauration, la France a encore quelques savoir-faire… Voici l’extrait en question (drôle et savoureux) : Les plus grincheux d’entre nous souligneront peut-être que Mickael Moore verse quelque peu dans la caricature… et ce n’est pas totalement faux : toutes les cantines ne sont sans doute pas aussi appétissantes que celles-ci. Manger à plusieurs, c'est bien meilleur ! - Cerveau&Psycho. L'auteur Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau & Psycho.
Du même auteur Pour en savoir plus Partager un repas entre amis fait partie des plaisirs de la vie. Les grandes fêtes et banquets, lors des mariages ou des occasions solennelles, donnent une saveur toute particulière à ce que nous mangeons. Aliments riches en magnésium pour mieux apprendre. Texte adapté de Le magnésium rend le cerveau «plastique» , publié le 25 février 2010 sur le site de Cyberpresse via l’agence d’information RelaxNews.Selon une nouvelle étude menée conjointement par des chercheurs du Canada, des États-Unis, d’Israël et de Chine, le magnésium jouerait un rôle dans la capacité du cerveau à générer de nouvelles connexions et à s’adapter à un environnement donné.
Autrement dit, consommer des aliments riches en magnésium pourrait faciliter les capacités mémorielles et l’apprentissage. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue scientifique Neuron. Les chercheurs ont observé chez les souris qu’une augmentation du taux de magnésium dans le cerveau accroit les habiletés d’apprentissage, la mémoire de travail ainsi que la mémoire à court et à long terme. [Consulter l’article] À Langouët (Bretagne), 10 ans de cantine 100 % bio et local. 710 vaches, 602 habitants et une cantine 100 % bio : depuis 10 ans, la commune de Langouët en Ille-et-Vilaine, entre Rennes et St-Malo, garantit une alimentation entièrement bio et la plus locale possible aux 80 enfants des quatre classes de l’école publique qui fréquentent la cantine.
Une cantine 100 % bio depuis 10 ans avec un coût de revient du repas en baisse. « Une expérience réussie qui a démarré en 2004 et qui prouve que le 100 % bio est possible, avec un approvisionnement de proximité et de saison », confirme Daniel Cueff, maire depuis 1999. Unplusbio, association spécialisée dans le conseil, la mise en place et le suivi d'une restauration collective de qualité. La visite du « potager municipal » en mai 2013, un reportage d’Un Plus Bio. ——————————————————————— Gilles Pérole, adjoint au maire de Mouans-Sartoux chargé de l’éducation et de la régie agricole et secrétaire d’Un Plus Bio: « Assurer une alimentation saine et bio à 1200 personnes tout en réduisant l’empreinte carbone de la collectivité. » Le Grenelle de l’environnement prévoyait 20% de bio en restauration collective en 2012.
On arrive aujourd’hui péniblement à 3%. L’introduction du bio s’est faite progressivement, par gamme de produit. Cantine zéro gaspillage. Le problème sanitaire des barquettes de conservation. Retrouvez d'autres informations dans notre Dossier Cantines Dossier méditation Cliquez ici !
Non à la malbouffe à la cantine !!! Gastronomie et qualité des produits !! L'emballage qui tue 1/2. Appel_ELUS.pdf (Objet application/pdf) Film « Vers une restauration collective bonne, propre et juste » Le film « Vers une restauration collective bonne, propre et juste – produits frais et bonnes pratiques » présente le portrait de deux chefs de cuisine de restauration scolaire dont les pratiques sont remarquables à bien des égards, André Parra et Dominique Valadier.
Parmi les bonnes pratiques mises en œuvre par ces deux cuisiniers on retrouve l’utilisation de produits frais, bruts, de saison, en provenance de producteurs locaux et en partie issus de l’agriculture biologique. Ils brisent ainsi certaines idées préconçues sur la restauration collective et donnent de nombreuses pistes permettant de tendre vers une cuisine gastronomique en collectivité. L’éducation au goût est aussi une dimension abordée dans ce document (présentation des plats, gestion des déchets, sensibilisation des professeurs et des élèves, etc.). Fichek7mangerbio.pdf (Objet application/pdf) Unplusbio, association spécialisée dans le conseil, la mise en place et le suivi d'une restauration collective de qualité.
Unplusbio, association spécialisée dans le conseil, la mise en place et le suivi d'une restauration collective de qualité. Un plat avec viande, un autre à base de protéines végétales.
Voilà l’équation toute simple que la commune de Bègles en Gironde va traduire dans la restauration municipale à partir de septembre prochain. Simple mais techniquement subtile ! Dans le cadre du chantier national du Club des Territoires Un Plus Bio sur la nécessaire réduction des protéines animales, la commune de 25000 habitants qui est également membre fondateur du club, souhaite proposer une offre alimentaire alternative.
Il y a une dizaine d’années, une première tentative de double plat (et non menu, entrées et desserts ne bougent pas) avait été expérimentée. Mais le succès, sans doute parce que l’époque n’était pas prête, ne fut pas au rendez-vous. Les menus. NOS ENFANTS NOUS ACCUSERONT - Bande-annonce VF. L'enfer des cantines lyonnaises / Les dossiers Lyoncapitale / Autre contenu. L’enfer des cantines lyonnaises / L'enfer des cantines lyonnaises / Les dossiers Lyoncapitale / Autre contenu. Victimes de leur succès, les cantines lyonnaises débordent.
Insuffisance cruelle de places, cuisine centrale saturée et surtout manque de personnel qualifié pour s’occuper des enfants, parfois livrés à eux-mêmes : à l’aune du passage à la semaine de 4 jours et demi (à la rentrée 2014), le service public de restauration scolaire de la deuxième ville de France se détériore de manière inquiétante.
En France, près de 3 millions d’enfants, de la petite section au CM2, déjeunent chaque jour à la cantine. Un sur deux. À Lyon, ils sont quasiment 22.000. Un ratio historique de sept écoliers sur dix. Grèves récurrentes À quatre reprises, en octobre et en novembre derniers, les syndicats ont tiré la sonnette d’alarme. Surpopulation scolaire Car c’est bien là que le bât blesse. Si la cantine tourne à plein régime, au-delà de considérations purement gustatives, c’est aussi dû au contexte économique. Encadrement insuffisant Mairie cherche vacataires Fréquentation : + 5 %/an. Cantines : le marché de la Ville de Lyon / L'enfer des cantines lyonnaises / Les dossiers Lyoncapitale / Autre contenu.
À Lyon, la restauration scolaire représente un budget de 12,75 millions d’euros (dont 8,8 millions en achat de repas). Un marché octroyé à Avenance Enseignement depuis 2002. Entre guerre des industriels et politique tarifaire, le volet financier des cantines lyonnaises. La société Avenance Enseignement, filiale du groupe Elior, 3e opérateur européen de la restauration sous contrat, gère la restauration scolaire de la Ville de Lyon depuis 2002. Elle prépare près de 22.000 repas sur 4 jours de la semaine (pour l’instant, la question de la cantine le mercredi étant à l’étude avec la réforme des rythmes scolaires qui entrera en vigueur en 2014 à Lyon). Le marché relatif à la fourniture de repas dans les écoles primaires publiques est évalué à plus de 30,2 millions d’euros sur les 4 années de délégation de service public.
Cantines : à Lyon, 1/3 des repas est jeté tous les jours / L'enfer des cantines lyonnaises / Les dossiers Lyoncapitale / Autre contenu. Presque 3 tonnes d’aliments sont jetées quotidiennement dans les cantines lyonnaises. Un gaspillage programmé ? Selon une étude de l’Ademe et du Groupement national de la restauration, en restauration scolaire les déchets s’élèvent à 125 grammes par repas et par enfant lorsque la collectivité dispose d’une cuisine centrale (et 106 grammes pour les établissements qui disposent d’une cuisine autonome). Prenons l’exemple d’un menu pour les élèves de classes élémentaires (CP à CM2) : 35 grammes de salade verte, 50 grammes de filet de poisson, 120 grammes de haricots verts, 30 grammes de fromage à pâte pressée, 100 grammes de compote et 50 grammes de pain*. Soit 385 grammes. Les enfants jettent donc un tiers de leur repas... Trop, et pas assez bon Autrement dit, 2,7 tonnes d’aliments sont jetées chaque jour dans les cantines lyonnaises. La faute au self ?
Depuis 2011, un décret autorise le passage à quatre composants. Cantines : “Les industriels respectent les normes nutritionnelles, mais en trichant” / L'enfer des cantines lyonnaises / Les dossiers Lyoncapitale / Autre contenu. Entretien avec Philippe Durrèche, conseiller de collectivités en matière de restauration collective, notamment scolaire, et coauteur (avec Jacques Pélissard, maire de Lons-le-Saulnier et président de l’Association des maires de France) de Cantines : le règne de la malbouffe ?
Lyon Capitale : “Les élèves sont enfermés dans une restauration-prison, avec une mauvaise bouffe”, écrivez-vous. Vous n’y allez pas un peu fort ? Philippe Durrèche : Oh que non ! Je tiens un cabinet de conseil en restauration collective, je connais bien le sujet. De manière générale, on peut dire qu’on mange plutôt bien dans des petites cantines où les plats sont cuisinés sur place, et plutôt mal dans les très grandes collectivités où les plats déjà préparés avec des produits industriels sont livrés en barquettes en “liaison froide” entre chaque établissement.