Est-ce vraiment moins cher ? Qu’est-ce qui coûte le plus cher, selon vous : un sac de quatre bulbes d’ail à 1 $ ou un seul bulbe à 2 $ ? Allez-y, les jeunes, puisque cette chronique vous est destinée et consacrée, chers écoliers en pleine relâche et consommateurs en herbe ! Faites vos calculs. Un bulbe coûte 2 $ et l’autre coûte… 1 $ divisé par quatre, donc 25 cents. Donc c’est clair que c’est le bulbe tout seul à 2 $ qui est la moins bonne affaire. Mais est-ce que la réalité est si simple ? Non. Quand on se retrouve devant une situation comme celle-là au supermarché, on doit se poser d’autres questions.
Oui, c’est une aubaine, 25 cents plutôt que 2 $. Mais qu’est-ce qui se cache derrière de tels bas prix ? Qu’est-ce qui a permis aux personnes qui vendent l’ail vraiment pas cher de mettre ce prix et qu’est-ce qui oblige ceux qui demandent un prix plus élevé à agir ainsi ? Est-ce qu’il y a autre chose qu’on devrait savoir quand on choisit d’acheter une chose plutôt qu’une autre ? Je vous explique. Mais revenons aux tomates. Les cactus en péril. Près du tiers des espèces de cactus sont menacées de disparition, selon une étude publiée l’automne dernier. L’agriculture et l’urbanisation menacent leurs territoires souvent exigus, particulièrement en Amérique du Sud. Nos explications. Les cactus constituent souvent les premières plantes qu’on réussit à conserver chez soi sans qu’elles meurent.
Mais leur résistance ne les met pas à l’abri de l’extinction : près du tiers des 1480 espèces sont menacées de disparition et près d’une centaine sont pratiquement éteintes, rapporte la première évaluation systématique des populations de cactus. « Les cactus sont très populaires comme plantes ornementales », explique l’auteure du rapport publié dans la revue , Barbara Goettsch, de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), en entrevue depuis Londres. « Le problème, c’est que seule une partie des espèces populaires est cultivée pour le commerce. Nombre d’espèces de cactus dans le monde Source : Des robots pour désherber les champs. Le temps de la pioche est révolu dans plusieurs champs de laitues de la Montérégie grâce au travail de robots qui exécutent maintenant cette tâche.
À Sherrington, Denys Van Winden, copropriétaire de Production Horticole Van Winden, est l’un des producteurs qui utilisent cette technologie. « En terre organique, aucun herbicide ne peut être utilisé pour éliminer les mauvaises herbes entre les laitues. Pour abattre cette tâche, des dizaines de travailleurs sont requis et doivent désherber à la pioche », explique-t-il. Pour diminuer les coûts de main-d’œuvre et demeurer concurrentiel par rapport aux producteurs américains, il s’est mis à la recherche d’une autre option. « Nos dépenses ont doublé, mais nous ne vendons pas notre produit deux fois plus cher. Si on veut survivre, il faut s’adapter. » Une solution a commencé à poindre à l’horizon lorsque le producteur a entendu parler de robots désherbeurs. Le principe de ce robot désherbeur est simple. . — Mario Bisaillon, copropriétaire d’Univerco.
L’agriculture à l’heure de la technologie. Agriculture et technologie, deux mots qui pour bien des gens ne vont pas nécessairement ensemble. Pourtant, il n’est plus rare de voir dans les champs québécois des drones, des robots, des tracteurs dirigés grâce à un GPS et des producteurs munis d’un téléphone intelligent collé à l’oreille ou au bout des doigts. État des lieux. Depuis un an, Jean-François Duteau, producteur laitier à Saint-Bernard-de-Lacolle, n’est plus obligé de se lever à 4 h 30 du matin pour aller faire le train. Il ne passe plus 11 heures par jour à s’occuper de ses vaches. Ses journées commencent à 6 h et le travail à l’étable ne lui prend plus que quatre heures.
Le fonctionnement de traite est simple. Cette technologie a un autre avantage. . « De Cuba grâce à mon téléphone, j’étais capable de savoir si une vache avait un problème. » — Jean-François Duteau, producteur laitier Pour l’achat et l’installation de ses deux robots, Jean-François Duteau estime qu’il a dû débourser 1 million de dollars. Au secours, la terre disparaît ! - Agriculture. Photo : source « C’est un problème plus grave encore que le réchauffement climatique », prévient Daniel Nahon, professeur de géosciences à l’université Paul-Cézanne d’Aix-en-Provence.
La qualité des sols agricoles se dégrade. Au point, selon certains experts de mettre en cause la capacité à nourrir les humains. « Les sols s’érodent, se dégradent, perdent de leur fertilité, poursuit le chercheur. On considère à tort qu’ils vont produire éternellement. Mais, un jour prochain, on n’observera pas seulement une chute de la productivité, mais une non-production. » Aux États-Unis, de nombreuses études analysent le problème. La terre, une ressource non renouvelable Or pour nourrir la population mondiale grandissante, il faudra doubler la production agricole dans les prochaines décennies. Les sols se renouvellent grâce à l’altération de roches dures par la pluie, ce qui crée des minéraux meubles – l’argile – qui permettent aux végétaux de pousser. Où sont passés les vers de terre ? Photo : source. Les moissons du futur [Marie Monique Robin _ 2012] Production rentable sans facteurs de croissance.
Plus de la moitié (53 %) des porcs québécois reçoivent un antibiotique comme facteur de croissance dans au moins un de leurs aliments en période d’engraissement, selon une enquête d’Épidémio-Qualité. Pour contrer la montée des bactéries résistantes, cette pratique est interdite au Danemark, depuis 2000. Cela n’empêche pas le petit royaume d’être l’un des plus grands exportateurs de viande porcine du monde, avec 2,071 millions de tonnes exportées en 2011. « Même sans antibiotiques comme promoteurs de croissance, la production porcine danoise est compétitive sur le marché international », assure Frank Aarestrup, directeur du centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé sur la résistance antimicrobienne dans les pathogènes alimentaires, rencontré à son bureau au Danemark. « La preuve, c’est qu’on exporte 90 % de notre production. » « Les producteurs ont commencé à se servir de leur tête, résume Christian Koustrup Frandsen, agronome au Centre de recherche porcine du Danemark.
Semences tardives et accaparement des terres. Encore cette année, le printemps tardif a retardé le temps des semences dans à peu près toutes les régions du Québec, mais la chaleur des derniers jours a enfin permis aux agriculteurs du sud de la province de redémarrer leur machine de production. C’est toutefois encore avec un nombre de joueurs en baisse que s’ouvre la nouvelle saison agricole. D’année en année, le nombre de fermes diminue au Québec. Cette réalité n’est pas une nouveauté.
Elle est observable depuis 1941 – au plus fort de l’effort de guerre – lorsque le nombre d’exploitations agricoles a atteint le niveau historique de 154 699 fermes au Québec. Depuis l’atteinte de ce sommet, le nombre de fermes n’a plus cessé de décliner, en raison notamment de l’urbanisation tentaculaire et de l’augmentation de la superficie moyenne des exploitations agricoles qui est passée de 47 hectares, en 1941, à 114 hectares en 2011. Le nombre de fermes diminue au Québec tandis que l’âge moyen des exploitants augmente.
LA MORT EST DANS LE PRE - Pesticides et Santé. Du renfort à la ferme. Du renfort à la ferme. La détresse est dans le pré. Depuis quelques semaines, les agriculteurs s’activent dans les champs. C’est le temps des semences : une course contre la montre, du boulot jour et nuit. Le stress est à son comble, la fatigue s’installe. À l’organisme Au cœur des familles agricoles, le téléphone de Maria Labrecque Duchesneau ne dérougit pas. Du matin au soir, elle répond aux appels de producteurs à bout de nerfs. « C’est tout juste s’ils ne me demandent pas de contrôler la météo ! », dit l’intervenante psychosociale, qui agit comme travailleuse de rang. Le métier d’agriculteur n’a jamais été de tout repos, soumis aux aléas de la nature. Plus d’un siècle plus tard, force est de constater que la donne a changé.
Aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Québec, les données sont moins précises – on ne classe pas les décès par profession –, mais on estime que le taux de suicide y est de deux à trois fois plus élevé chez les agriculteurs que dans la population. . « On assiste aujourd’hui à une complexification du travail. La détresse est dans le pré. EDMUNDSTON, Nouveau-Brunswick — Un matin, c’était au printemps 2006, Jean-Paul Ouellet a roulé jusqu’au sommet de la côte Pelletier, à Saint-François-de-Madawaska. Puis, il a coupé le moteur de son camion. Il a regardé longuement ses nombreuses fermes sises au pied des vallons. « Pourquoi est-ce que je fais tout ça ? », s’est-il demandé, exaspéré. Souhaitant chasser les doutes, il a ensuite loué un avion et survolé ses installations réparties dans 16 municipalités, essentiellement dans la région d’Edmundston. Le mors aux dents et la rage au cœur, Jean-Paul Ouellet a bâti en 30 ans une des productions d’œufs et de volailles les plus prospères au pays.
. « Pendant toutes ces années, je n’ai jamais pris le temps d’écouter le chant des oiseaux, de contempler la nature. . — Jean-Paul Ouellet Il a vendu 70 % de son entreprise. Des idées suicidaires, il en a eu plus d’une fois. C’était le 12 octobre 2001, un vendredi soir. . « Quand ça m’a pogné, je ne trouvais plus rien de beau. . « J’aide la relève. La détresse est dans le pré. La détresse est dans le pré. On a déploré son désengagement vis-à-vis de la santé mentale de ses membres. On l’a accusée de laisser traîner les choses. L’Union des producteurs agricoles (UPA) passe maintenant à l’action et mise sur une approche durable. Depuis plusieurs mois, un comité travaille à mettre en place un réseau de répondants dans toutes les régions pour prévenir la détresse chez les agriculteurs. On souhaite aussi implanter un programme de sentinelles en prévention du suicide bien à l’affût de la réalité agricole. « On se préoccupe de cette problématique [détresse] depuis un certain temps, mais les producteurs n’aiment pas en parler.
L’UPA mise sur une approche d’écoute et de référence. « On ne veut pas se substituer aux professionnels », précise M. L’UPA souhaite développer un réseau de sentinelles en prévention du suicide propre au milieu agricole. Depuis 2008, entre 13 000 et 15 000 personnes ont suivi la formation de sentinelle conçue par l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS). [DOC] Les Moissons du Futur 1/2. C'est pas sorcier -AGRI.BIO. Mrmondialisation. Quand l’humain s’inspire de la nature pour coopérer avec elle, des choses magnifiques peuvent se construire.
En témoigne la Jellyfish Barge, un projet durable totalement hors du commun. Saviez-vous que d’ici 2050, la demande globale de nourriture aura augmenté de 60 à 70% ? Dans le schéma industriel actuel, il sera difficile de répondre à cette demande de manière durable. Les terres arables se font rares et celles-ci sont toujours plus accaparées pour subvenir à d’autres besoins : énergie, élevage, huiles,… Par ailleurs, l’or bleu, très consommé dans l’agro-industrie, se fait rare dans bien des contrées du monde. L’avenir inspire les pires craintes et le développement de nouvelles formes d’agricultures plus locales, moins gourmandes en énergie, apparait vital. La nature, modèle et partenaire C’est conscient de ce problème majeur que Pnat, un think-tank de biologistes, chercheurs et designers, s’est penché sur diverses solutions pratiques et économiques.
Écologique de A à Z. Bio et hyperproductive : la ferme magique d'un agriculteur québécois. Jardinier-maraîcher ? Fermier de familles ? Jean-Martin Fortier lui même a du mal à qualifier son métier. Ce canadien de 35 ans exploite depuis 2005 la ferme des Jardins de la Grelinette, à Saint-Armand, à quelques kilomètres de Montréal, au Québec. Sa ferme est une micro-ferme. Elle mesure moins d’un hectare, loin de la taille moyenne d’une exploitation française qui est de 55 hectares. Avec sa compagne, ils appliquent des techniques découvertes en voyageant et travaillant dans des fermes notamment au Nouveau-Mexique et à Cuba.
Terra eco : Pourquoi avez-vous souhaité travailler sur une très petite surface, ce que personne n’avait jamais fait au Québec ? Jean-Martin Fortier : Nous souhaitions démarrer notre production, mais nous n’avions pas les moyens d’investir beaucoup. Pouvez-vous résumer votre méthode de production, que vous appelez bio-intensive ? Puisque nous travaillons sur une petite surface, il nous a fallu intensifier au maximum notre production. Tout à fait. L’agriculture en Inde | Le Pupitre International. De vastes champs délimités par des rangées de cactus, de longues routes de sable, parfois goudronnées, interminables, encerclées par une végétation riche et luxuriante, qui laisse présager la fertilité impressionnante du sol, caractérisent le paysage du Punjab, État agricole du nord-est de l’Inde. Le Punjab fut le premier État du pays à mettre sur pieds les différents projets qui définissent maintenant ce que l’on appelle la « Révolution verte », programme gouvernemental d’investissements massifs dans le domaine agricole.
Encore aujourd’hui, les effets de ces politiques se font ressentir et définissent les avancées et les problèmes du secteur agricole en Inde. La révolution verte L’une des plus graves famines du 20e siècle toucha le sous-continent indien en 1943 et on estime que plus de quatre millions d’Indiens en sont morts. Le suicide des agriculteurs Pourquoi? Dans l’État du Telangana, on compte plus de 2000 suicides répertoriés seulement l’an passé.
Les problèmes environnementaux. Un livre qui rassemble. Planification du plan de votre potager. La première règle de base pour la planification d'un potager est la "Rotation des cultures". La définition de la "Rotation des cultures" est la suivante: La rotation est une technique qui consiste à faire se succéder sur une surface donnée des plantes aux exigentes et aux caractéristiques différentes et ce, sur le plus grand nombre d'année possible. La deuxième règle de base pour la planification d'un potager est la "Compagnonnage". La définition de la "Compagnonnage" est la suivante: L'objectif premier du compagnonnage est d'organiser la diversité dans son potager en associant entres elles les plantes amies et en éloignant les plantes ennemies, qui favoriseront une utilisation maximale de l'espace.
La rotation permet de maintenir l'équilibre minérale du sol et de prévenir avec efficacité les parasites qui pourraient apporter les maladies. Comment faire ? Sur une feuille, préparer un tableau comportant plusieurs colonnes, voici mon exemple; A bientôt! Cultures en lasagnes ("lasagna bed") - Permaculture.
Jeudi 4 novembre 2010 4 04 /11 /Nov /2010 23:21 La technique du jardin en lasagnes Tout le monde connait les lasagnes, ce plat italien constitué de plaques de pâtes en alternance avec des couches de sauce bolognaise et béchamel, sans oublier le fromage. On retrouve cette idée de couches alternées dans le mode de préparation du sol alternant des couches végétales variées favorables à la pousse des plantes potagères ou ornementales. L’intérêt de la préparation du sol en « lasagne » ( « lasagna gardening »,« lasagna bed » en anglais) est d’obtenir quantité de légumes et fleurs sur les sols quasi-abandonnés avec des « plus » non négligeable : le recyclage de tous les déchets verts et ménagers.
Elle essaya de reproduire la nature dans son jardin. 1 : commencer par faucher les herbes folles en prenant soin de les disperser sur toute la surface. 2 : couvrir le sol destiné à la préparation en lasagne de cartons. Suivons en images Madame Marylin Johnson, avec ses commentaires. RETOUR à L'ACCUEIL. Et si on transformait le toit de votre immeuble en potager ?