Là où la mer se refroidit. La tache bleue au milieu de l’Atlantique Nord détonne parmi le rouge qui recouvre presque tous les océans de la planète. Elle semble confirmer que l’affaiblissement du Gulf Stream observé depuis une demi-douzaine d’années n’est pas un hasard. « On cherche à savoir s’il s’agit d’une variation naturelle ou d’un changement d’état lié à la fonte des glaces en Arctique », explique Florian Sévellec, de l’Université de Southampton en Angleterre, qui a publié une étude sur le sujet l’été dernier dans la revue Nature Climate Change. « C’est probablement une combinaison des deux.
Dans un cas extrême, on pourrait voir une diminution de 30 à 50 % de l’AMOC, et donc une diminution du transport de chaleur associé. » La fonte des glaces en Arctique amène énormément d’eau douce dans l’Atlantique Nord. Elle refroidit l’eau chaude amenée des tropiques par la circulation méridienne de retournement Atlantique (AMOC selon l’acronyme anglais), dont fait partie le Gulf Stream. L'effet Gulf Stream en Europe. Récifs de corail : alerte au plastique. Les débris de plastique coincés dans les récifs coralliens augmentent considérablement le risque de maladies, selon une nouvelle étude américaine. Seulement dans l’ouest du Pacifique, près de l’Asie et de l’Australie, 11,1 milliards de morceaux de plastique contamineraient les coraux. « Le plastique forme un milieu propice à la multiplication de pathogènes dangereux pour les coraux », explique Courtney Couch, de l’Université d’Hawaii, coauteure de l’étude publiée hier dans la revue Science. « La montée en flèche de la contamination par le plastique, avec l’enrichissement des pays pauvres et émergents, va amplifier le stress que vivent déjà les récifs coralliens avec le réchauffement et l’acidification des mers, ainsi que les changements climatiques. » — Courtney Couch, coauteure de l’étude Depuis 2012, l’équipe américaine a examiné visuellement, en plongée sous-marine, 125 000 coraux répartis sur 159 récifs dans le sud-ouest du Pacifique, entre la Thaïlande et l’Australie.
Source : Science. Les nouvelles du jour. Ottawa sonne le glas de « toute activité » pouvant détruire l’habitat essentiel de la baleine noire de l’Atlantique et du béluga de l’estuaire du Saint-Laurent en ajoutant une protection légale sur les zones critiques à leur survie. Au Québec, une bande de Baie-Saint-Paul à Saint-Siméon est maintenant protégée pour le béluga, mais pour la baleine noire, rien n’est encore désigné dans le Golfe, malgré l’épisode de mortalité sans précédent de 2017.
Explications. Grande importance Le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Dominic LeBlanc, a signé hier une série de décrets visant la protection de l’habitat essentiel d’espèces en péril. Impact sur l’activité humaine Avec cet ajout législatif, « toute activité humaine » ou menace susceptible de causer la destruction de l’habitat essentiel est interdite. Rien pour la baleine noire au Québec Les habitats naturels en bref.
Cet homme a inventé l’eau… solide ! Sergio Rico, un ingénieur chimiste mexicain, a consacré douze ans de sa vie à la mise au point d’un procédé qui pourrait révolutionner l’agriculture mondiale : la « pluie solide ». Sa technologie (Silos de Agua) est aujourd’hui commercialisée dans une dizaine de pays et sera peut-être la solution aux pénuries d’eau qui s’annoncent sur la planète. Comment êtes-vous arrivé à cette innovation ? Il y a vingt ans, je travaillais sur le traitement des eaux usées industrielles à Mexico. Je me suis aperçu qu’un certain type de polymère (une macromolécule) pouvait être utile pour repenser le système d’irrigation agricole. Après dix ans de recherches, j’ai déposé un brevet et créé ma société, Silos de Agua, en 2003. Mon innovation réside dans la sélection d’un polymère précis qui permet de mettre en place un système d’irrigation à partir d’eau solide, sous la forme d’une gelée.
La pluie solide peut-elle révolutionner l’agriculture ? Oui, car elle limite le gaspillage de l’eau et le stress hydrique. Le réchauffement s'est concentré dans les océans. Les océans de la planète se sont réchauffés de manière marquée depuis 1997, et une bonne partie de cette chaleur s’est propagée à plus de 700 m de profondeur.
Ces conclusions d’une étude publiée dans permettent d’expliquer la supposée « pause » dans le réchauffement de l’atmosphère observée depuis 1998. Cette fameuse « pause » a d’ailleurs pris fin en 2014 et surtout 2015, les deux années les plus chaudes jamais observées. La recherche a été réalisée par une équipe américaine dirigée par Peter J. Gleckler, du laboratoire national Lawrence Livermore. Les chercheurs ont rassemblé toutes les données qui peuvent nous éclairer sur la température des océans, y compris les relevés réalisés par le vaisseau britannique , lors d’une légendaire expédition océanographique au XIX siècle.
Ils ont comparé les observations avec les prévisions des modèles climatiques afin d’en valider la fiabilité. Ce qui frappe le plus M. La température des océans est le facteur dominant de la météo mondiale. En images : de New York à Sydney, voilà les conséquences du réchauffement climatique. La météo est l’un de sujets les plus consultés sur Internet. Le site américain de météorologie WXshift a donc décidé de ne pas se limiter au temps qu’il fera demain, mais d’élargir la question au temps qu’il fera jusqu’en 2100. On n’est jamais trop prévoyant. Fruit de la collaboration entre scientifiques, météorologistes et journalistes, le site WXshift a pour but de rendre les questions du changement climatique abordables au plus grand nombre. Comme l’explique Richard Wiles, le vice-président de Climate Central à l’origine du projet, il s’agit de dépolitiser la question du réchauffement climatique et de s’appuyer “uniquement sur les faits”.
Sur WXshift on consulte autant la météo du jour, que celle des décennies passées, que l’on peut comparer avec le temps qu’il fera dans 50 ou 75 ans. Le site compile des données scientifiques et établit des projections afin d’anticiper les scénarios de demain. Quels scénarios en 2100 ? Regarder le passé pour mieux comprendre le futur. Mexique : la sécheresse fait sortir une église de l’eau. Mexique : la sécheresse fait sortir une église de l’eau Un imposant monument religieux, submergé depuis 1966 en raison de la construction d’un barrage vient de sortir des eaux !
Pour la seconde fois, le niveau du réservoir est devenu si bas, comme dans de nombreux réservoirs américains plus au nord, que les visiteurs peuvent littéralement explorer l’intérieur de l’édifice. L’histoire refait parfois surface. Dans l’état de Chiapas bordant le pacifique, au Sud du Mexique, les vestiges d’une église vieille d’environ quatre siècles émergent de l’eau pour la seconde fois en cinquante ans.
Ce phénomène s’est produit alors qu’une importante sècheresse a frappé le bassin du fleuve Grivalja, provoquant une décrue exceptionnelle de 25 mètres dans le réservoir « Nezahualcoyotl ». Dans le pays où le Coca est moins cher que l’eau potable et où les nappes phréatiques sont surexploitées, cet évènement étonnant questionne sur la gestion de l’or bleu du pays. La fonte de la glace de mer arctique frappe un nouveau record. La fonte de la glace dans l'Arctique frappe un nouveau record et pourrait avoir des conséquences importantes sur l'écosystème du nord et même sur régions situées plus au sud, selon les scientifiques.
Selon Julienne Stroeve, du Centre américain de données sur la neige et la glace, la formation de glace de mer arctique semble être terminée pour cette année, bien qu'il puisse encore y en avoir à quelques endroits précis. La glace de mer arctique diminue d'environ cinq pour cent chaque dix ans. Son étendue maximale cette année est plus d'un million de kilomètres carrés en deçà de la moyenne des 30 dernières années — soit un rétrécissement d'environ sept pour cent. C'est aussi un pour cent de moins que le dernier creux record de l'hiver, enregistré en 2011. De plus, les scientifiques ont remarqué que l'étendue de la glace atteint désormais son niveau maximal plus tôt dans l'année et que la fonte s'amorce aussi plus rapidement.
OCÉANS. From retreating glaciers to the spread of Las Vegas: The incredible animations that reveal how much our planet has changed in just 28 YEARS. Images created using Landsat satellite images and Google map dataShow everything from the spread of Las Vegas to Brazilian Amazon Deforestation By Mark Prigg Published: 13:16 GMT, 10 May 2013 | Updated: 16:33 GMT, 10 May 2013 They are a breathtaking visualisation of just how quickly our planet is changing. Google has released these astonishing images showing data collected from the Landsat satellite from 1982 until 2012. They reveal everything from man's impact on the desert as Las Vegas expands to the retreat of glaciers in Columbia. Animations may not be visible all devices The Coastal Expansion of Dubai, revealing two palm trees and a map of the world appear as islands off the coast as vast swathes of construction are undertaken Jumeira Palm Island in Dubai from nearer the ground: 14,000 laborers toiled day and night on the development The Landsat program, managed by the USGS, has been acquiring images of the Earth's surface since 1972.
Google worked with the U.S. 'Working with the U.S.