VIDEO. Regardez Robot ! de Blanca Li à la Maison des Arts et de la Culture de Créteil. A propos Une nouvelle création arrimée à l’observation d’un monde façonné par les mathématiques et la technologie.
Résumé La chorégraphe Blanca Li présente une nouvelle création, où il est question d'un monde pris "dans le tourbillon des machines pensantes". Le jour, la nuit, dedans, dehors, sur le chemin et dans le ciel, nous vivons avec les machines, notre mémoire devient artificielle, nos traces électroniques, notre identité digitale. Robots, machines, ordinateurs déguisés en téléphone ou en voiture, écrans évidement tactiles que les mains enfantines manipulent sans y penser, distributeurs et bornes automatiques en tous genres, tags RFID, codes barres, flash codes, géolocalisation des objets et des sujets, avatars online... nous interagissons au quotidien avec des dizaines de machines plus ou moins automatiques, plus ou moins électroniques, plus ou moins « pensantes », qui réfléchissent nos goûts et nos actions.
Distribution Lieu : Creteil Date : 11 octobre 2013 Durée : 1h 10min Genre : Blanca Li . Événement . Robot. Commentaire de Martial Leroux, musicologue : C'est peu de dire que j'ai aimé, j'ai adoré ce spectacle tissé de poésie, de mystère, de magie, d'onirisme, de suspension et qui, en outre, a le mérite de ne pas nous bercer d'illusions, en sachant nous ramener dans un état de veille interrogative, quasi philosophique, sur le devenir du monde, les rapports étroits entre l'homme et la machine, l'impossibilité pour l'homme d'échapper à son destin, et l'ineffable avenir auquel est confronté l'être humain.
Il y a des moments incroyables à travers ce spectacle, où l'on reste bouche bée et yeux écarquillés devant tant de beauté formelle et d'incroyables exploits (dont ceux de ces adorables petits robots, ce qui en devient presque inquiétant). La musique est souvent écrite en mineur, avec des accords simples, quasi basiques, mais d'un pouvoir envoûtant extrêmement rare. Sur scène, j'ai du relever un défi technologique et créer une partition originale pour l'orchestre des machines de Maywa Denki. Cuisine & Confessions -Teaser. CUISINE & CONFESSIONS. CRÉATION ET MISE EN SCÈNE Shana Carroll Sébastien Soldevila.
Video «Agwa [intégrale]» par Merzouki, Mourad. Agwa Création 2008 Direction artistique et chorgraphie Mourad Merzouki La source du projet, une rencontre : celle de Mourad Merzouki avec de jeunes danseurs de Rio de Janeiro lors de la Biennale de la Danse de Lyon en 2006.
Originaires du Brésil, les 11 danseurs cariocas ont des histoires aux cours sinueux qui plongent leurs racines dans les favelas et qui font resurgir des souvenirs de la même eau au chorégraphe de la Compagnie Käfig. Ayant grandi dans la marginalité, ils ont tous puisé dans leur passion pour la danse la rage de s'en sortir et d'aller vers l'autre. Les interprètes diluent et mélangent sans aucun complexe hip-hop, capoeira, samba, musique électronique et bossa nova pour faire émerger une danse aux acrobaties époustouflantes, bourrée d'énergie et d'invention… AGWA - Companhia Urbana Dança -kafig Brésil - Mourad Merzouki. Ohad Naharin Deca Dance. Decadance / OHAD NAHARIN / BATSHEVA DANCE COMPANY.
Installés à Tel Aviv depuis 1990, le grand chorégraphe Ohad Naharin et sa célèbre Batsheva Dance Company sont reconnus dans le monde comme l’une des expériences chorégraphiques les plus passionnantes qui soient.
Un ballet fondé par Martha Graham en 1964, au recrutement haut de gamme, à la gestuelle identifiable entre toutes et qui fait figure de ballet national en Israël. Decadance est une vraie carte d’identité de la compagnie. La pièce offre un concentré singulier des plus fortes images explorées par le chorégraphe au cours de sa carrière, une sorte de «best of», en perpétuelle mutation, qui s’apparente au chef d’oeuvre. Decadance, ce sont des corps taillés à la serpe qui se heurtent, se froissent et s’emportent dans un tourbillon de gestes et de sons. Tantôt exubérant, tantôt minimaliste, l’intime vient percuter l’universel, la profondeur une forme de légèreté presque lyrique, parfois très drôle.
La danse est pour moi une manière de penser le monde dans lequel je vis. Ohad Naharin.