Les vraies baisses des dépenses du budget 2016. Le 30 septembre dernier, le gouvernement présentait le budget de l’Etat pour 2016.
Il semble a priori marqué par une stabilité des dépenses. Mais cette présentation est trompeuse. En réalité, c’est bien un budget de forte austérité que le gouvernement vient de présenter. Il prévoit en effet un recul significatif de la part du produit intérieur brut (PIB) que la nation consacre à de nombreux domaines comme l’éducation, l’enseignement supérieur, l’emploi, l’écologie ou encore la justice. Explications. Montant (en milliards d'euros) des crédits alloués aux différentes missions de l'Etat en 2016 et évolution (en %) entre 2015 et 2016 en valeur nominale Il y a plusieurs manières d’aborder un tel budget. Mais ce sentiment est trompeur, car ce n’est pas la comparaison des dépenses de l’Etat en valeur nominale d’une année sur l’autre qui donne une idée juste de la priorité que le pays accorde (ou non) à telle ou telle mission.
Gaz à effet de serre: quel pays a fait le plus d'efforts pour réduire ses émissions ? Les pays du G20 font des efforts, mais cela reste insuffisant.
Tel est en substance, ce que l'on peut retenir de la 7ème édition de l'étude annuelle "Low carbon Economy index", publiée par le cabinet PwC lundi 18 octobre, à deux mois de la COP 21. Celle-ci mesure notamment l'évolution de l'intensité carbone, c'est-à-dire "la quantité de gaz à effet de serre liée à la consommation d'énergie et émise par million de dollars de PIB" au sein du G20. L'intensité carbone des 19 pays et de l'Union européenne a chuté de 2,7% en 2014 par rapport à l'année précédente, selon l'étude. Il s'agit de la meilleure performance depuis 2000. La richesse mondiale reste concentrée aux mains des Américains. INFOGRAPHIES - Les ménages nord-américains détiennent le patrimoine le plus élevé au monde.
Leur richesse s'est accentuée depuis un an tandis que celle des Européens a reculé. Les habitants d'Amérique du Nord détiennent 37% de la richesse mondiale. C'est ce qui ressort de l'étude Global Wealth Report publiée par le Crédit Suisse. Après avoir épluché le patrimoine de 4,8 milliards d'adultes dans plus de 200 pays, la banque en conclut que la richesse mondiale des ménages atteint 250.145 milliards de dollars cette année. Une somme en baisse depuis un an qui cache donc d'énormes disparités. . • Le dollar trop fort fait fondre le patrimoine mondial des ménages Premier constat des auteurs: l'appréciation du billet vert face aux autres monnaies mondiales entre mi-2014 et mi-2015 a entraîné une réduction de 12.420 milliards de dollars du patrimoine des ménages dans le monde.
Sans l'effet dollar, la richesse mondiale aurait augmenté de 13.000 milliards de dollars, précisent les auteurs. Le « prix Nobel d’économie » décerné à Angus Deaton. Angus Deaton s’est vu attribuer, lundi 12 octobre, après le Français Jean Tirole, l’an dernier, le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel. Les travaux de cet économiste américano-britannique, né en Ecosse, portent sur l’inégalité des revenus et la consommation. Agé de 69 ans, professeur à l’université de Princeton, aux Etats-Unis, Angus Deaton a été primé « pour son analyse de la consommation, de la pauvreté et du bien-être », a précisé le jury dans son communiqué. « Comprendre les choix individuels de consommation » L’Académie royale des sciences suédoise estime que « pour concevoir la politique économique qui favorise le bien-être et réduit la pauvreté, nous devons d’abord comprendre les choix individuels de consommation » : « Plus que quiconque, Angus Deaton a participé à cette compréhension.
Lire aussi Les cinq précédents Nobel d’économie. Retraites complémentaires : un nouveau tour de vis. C’est à n’y plus rien comprendre. La branche vieillesse de la Sécurité sociale devrait repasser dans le vert dès l’an prochain. Si on fait abstraction de la mauvaise posture du Fonds de solidarité vieillesse, qui prend en charge les cotisations retraites des chômeurs et le minimum vieillesse, dont le déficit devrait rester l’an prochain de 3,7 milliards d’euros, comme en 2015. Mais les retraites complémentaires obligatoires viennent gâcher la fête : les réserves de l’Agirc (pour les cadres) et de l’Arrco (pour l’ensemble des salariés) fondent comme neige au soleil. La survie même de ces deux régimes serait menacée à court terme. D’où de nouvelles coupes décidées vendredi dernier par les partenaires sociaux qui les gèrent. Les régimes de retraites complémentaires sont uniquement financés par les cotisations salariales et patronales.
Un tiers des retraités seront cependant épargnés par la réforme (ceux qui perçoivent des petites pensions). La BCE prête à agir de nouveau en décembre prochain. Retraités : un pouvoir d’achat globalement dégradé.