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Simone Veil : se battre pour les droits des femmes | France Inter. Nommée première femme ministre de la Santé de la cinquième république à 47 ans, Simone Veil, yeux clairs, front haut, chignon impeccable a marqué la vie politique française. En novembre 1974, son cœur bat fort alors qu'elle s'apprête à prendre la parole devant les députés (essentiellement des hommes) de l’Assemblée Nationale.
Depuis des mois, elle travaille comme une acharnée sur un projet de loi pour faire de chaque naissance un bonheur choisi, attendu. Rendre l'avortement légal est un sujet sensible qui divise le pays, mais cette grande dame, avocate de métier, ne recule pas devant les difficultés, ni la haine ou les injures, quand elle pense qu’une cause est juste, elle y va ! Grande femme politique, fine stratège, elle avance, poussée par une incroyable force de vie, le courage chevillé au corps. Durant sept ans, en tant que Haute fonctionnaire au service de la Justice, elle s'est démenée, pour améliorer le sort des détenus dans les prisons, particulièrement celui des femmes. Bonus. Simone Veil I Quelle Histoire - TV5 Monde. Simone Veil raconte sa vie et sa déportation dans un témoignage inédit | INA. Simone Veil. Simone Veil, une humaniste engagée | INA. Simone Veil sur la Shoah : "Nous n'avons pas parlé parce qu'on n'a pas voulu nous écouter" C'est à Nice, dans la rue, alors qu'elle sortait très rarement, que Simone Veil a été arrêtée en mars 1944.
Elle s'appelait alors Simone Jacob, son nom de jeune fille. Elle apprit plus tard que ses faux papiers, qu'elle croyait fiables, avaient en réalité été mis en circulation par la Gestapo elle-même. A dix-sept ans, elle fait partie du 71ème convoi, et gagne Auschwitz-Birkenau en même temps que 1500 déportés. A LIRE AUSSI : Mort de Simone Veil, le parcours d'une femme engagée Quarante-quatre ans après son arrestation, Simone Veil racontait son départ en déportation dans l'émission "L'Histoire en direct", diffusée le 4 avril 1988 sur France Culture.
Elle y disait les premiers contacts avec les autres déportés, les camions qu'on voyait partir et personne n'en revenir, et l'impensable, cette fumée qu'elle pouvait apercevoir en se penchant à la fenêtre. Cela donnait l'impression d'une chose irrémédiable. 5 min "On refait beaucoup l'Histoire" Aujourd'hui, on refait beaucoup l'Histoire. 1 min. Témoignage de Simone Veil sur la déportation.
Le témoignage de Simone Veil sur sa déportation à Auschwitz, extrait de son autobiographie , Une vie, publiée en 2007 aux Editions Stock. Les extraits choisis proviennent de la version publiée dans la version Livre de Poche en 2009. « Le 13 avril, nous avons été embarquées à 5 heures du matin pour une nouvelle étape dans cette descente aux enfers qui semblait sans fin. Des autobus nous ont conduits à la gare de Bobigny, où l’on nous a fait monter dans des wagons à bestiaux formant un convoi aussitôt parti vers l’est. Comme il ne faisait ni trop froid ni trop chaud, le cauchemar n’a pas tourné au drame, et dans le wagon où nous nous trouvions toutes les trois, personne n’est mort au cours du voyage. Nous étions cependant effroyablement serrés, une soixantaine d’hommes, de femmes, d’enfants, de personnes âgées, mais pas de malades.
Tout le monde se poussait pour gagner un peu de place. Le convoi s’est immobilisé en pleine nuit. Simone Veil, Une vie, Paris, Livre de Poche, août 2009. Simone Veil évoque la « Marche de la mort » Proposé par Institut national de l’audiovisuel Date de diffusion : 25 janv. 1995 Contexte historique Par Fabrice Grenard ( Agrégé et docteur en histoire, chef du département Recherche et pédagogie de la Fondation de la Résistance ) Les Marches de la mort trouvent leur origine dans un ordre donné par Hitler le 17 juin 1944 de ne laisser aucun prisonnier tomber vivant dans les mains de l’ennemi.
Cet ordre fut donné quelques jours après le débarquement allié en Normandie et le déclenchement de l’offensive d’été de l’Armée rouge en direction de l’Allemagne. Dans le courant de l’automne 1944, l’évacuation de prisonniers des camps de l’Est en direction des camps de concentration et des centres industriels situés en Allemagne s’accélère, tout en restant relativement organisée, en se faisant par trains et en ne comportant pas encore l’extrême violence des Marches de la mort ultérieures bien que ces transferts s’accompagnent déjà pour ceux qui les ont vécus d’importantes souffrances.