« Comment construire la confiance avec des entreprises qui vont chercher des données de plus en plus intimes sur chacun d’entre nous ? » LE MONDE | | Par Thomas Busuttil (Co-dirigeant d’Utopies, agence de conseil en développement durable) Par Thomas Busuttil, codirigeant d’Utopies, agence de conseil en développement durable La OuiShare Fest 2016, rendez-vous incontournable pour appréhender les grandes évolutions de l’économie collaborative dans les prochaines années, qui s’est déroulée fin mai à Paris, a largement confirmé la prédiction de Rachel Botsman, pionnière et gourou de cette même économie qui disait en 2010 : « La confiance sera la monnaie du XXIe siècle ». La convergence entre le « big data », les objets connectés et la montée d’une société toujours plus personnalisée nous fait rentrer, à un rythme effréné, dans un monde où la quantité de données disponibles et nécessaires pour assurer cette hyper-personnalisation des produits et des services devient colossale.
Des données de plus en plus intimes Lire aussi : Espoirs et vertiges de la révolution « Blockchain » Traçabilité « Bitnation », nation virtuelle. Michel Sapin dit non au revenu de base universel - Politique. L'idée de créer un revenu universel de base pour tous les individus séduit de plus en plus dans une économie numérique qui invite à repenser la distribution des richesses. Mais le sujet n'est pas à l'ordre du jour pour le ministre des finances Michel Sapin, qui y voit une incitation à l'oisiveté plus qu'à l'activité. Le ministre des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin, était ce mardi matin l’invité de France Info, pour défendre la réforme réformée du droit du travail. Quand tout à coup, une question inattendue tombe. « Est-ce qu’on pourrait réfléchir à un revenu universel ? N’est-ce pas une piste pour relancer enfin l’économie dans un pays, que tout le monde ait un revenu ?
», lui demande le journaliste Guy Birenbaum, qui y voit une « question utopique ». J’aime bien qu’il y ait en face une activité, parfois même une activité au service des autres, mais qu’il y ait une contrepartie Lire Travail et numérique : le revenu de base dans les propositions du CNNum. E-Mail’s Not the Issue. Why a new messaging platform can’t solve our productivity problems. February 23, 2016 I’m a productivity consultant, which means I work every day with people to organize their time, and to make the best use of whatever information and energy they have.
I’ve been doing this for 25 years, so I was around when e-mail was the great savior that would make us all more organized and productive. Instead, it’s crushing our ability to get anything done. Clients tell me: “I don’t have any time to think.” Why is e-mail so bad? It’s led to an instant-response culture, with pressure to constantly check messages. So along comes an app like Slack, which offers to combat some of e-mail’s perils (see “Slack”). But like all technologies, Slack is a tool whose success depends on the skill of the people using it. Companies need to actively shift away from the instant-response culture. L'utopie du revenu garanti récupérée par la Silicon Valley, par Evgeny Morozov (Les blogs du Diplo, 29 février 2016) Les dirigeants de la Silicon Valley parlent rarement de politique — sauf, à la rigueur, pour discuter de la meilleure façon de la chambarder. Dans les rares occasions où ils se laissent aller à montrer leur vision du monde, c’est pour dénigrer les sans-abris, célébrer le colonialisme (1) ou vouer aux gémonies les autorités municipales qui persécutent les artisans fragiles auxquels la planète reconnaissante doit Uber et Airbnb.
Il peut donc paraître incongru que le gratin des nouvelles technologies soit devenu l’un des plus fervents soutiens du revenu garanti pour tous — une idée ancienne remise au goût du jour, sous des formes et pour des raisons fort différentes, aussi bien à droite qu’à gauche. De Marc Andreessen, l’influent cofondateur de Netscape, à Tim O’Reilly, l’illustre pionnier du web 2.0, les gourous de la Silicon Valley débordent d’enthousiasme pour ce projet qui consiste à accorder à tout individu, qu’il travaille ou non, les moyens de subvenir à ses besoins essentiels. Pour une économie collaborative « responsable et vertueuse » Depuis plusieurs mois, l’économie collaborative déchaîne les passions, à la mesure des bouleversements qu’entraîne la révolution numérique et sa désintermédiation de multiples secteurs - du transport à l’hôtellerie en passant par les assurances ou l’immobilier.
Dans la foulée du rapport Terrasse qui pointe la nécessaire adaptation du cadre juridique et fiscal pour assurer un minimum d’équité concurrentielle et sociale, il apparaît pertinent de se questionner sur les critères d’un modèle d’économie collaborative responsable et vertueux. Commençons par ce qui définit cette nouvelle économie : la collaboration, qui repose sur la communauté et le lien social. Si les sites collaboratifs fonctionnent tous grâce à la création d’une communauté, on peut distinguer ceux qui placent au cœur de leur mission le renforcement du lien social. Le deuxième critère à prendre en compte concerne la réponse aux enjeux sociétaux. Prenons l’exemple de Heetch. Les Tiers-Lieux du numérique. #RH : Adopte Un CTO, la plateforme de mise en relation entre développeurs et startups. Dans le monde des startups, la question du profil technique se pose régulièrement. 1000 startups se lanceraient par jour, et celles-ci développent des outils dont la valeur ajoutée repose sur le développement technique.
Pourquoi ne pas avoir recours, lorsqu’un besoin en recrutement se fait sentir, à Adopte un CTO ? Mise au point par des étudiants de l’école 42 et un avocat du barreau de Paris, la jeune pousse veut changer le paradigme actuel. Mettre en relation les développeurs et les créateurs de startups, telle est la promesse simple des fondateurs de la plateforme Adopte Un CTO.
Ce nouvel outil veut faire face à la pénurie des ingénieurs informatiques et surtout des développeurs, à l’heure où 43% des entreprises estiment qu’elles rencontrent des difficultés à recruter des profils dans les nouvelles technologies. Concrètement, cette plateforme se veut simple d’utilisation et efficace dans sa promesse RH. Les géants du Web à la chasse aux ADN. Pour la nouvelle année, offrez un test ADN ! 23andme, champion des ventes de tests ADN grand public, fait des prix de groupe ! En France, les analyses génétiques dépendent d’une prescription médicale. Mais sur Internet, on trouve des tests génétiques de salive censés exprimer en pourcentage notre prédisposition à développer un jour une maladie dégénérative. Depuis 2013, les informations liées aux cancers, aux maladies cardio-vasculaires, au diabète ou à Alzheimer, jugées trop sensibles par la Food and Drug Administration (FDA) américaine, n’étaient plus communiquées par 23andme, une filiale de Google, alors cantonnée aux recherches généalogiques.
Mais c’était sans compter sur la pugnacité de sa directrice, Anne Wojcicki, l’ex-femme de Sergueï Brin, cofondateur du moteur de recherches. Libéralisation «Oligarchies» Mais les plateformes des Gafa n’entendent pas se limiter à ce rôle de simple hébergeur. Algorithme Conseils d’hygiène de vie Lucile Morin. The 6 Biggest Technology Failures of 2015. Welcome to MIT Technology Review’s second annual list of top tech flops. Without further preamble, here are the technologies we thought did the least for humanity in 2015.
Hoverboards It was the hot 2015 gift item that went up in flames. Literally. More: “Why Hoverboards Keep Exploding” in Wired Theranos’s nanotainers Theranos set out to disrupt diagnostics with cheap tests that need only a few drops of blood—a finger prick, not the usual needle draw. A technology able to do that really would be worth billions. More: “Hot Startup Theranos Has Struggled” in the Wall Street Journal “Can Elizabeth Holmes Save Her Unicorn?” Coal power Burning rocks to make electricity is a technology straight out of the early 20th century. But don’t think coal is some laughable anachronism like buggy whips. More: “India’s Energy Crisis” in MIT Technology Review Gene-edited human embryos More: “Scientists on Gene-Edited Babies: It’s “Irresponsible” for Now” in MIT Technology Review.
Yahoo. Le jargon. Nouveau lieu, nouvelle démarche… Le vocabulaire que nous employons est souvent cryptique et en constante redéfinition : voici de quoi vous y retrouver. N’hésitez pas à nous suggérer de nouveaux termes plus simples d’accès ! Do It Yourself (DIY) : « Fais-le toi-même » ou encore « fait maison ». Il s’agit d’un mouvement (non organisé) de réappropriation de techniques et de savoir-faire parfois en déclin. On y associe le bricolage, la bidouille et la débrouillardise quand l’objectif est de créer ou fabriquer soi-même les objets dont on a besoin. Fab Lab : nés au MIT (Massachusetts Institute of Technology) à la fin des années 90, les fabrication laboratories sont des ateliers ouverts de prototypage rapide, maintenant disséminés dans le monde entier. Gameplay : Ressenti d’une personne lorsqu’elle joue à un jeu vidéo.
Game jam : un hackathon visant à la création de jeux. Gamification : le fait d’utiliser des mécanismes de jeu hors du contexte ludique, pour impliquer l’utilisateur·trice. Vers des plateformes réellement coopératives. Les professeurs Nathan Schneider (@nathanairplaine) et Trebor Scholz (@trebors, le père du concept de Digital Labor) publient sur The Next System Project (@thenextsystem) un intéressant manifeste. L’économie solidaire nécessite un internet de la solidarité La plupart des technologies inventées (radio, télévision, internet, blockchain…) prônent dans leurs premières versions un idéal de liberté et de démocratie, de décentralisation.
Mais récupérées par « l’ordre social en place » (entreprises, gouvernements et surtout investisseurs…) elles tendent à devenir des monopoles centralisés bien loin de leurs idéaux originels. Malgré tous les discours sur le partage et la démocratisation, l’industrie de la technologie est devenue accro à un modèle d’investissement à la recherche de retour sur investissements massifs et à court terme. A l’inverse, l’économie sociale et solidaire, elle, est créative et énergique. De l’esprit du partage… au partage réel Coopératives ou services publics 2.0 ? Pour profiter de la technologie, faisons la disparaître | Rand Hindi | TEDxParis.