Le Pavillon M. L'adjoint au maire, Didier Parakian invitait la presse et l'ensemble des partenaires à la présentation du pavillon M en cours d'installation, place Bargemon. Ce lieu éphémère est certes une vitrine de la capitale culturelle mais surtout un véritable temple de la communication. Pour des spécialistes de la communication, placer la tribune et les intervenants dos à la fenêtre, c'est moyen. L'assistance fixe un sombre rang d'oignons. Pas très adéquat quand il s'agit de présenter le pavillon M "une vitrine de la capitale culturelle", "un geste architectural en transparence". D'un autre côté, le contre-jour est raccord avec le CV des intervenants qui sont tous des hommes (et femmes) de l'ombre.
"Cela fait plaisir de voir que nous sommes cohérents, s'enthousiasme Didier Parakian en parfait maître de cérémonie. OM de culture "L'homme aux 900 évènements", Jean-François Chougnet se félicite de ce nouvel outil de communication : "Il faut saisir toutes les occasions de rencontrer le public. Le musée Regards de Provence. A quelques semaines de l'année capitale, Marseille termine ses principaux chantiers culturels. Le Mucem, la Villa Méditerranée, le J1, le Frac... Casque sur la tête, nous avons entamé un tour des différents sites. La première visite, chargée d'histoire, nous conduit vers l'ancienne station sanitaire de la ville, futur Musée Regards de Provence.
L'ancienne station sanitaire du Port s'apprête à achever sa mue. C'est entre ces murs dessinés en 1948 par Fernand Pouillon et réhabilités par l'architecte Guy Daher (associé à Thierry Durousseau) que le Musée Regards de Provence naîtra des cendres de l'histoire. Le bâtiment de 2300 m2 (dont 1215 m2 d'espace d'exposition), labellisé Patrimoine du XXe siècle, est finalement un survivant. Il aura fallu aligner 6 millions d'euros, dont 4,2 millions par la Fondation pour réhabiliter le bâtiment et réaliser ce qui constitue l'investissement privé le plus conséquent des chantiers de l'année capitale. Le Frac. À quelques semaines de l'année capitale, Marseille termine ses principaux chantiers culturels. Après le musée Regards de Provence, nous poursuivons notre tournée des sites avec la visite du futur Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pascal Neveux, le directeur du Frac (Fonds régional d'art contemporain) a tenu à guider lui-même la visite du futur bâtiment. Après trente années passées à l'ombre du Centre de la Vieille charité, le Frac s'exile dans le quartier en restructuration urbaine de la Joliette. "L'enjeu est d'amener une dimension culturelle dans un quartier divisé symboliquement en deux, entre une population résidentielle globalement pauvre et une population de salariés", explique le directeur. La tour Panorama. La rénovation de la Tour de la Friche Belle de Mai et la création du Panorama, espace dédié à l'art contemporain est un chantier pratiquement achevé. C'était l'un des projets phares de l'année capitale européenne et il sera ouvert au public dès le week-end d'inauguration.
La Friche Belle de Mai se refait une beauté pour l'année capitale. A commencer par la rénovation de la Tour Jobin et la création du Panorama, par les architectes Mathieu Poitevin et Pascal Reynaud, coiffant le bâtiment et se rejoignant sur une "terrasse aérienne" de 7000 m2 surplombant Marseille. La Tour-Panorama offre un espace de 5000 m2 dédié à l'art contemporain, particulièrement adapté aux oeuvres de grandes dimensions. L'ensemble ouvrira début janvier avec l'exposition inaugurale présentée en quatre volets, du 12 janvier au 31 mars 2013. Le hangar J1. Pour clôturer notre tournée des chantiers culturels, nous avons visité le hangar du J1, centre névralgique de Marseille-Provence, capitale européenne de la culture. Le J1, immense hangar de 6 000 m2 situé sur les quais du port à la Joliette, a longtemps été présenté comme le centre névralgique de l'association Marseille-Provence 2013.
Avant de se voir plus ou moins court-circuiter par le Pavillon M, situé place Bargemon, sous les fenêtres du maire Jean-Claude Gaudin. Le MuCem. Mardi 4 juin, François Hollande inaugure le Mucem, premier musée national construit dans une capitale régionale. A la veille de la cérémonie, cette "cité culturelle" vibre comme une ruche. Venus de toute la France, voire du monde, plusieurs centaines de journalistes arpentent les expositions et les ouvriers vissent les derniers boulons. Le talky-walkie de Bernard Orlicky crépite.
"Dis leur en haut qu'ils déboulent par l'escalier". L'inamovible gardien du Fort-Saint-Jean doit gérer un colis encombrant. Dans tous les coins, on cire, on frotte, on boulonne. Finalement, la presse locale, nationale, voire internationale n'est pas seule à visiter les multiples expositions en avant-première. La mer des trois monothéismes. Le musée des beaux arts de Marseille. Jeudi, Marseille Provence 2013 ouvre le Grand atelier du midi, grande expo en deux volets, aixois et marseillais. Avec ce "blockbuster" pictural, l'association espère bien faire définitivement basculer le chiffre de la fréquentation du bon côté. "MEUUUUUH ! ". En ce début de semaine, les taureaux du Palais Longchamp mugissent à la façon du lion de la Metro Goldwyn Mayer. Ils ont la peau rosée à force d'avoir été lustrés en vue de l'exposition Le Grand Atelier du midi qui ouvre ce jeudi.
"C'est un blockbuster", résume Jacques Pfister au micro, lors des discours d'inauguration, ce lundi. En effet, dès le début, l'association a réfléchi cette exposition de Beaux-Arts comme une oeuvre en deux parties. Le musée d'histoire de Marseille. Le musée d'Histoire de Marseille figure en bonne place dans les réussites de la ville en cette année capitale. Après une fermeture de plusieurs années, le bâtiment a été entièrement rénové par l'architecte Roland Carta tandis que la scénographe Adeline Rispal, qui nous a fait la visite, a totalement refondé la muséographie, la divisant en treize étapes.
Balayé, le vieux musée d'histoire aussi sombre et poussiéreux qu'une cave où les pièces s'entassaient négligemment. Désormais, les sous-sols du Centre Bourse mettent en lumière le passé de Marseille en treize séquences, de la période grecque et romaine au Marseille d'aujourd'hui, en passant par la grande peste de 1720 et la destruction du quartier Saint-Jean en 1943. Les piliers massifs de parking comme les plafonds bas, autrefois défauts majeurs d'un musée construit dans les sous-sols, participent de cette nouvelle scénographie. Galets blancs Réalité augmentée. L'Eden théâtre. L'Eden-Théâtre rouvre ses portes, et avec lui, une partie de l'histoire de la Ciotat se dévoile. Le doyen du cinéma, plus que centenaire se souvient de ses premières projections et de son public à travers les âges.
Dans la cour, face à ma façade rénovée, quelques éminentes personnalités du 7e art grappillent petits fours et rafraîchissements.