Un Egyptien nommé Nasser, par Alain Gresh (Le Monde diplomatique, juin 2014) Il est difficile, quarante-quatre ans après sa disparition brutale, près d’un siècle après sa naissance, de mesurer la place que Gamal Abdel Nasser a occupée, non seulement sur la scène égyptienne mais également régionale et internationale.
Longtemps haï et dénigré en Europe, où il fut même accusé d’être un « Hitler au petit pied », il sera adulé par son peuple, comme en témoigneront les millions de personnes qui l’accompagneront, à l’automne 1970, vers sa dernière demeure. Le fait que des responsables actuels de partis dans le monde arabe se réclament encore de lui n’est qu’un signe parmi d’autres d’une influence à laquelle peu de choses le prédestinaient.
Né le 15 janvier 1918 à Beni-Mor, dans la province d’Assiout, dans le sud du pays, Nasser est le fils d’un fonctionnaire des postes issu de la petite paysannerie. Bachelier en 1934, il entame des études de droit et participe aux grandes manifestations de 1935 contre l’occupant britannique et le roi. Parti baas - Les clés du MO. La création et l’idéologie du parti Michel Aflak nait en 1912 dans une famille chrétienne orthodoxe de Damas.
En 1928, il s’installe à Paris et est étudiant en histoire à la Sorbonne. Son compatriote Salahedine Bitar, sunnite, fait également ses études scientifiques à Paris. L'article à lire pour comprendre le projet d'annexion d'une partie de la Cisjordanie par Israël. Ce projet prévoit l'annexion des colonies juives en Cisjordanie, de la vallée du Jourdain et la création d'un Etat palestinien sur un territoire réduit.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, doit préciser sa stratégie d'application à partir de ce mercredi. Le compte à rebours est enclenché. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, doit se prononcer à partir de mercredi 1er juillet sur la mise en œuvre du "plan de paix" pour le Proche-Orient présenté fin janvier par l'administration de Donald Trump. Ce plan très contesté prévoit, entre autres, l'annexion par Israël d'une partie de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l'Etat hébreu depuis 1967.
Les Palestiniens rejettent en bloc ce projet. 1Que prévoit ce plan d'annexion ? This is what a future State of Palestine can look like, with a capital in parts of East Jerusalem. pic.twitter.com/39vw3pPrAL — Donald J. Guerre et Paix au Proche-Orient : nouvelles donnes. Monsieur Elie Barnavi introduit son exposé en dressant d’emblée un tableau fort sombre de la situation au Proche-Orient, laissant à penser que cette région du monde est bien au fond du gouffre.
Seules perspectives positives : l’administration Obama, le projet d’Union pour la Méditerranée et l’initiative saoudienne de 2002.Il propose en ouverture de son propos une approche intéressante tendant à démystifier l’idée que le conflit israélo-palestinien polarise tous les conflits de la zone. Certes, le conflit pèse lourdement sur la stabilité de la scène internationale, il est extrêmement complexe et met en jeu de nombreux acteurs. Il faut noter néanmoins qu’il reste indépendant des conflits en Afghanistan, au Cachemire, en Iran ou par les Kurdes.
Le premier élément est précisément l’existence d’un consensus général sur ce qui doit être fait. La dernière partie de l’exposé pourrait s’intituler ainsi « Et si rien ne se passait ? Les sunnites d’Irak, au cœur des crises depuis 2003 : l’analyse par les cartes. Même si une grande partie de la communauté sunnite était également opprimée par la dictature baasiste, la minorité sunnite dominante est considérée dans son ensemble comme l’ennemi des États-Unis, dans le contexte de la « guerre contre la terreur ».
Exclus de la transition, en opposition au régime autoritaire de l’ancien Premier ministre Nouri Al-Maliki, les sunnites sont désormais confrontés à l’expansion brutale de l’organisation armée État islamique dans leurs provinces. Bien qu’il offre une revanche aux sunnites et l’espoir de dépasser le cadre national en rétablissant le califat, son idéologie et ses méthodes divisent la communauté sunnite irakienne. Carte 1 : Répartition des communautés ethniques et religieuses de l’Irak 1. Les conséquences de l’invasion de l’Irak par les États-Unis La communauté sunnite a été affaiblie par la guerre menée par les États-Unis contre le parti Baas de Saddam Hussein à partir de 2003 et la période d’occupation qui l’a suivie. Lumni - Intervention américaine en Irak en 2003. Le 20 mars 2003, le gouvernement américain, soutenu par certains pays européens (dont l'Espagne, la Grande-Bretagne et l'Italie) déclare la guerre à l'Irak après l'expiration de l'ultimatum lancé par George W.
Bush à Saddam Hussein, lui ordonnant de quitter l'Irak dans les 48 heures. Les 250 000 soldats de la force d'intervention "Liberté en Irak" progressent rapidement : l'armée irakienne, composée théoriquement de 300 à 400 000 hommes, est mal équipée et les désertions sont nombreuses. Les troupes d'intervention basées au Koweit doivent parcourir 450 kms pour atteindre Bagdad, objectif prioritaire. GUERRE IRAN/ IRAK - JT TF1. JALON 2 - Guerre du Golfe. Magnard p 135 - L’Irak après le retrait des troupes américaines. GUERRE DU GOLFE (1990/1991) Après le 11-Septembre, 15 ans de guerre et de chaos.
Pour franceinfo, le respect de votre vie privée est une priorité.