Mémoires de mines - Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais candidat à l'Unesco. Le projet visant à obtenir l'inscription du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco concrétise une évolution majeure.
Pendant longtemps en effet, la gestion de la fin de l'exploitation minière a été conçue, par la plupart des acteurs, comme une question strictement sociale et économique. Dans cette perspective, les restes des mines (terrils, chevalements, cités, friches mais aussi modes de vie, culture, etc.) sont apparus avant tout comme un héritage encombrant, voué à disparaître au plus vite afin de permettre l'entrée de la région dans la modernité.
L'inflexion se dessine à partir des années 1990. Alors que les conflits liés directement à la récession charbonnière commencent à devenir moins vifs, de nouveaux projets apparaissent en matière d'aménagement, projets qui prennent davantage en compte les questions environnementales et patrimoniales. C'est dans ce contexte qu'est lancée en 2003 l'association Bassin Minier Unesco (BMU). Mémoires de mines - "Germinal" : un lieu de mémoire ? Introduction Germinal, le célèbre roman d'Emile Zola, et ses nombreuses adaptations cinématographiques ont popularisé l'importance du rôle joué par les mineurs de charbon dans l'industrialisation de la France.
BASSIN MINIER. Nord-Pas de Calais. inscrit sur la Liste du Patrimoine mondial de l UNESCO. DOSSIER DE PRESSE Juillet - PDF Téléchargement Gratuit. 1 BASSIN MINIER Nord-Pas de Calais inscrit sur la Liste du Patrimoine mondial de l UNESCO DOSSIER DE PRESSE Juillet 2 Qu évoque pour vous cette inscription?
Daniel PERCHERON, Président du Conseil Régional Nord Pas-de-Calais Le classement du Bassin minier du Nord - Pas-de-Calais au Patrimoine mondial de l UNESCO est pour moi une immense fierté, une grande joie. Il sacralise cette épopée humaine à nulle autre pareille, qui fit du charbon l énergie de la révolution industrielle. Législatives : J.-F. Caron (EELV), “proposer un nouveau monde, durable et désirable” Jusqu’ici, le Pas-de-Calais pouvait se targuer d’être l’un des rares départements à avoir trouvé un accord politique entre le Parti socialiste et Europe Ecologie Les Verts.
Mais ça, c’était avant. En annonçant sa candidature verte aux prochaines législatives, Jean-François Caron, maire de Loos-en-Gohelle et conseiller régional depuis 1992, a bousculé les habitudes. Dans les urnes, l’élu devra faire face Guy Delcourt, député-maire de Lens et Bruno Troni, le maire de Billy-Montigny investi par le Front de Gauche. DailyNord : Vous avez déclaré que vous ne vous présentiez pas pour gagner. De son côté, le candidat socialiste Guy Delcourt a fait savoir à la presse locale ne pas comprendre votre candidature aux élections législatives.
Jean-François Caron : « Je n’ai jamais envisagé l’action politique comme un combat. “nous n’avons pas su répondre à la question fondamentale du changement de civilisation” DailyNord : Qu’avez-vous pensé de la dernière campagne présidentielle ? F. Mitterrand annonce la décision du Gouvernement français de proposer le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais à l’inscription sur la Liste du Patri...
Lexique - Centre historique minier Lewarde. Vocabulaire minier : Abattage : action d’arracher le charbon.
About : ouvriers affectés aux travaux des puits. Spécialistes du puits, de son creusement et de son entretien. Barrette : casque en cuir bouilli. Béguin : bonnet de toile et par extension fichu ou carré de tissu qui protège les cheveux des mineurs et des trieuses. Berline : wagonnet servant à l’évacuation du charbon. Boutefeu : dans les mines, ouvrier chargé de faire exploser une charge. Boutlot : bouteille en fer blanc dans laquelle le mineur emporte sa boisson. Bowette : galerie horizontale creusée à travers les rochers pour atteindre les veines exploitables. Briquet : casse-croûte du mineur et par extension la pause casse-croûte. Cafu : ouvrière des mines qui triait le charbon et chargeait les péniches avec un panier.
Mémoires de mines - Le patrimoine industriel du Nord-Pas-de-Calais. Ce reportage prend une résonance particulière dans le cadre de la démarche d'inscription du Bassin minier au titre de Patrimoine mondial par l'Unesco.
Il relate en effet un colloque tenu en 1979 à Lille autour de la notion, alors toute nouvelle en France, de patrimoine industriel. L'extrait s'articule autour de deux interviews entrecoupées d'images du colloque et précédées d'illustrations du paysage minier. Les paysages présentés au début sont situés à Lens ou à proximité. Livret exposition Bassin Minier Patrimoine mondial 2014. Visible/invisible. Du fond à la lumière, fragment de charbon Fragment de lignite, bassin de Briey, milieu des années 1970 © Frédéric Joulian « Il existe une autre classe de puits, mais qu’il ne faut citer que pour mémoire, ce sont les puits abandonnés, vieux serviteurs qui ont fait leur temps, aux charpentes délabrées, aux édifices réduits à l’état de masures, aux engins rouillés et dépareillés.
Quelque fois l’air passe encore dans la cuve du puits, l’air qui sort de la mine, échauffé par la respiration des hommes, la combustion des lampes, chargé de vapeur d’eau et de gaz méphitique. Les ronces, les épines poussent jusqu’autour de l’orifice et dans le puits lui-même, qui devient ainsi un précipice caché sous la verdure ; ou bien le puits est éboulé, et la ruine s’ajoute à l’abandon. Patrimoine Dans le bassin minier, des chevalements en danger. À Haines-lez-la-Bassée, la fosse 6 Son histoire.
Le chevalement, en béton armé, date de 1924. La fosse, reconstruite après la Première Guerre mondiale, cesse son extraction en 1936 et sert d’aérage jusqu’en 1959. La même année, les Houillères cèdent le site à un ferrailleur, actuel propriétaire. Le site est protégé depuis 2004 au titre des Monuments historiques. Aujourd’hui. Principal obstacle à sa reconversion, le propriétaire, qui voulait tout raser pour vendre la parcelle de 6 500 m2 à des lotisseurs – ce qu’il ne peut plus faire depuis l’inscription sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO – a refusé des offres de rachat de la Ville (l’estimation du Domaine est de 80 000 €). Mémoires de mines - Les chevalements des mines. Ce court extrait est ciblé sur un élément à la fois essentiel et emblématique du système minier : le chevalement, vu le plus souvent entouré des éléments du carreau, voire de cités.
Le discours, rappelant dans un premier temps le lien entre le développement démographique et industriel de la région et l'extraction de la houille, insiste ensuite sur la diversité des types de chevalements, rappelant les nombreuses destructions dues aux guerres et la disparition en cours, à l'époque de reportage, de chevalements plus modernes en métal ou en béton. Les vues sont particulièrement précieuses car tous les chevalements présentés ont aujourd'hui disparu. Les trois premiers chevalements sont montrés à partir de plans fixes sur des cartes postales ; ils sont censé être représentatifs des chevalements d'avant la Première Guerre mondiale (qualifiés de "surprenants" dans le discours), notamment des structures en bois pyramidales dont il ne reste plus rien aujourd'hui : 14 septembre 1993. Le double chevalement de Darcy a été détruit par Charbonnages de France.. Le traumatisme du patrimoine perdu.
En 1991, on savait déjà que la mine allait fermer », se souvient Robert Branchet, retraité de la mine depuis 1982.
Mais l’idée de la destruction imminente du chevalement de Darcy perturbe certains mineurs et anciens mineurs. « Pour nous, cette volonté de destruction du patrimoine était très symbolique. C’était comme vouloir faire disparaître la mémoire minière, donc la mémoire de la ville de Montceau », explique M. Branchet. Dans ce contexte, l’Association pour la défense du patrimoine minier voit le jour le 21 novembre 1991 et va se battre jusqu’au 14 septembre 1993, date à laquelle les chevalements de Darcy s’effondrent. Isolée. Mémoires de mines - La crise du charbon. Le déclin charbonnier est largement expliqué et illustré à travers l'interview de mineurs et du directeur général des Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais (HBNPC), Max Hecquet. Il est également fait référence au livre récent de Michel Toromanoff, un ancien de Charbonnages de France, intitulé Le drame des Houillères (Le Seuil, 1971).
Le reportage se poursuit sur un fond d'images représentant une exploitation minière assez traditionnelle et peu modernisée : le chevalement est ancien et beaucoup de tâches se font encore à la main. Les machines d'exploitation les plus modernes, comme le soutènement marchand, les rabots électriques, ou les divers équipements électriques et de radio, pourtant tous en fonction à l'époque, ne sont pas représentés.
Il s'agit sans doute de transmettre l'image d'une industrie archaïque alors que l'actualité économique est marquée par le développement de l'aéronautique (Concorde fait son premier vol en 1969) et de l'informatique.