Le véritable. On peut voir dans l'ensemble de la blogosphère se développer toute une série d'analyses concernant les résultats du scrutin de dimanche dernier.
Globalement, on peut résumer les choses de la manière suivante :la blogosphère de gauche constate qu'à cause de l'abstention, l'UMP réalise un score assez faible par rapport à l'ensemble de l'électorat, et essaie un peu de se rassurer après l'échec de la gauche sociale-démocrate lors de ce scrutin et le triomphe des écologistes.La blogosphère de droite se félicite du score de son parti dominant, et rigole bien de l'échec du parti socialiste lors de cette élection.La blogosphère Modem est en train de se fouetter à coup d'orties fraîchement coupées.Les analyses sur l'échelle européenne restent parcellaires, dans la blogosphère comme dans les médias classiques.
En effet, on a souvent glosé sur la désaffection des Français pour ce scrutin. Or, cher lecteur, l'histoire nous démontre l'illogisme profond de cette analyse. Que s'est-il passé depuis ? Aux Lilas, le. Résultats com. Parlons d’Eur. Parlons d'Eur. Je reste toujours assez fasciné par les déboires démocratiques de l’Union Européenne.
Dès ses débuts, la construction européenne a été réalisée sans les peuples et sur des questions soi-disant techniques, mais qui cachaient en réalité de réels aspects idéologiques. A part dans quelques très rares consultations, et dans quelques pays comme l’Irlande où les référendums sont obligatoires pour les traités, les citoyens ont regardé la structure se construire : la CECA, la CED morte-née, EURATOM et la CEE, l’UE. Il y eu bien l’élection du parlement européen au suffrage universel en 1979, ce parlement prenant de plus en plus d’influence dans le système institutionnel.
Pourtant, la participation ne cessa de diminuer, pour arriver à des sondages donnant un pauvre tiers de participation cette année. Cette faiblesse vient, à mon sens, de trois choses différentes. La démocratisation de l’ensemble est donc nécessaire, et ce par différents moyens, que je soumets à ta sagacité, cher lecteur : Nous sommes à. Les élections européennes approchent. Elles vont se dérouler le 7 juin 2009, un dimanche comme d'habitude, pour renouveler l'ensemble du Parlement européen.
Depuis la mise en place de cette institution, la participation n'a cessé de diminuer. Actuellement, les sondages envisagent une participation d'un tiers, alors que les dernières élections (présidentielles, législatives et municipales), avaient plutôt mis en avant une nette diminution de l'abstention. Les partis politiques ont encore, sur cette élection-là, mis beaucoup de temps à s'y mettre. L'UMP vient à peine de publier ses listes. Faut-il ne pas parler de Sarkozy ?
Un débat sur. Pour répondre. Suite à mon dernier billet sur la Turquie, quelques commentaires m'ont amené à réfléchir un peu sur ce terme d'Europe qu'on emploie pour qualifier l'Union Européenne.
En effet, tout l'argumentaire de refus de la Turquie s'appuie sur l'absence d'européanité de la Turquie. La fondation de la Communauté Économique Européenne (CEE) répondait à un contexte tout à fait particulier. Il s'agissait de redonner aux pays d'Europe de l'Ouest une place dans un monde où ils n'existaient plus en tant que grandes puissances individuelles. N'ayant pu parvenir à s'entendre sur les projets politiques, avec l'échec cuisant de la Communauté Européenne de Défense en 1954, les dirigeants de l'époque ont lancé un projet appuyé sur la croissance économique, le libre-échange, le développement nucléaire (EURATOM) et ils ont développé un pilier fort : la Politique Agricole Commune, qui a permis à la CEE de redevenir autosuffisante au plan alimentaire.
Il y a une manière très simple de contrer ces questions. Parlons d'Eur. Il faudrait donc, cher lecteur, abandonner une partie de notre souveraineté.
Comme me le faisait remarquer un aimable commentateur, c’est la conséquence évidente de ma proposition précédente. Cependant, comment faire autrement ? Cette question de la souveraineté se pose uniquement parce que le système qui s’est construit s’est mis en place en dehors des peuples, selon des modalités complexes. Au départ, les gouvernants se sont intéressés particulièrement à l’économie, estimant que la réussite d’une Europe économique permettrait son ancrage. Ils s’étaient appuyés sur l’échec de la CED, qui devait mutualiser nos armées. La disparition de l’URSS a réduit cet impératif, mais les crises économiques successives et le sentiment général dans les pays de l’Ouest de dégradation de nos économies n’ont pas aidé à construire un esprit européen chez nos concitoyens.
Pour développer un sentiment européen, il faudrait donc deux choses fondamentales : J’y reviendrai dans un prochain billet.