Les bagarres sont à la hausse dans la LNH. (RDS) - Les bagarres ont-elles leur place dans le hockey? Cette question divise depuis longtemps les amateurs et les observateurs. Les puristes n'en voient pas la pertinence tandis que leurs opposants jugent que les bagarres ajoutent une dimension qui attire les partisans, surtout aux États-Unis. Les scènes de violence sont devenues fréquentes dans la Ligue nationale, tellement qu'on a tendance à les banaliser. Exclusif pour le sport, ou est-ce que les amateurs en veulent davantage? Pour la saison présentement en cours, il y a eu pas moins de 1,3 combat par partie. "Ça me surprend aussi parce qu'à cause de la règle de l'instigateur, je pensais que les combats diminueraient. "Ça ne me surprend pas. "Je pensais vraiment pas que ça augmenterait.
Difficile à dire si cette hausse a un lien direct avec la parité de plus en plus évidente ou la lutte serrée que se livrent les 30 équipes pour une place en série. La LNH : une culture de violence. Au Ve siècle, les dimanches, jusqu'à 75 000 Romains s'entassaient dans les gradins du Colisée pour assister aux combats de gladiateurs qui se terminaient parfois par la mort des perdants, selon le bon vouloir de l'empereur.
S'il épargnait trop souvent les vaincus, à l'encontre de l'avis de la foule, il passait pour une «moumoune», et le peuple lui laissait voir son mécontentement. Aujourd'hui, de tels divertissements seraient insensés. Cette culture appartient à une autre époque. Quelque quinze siècles plus tard, au milieu des années cinquante, des matchs de hockey du dimanche après-midi servaient de prétexte à une foire d'empoigne entre résidants de paroisses rivales. Bien souvent, seule l'intervention de la police arrivait à mettre fin à la bêtise des combattants. Aujourd'hui, de tels divertissements seraient insensés. Cette culture est celle d'une autre époque parce que la société a évolué.
Et ne me dites surtout pas que le hockey a besoin de bagarres pour attirer les spectateurs. Le hockey de la LNH, un sport de primates, de dinosaures? | Steve E. Fortin. Encore! Les mêmes maudites scènes qui se reproduisent, soir après soir. Un joueur qui titube pour rejoindre le banc des joueurs, pire, trop souvent, la civière qui glace le sang, les amateurs, mains jointes qui s'inquiètent, est-ce LA fois? Car ça arrivera un jour dans la Ligue Nationale de Hockey. L'inévitable se produira et un joueur ne se relèvera pas. Le plus désolant c'est que les dirigeants de la LNH le savent, ils ne peuvent l'ignorer. Il y a quelques semaines, Scott Fujita, ex-ailier défensif des Saints de la Nouvelle-Orléans dans la LNF, a publié une lettre remarquée dans le NY Times où il se posait la question suivante : «Laisserais-je mon fils jouer au football ?».
La LNH aurait tout avantage à tirer des leçons de ce qui se passe dans la Ligue nationale de Football (NFL) aux États-Unis. L'analyse de Gopnik concernant la « culture de violence dans le sport est cinglante : «The N.H.L. faces its own, even worse, plague of concussions. Que dire de plus? Loading Slideshow. Les blessures coûtent 218 M$ à la Ligue nationale. TORONTO - Le jeu violent peut plaire à certains partisans, mais une étude révèle que le coût relié aux blessures est supérieur à 200 millions $ US par an dans la Ligue nationale de hockey, un coût qui serait assumé par les spectateurs. Dasn une étude publiée lundi dans la publication Injury Prevention du British Medical Journal, des chercheurs de l'hôpital St.
Michael's de Toronto ont estimé que les proprios de la LNH ont déboursé au moins 653 millions $ au cours des trois dernières saisons à des joueurs qui ont raté des matchs en raison de blessures. L'étude a démontré que plus de 63 pour cent des 1307 joueurs de la LNH qui ont chaussé les patins lors des saisons 2009-10, 2010-11 et 2011-12 ont raté au moins une rencontre en raison d'une blessure liée au hockey. Au cours d'une seule saison, 51 pour cent des joueurs ont raté au moins une partie pour cette raison, représentant un coût de 218 millions $ en salaires versés. «Qu'est-ce que cela signifie pour les partisans? Close. Du hockey – Quand le sport devient un jeu dangereux | Canada Safety Council / Conseil canadien de la sécurité. Les fréquants incidents violents qui se produisent sur la glace font du hockey un jeu dangereux. Des épisodes horribles – comme le récent coup de coude de Patrice Cormier au visage de Mikaël Tam lors d’un match de la Ligue junior majeure du Québec – nous rappellent tout ce qui ne va pas dans le hockey au pays : leadership défaillant, attitude élitiste et restrictive, attentes élevées et irréalistes, zèle excessif des entraîneurs et des parents, et absence d’occasions de s’amuser et de se divertir pour les joueurs.
Comme l’ont révélé des chercheurs de l’Université de Boston, l’encépathologie traumatique chronique qu’a développée Reggie Fleming à la suite des blessures répétées au cerveau subies durant sa carrière professionnelle doit servir d’avertissement aux Canadiens inquiets pour la santé et la sécurité de tous les joueurs, en particulier les joueurs des ligues mineures, et pour l’avenir de ce sport tel que nous le connaissons. Violence au hockey, la saga se poursuit. Si les blessures font partie inhérentes du hockey, les commotions cérébrales représentent un fléau dans le monde des sports et ce sujet n'a jamais suscité autant de réactions que maintenant. Cette semaine, l’histoire du jeune Alexis Turcotte a retenu l’attention, qui, avec sa mère poursuivent un joueur adverse, sa mère et les organisations du hockey mineur pour un accident qui s’est produit en novembre 2010. Il appert que le jeune de 14 ans a souffert d’une commotion cérébrale à la suite d’une mise en échec et d’un coup de bâton au visage par un joueur adverse alors que la partie était arrêtée.
D’entrée de jeu, il importe de comprendre la distinction entre une poursuite civile et une poursuite criminelle. Une poursuite judiciaire civile vise la réparation du préjudice de la victime sous forme d’indemnisation monétaire alors qu’une poursuite criminelle vise à punir le coupable. D’autre part, il est à noter que la mère du joueur adverse est également partie défenderesse au dossier.