Programmer le jeu dans l’espace public. Au cours des dernières décennies, la thématique du jeu a été intégrée de manière affirmée dans les aménagements d’espaces publics des villes occidentales.
La mise en scène de pratiques ludiques par les aménageurs pose la question de la marge de manœuvre qu’une planification du jeu peut réellement offrir aux futurs usagers d’un lieu. Un certain nombre de dispositifs ludiques apparus récemment dans nos paysages urbains méritent, à ce titre, d’être examinés de manière détaillée. Pour mener cette critique, nous emprunterons quelques caractéristiques du principe de « ville garantie » énoncé – et dénoncé – par le sociologue Marc Breviglieri (2013). De manière dialectique, nous nous appuierons sur un ouvrage fondamental de la recherche sur le jeu, Les Jeux et les Hommes (Caillois 1967), pour en explorer certains traits fondamentaux, comme la latitude, le risque et le désordre.
Lorsque la ville ordinaire devient terrain de jeu Figure 1. . © Sonia Curnier. Ville ludique vs ville garantie. Et si les arrêts de bus étaient confortables et accueillants. Urbanisme temporaire : une nouvelle manière d'occuper la ville. L’équivalent de 44 tours Montparnasse.
Voilà en gros ce que représentent les plus de 3 millions de m² de bureaux vacants en Ile de France. Artist Creates Beautifully Eerie Installations in the Forests of the British Isles. Artist Creates Beautifully Eerie Installations in the Forests of the British Isles. Plaidoyer pour des villes propices au développement des enfants. Dossier : Les enfants dans la ville Du 20 juin au 24 décembre 2015, la Halle aux Sucres de Dunkerque accueillait une exposition intitulée La Ville récréative.
Architecture, espace public et urbanisme. Vers une fabrique collective de la ville. Sur une proposition du Bureau des Guides du GR2013, dans la continuité d’un certain nombre de réflexions engagées avec les autres collectifs de constructeurs locaux : Cabanon Vertical, Yes We Camp, SAFI, les Pas Perdus et bien d’autres, nous travaillons sur la question de l’hospitalité sur le GR2013 et sur la construction de lieux d’accueil pour les randonneurs et les usagers des territoires traversés.
Aire de camping, lieu de repos, de repas, refuge, etc. En compagnie du collectif SAFI et de l’OPP-GR2013 nous réfléchissons à la construction d’un premier essai : un observatoire du paysage, situé à flan de colline dans le Parc de l’Arbois, derrière la gare Aix-TGV. Les 22 & 23 mars, nous étions là-bas pour fabriquer une maquette à l’échelle 1/1 sous le soleil. Les arbres, futurs totems de la ville agile ? Nous évoquions, dans un précédent billet, les mérites des “bricolages urbains” dans la co-création d’un espace public plus débridé.
Comme nous l’avions vu, ceux-ci peuvent venir se nicher partout et n’importe où, là où la ville “institutionnelle” est absente. Et c’est à ce titre que nous proposons aujourd’hui d’intégrer les arbres à la liste des supports potentiels. Ceux-ci font en effet de superbes supports pour “démontrer”, à grands renforts d’exemples colorés, les multiples perspectives que nous offrent ces pratiques enthousiastes de ville en “Do It Yourself”. Ville ludique, by Guerlain : ça balançoire pas mal à Paris. Nous avons beaucoup écrit, ces dernières semaines, sur la place croissantes qu’occupaient les marques extra-urbaines dans la fabrique effective de la ville : en s’interrogeant sur la rentabilisation du temps de déplacement, vendu aux publicitaires par les opérateurs de transport ; ou en s’inspirant du mémoire d’Aude Castan, sur la réappropriation des imaginaires en vogue par le marketing situationnel.
C’est probablement sur ce dernier terrain que les marques sont le plus présentes. Véritables éléments de la « culture populaire » entendue au sens large, ils sont par-là même d’excellents révélateurs de tendances contemporaines. De drôles de sièges fleurissent dans les rues de Paris. «Ce sont des extensions des abribus.
Réenchanter le quotidien : la Bibliambule, fantastique bibliothèque mobile. …Vers une Fabrique des Communs Urbains. L’année 2016 sera sans doute celle du retour des communs urbains.
Alors que la société continue d’opérer un repli sur soit, à sombrer dans une dérive sécuritaire (en levant des murs, des clôtures, en installant des dispositifs de surveillance…), à ségréger, ou à privatiser ses espaces ou services communs (ou publics), des initiatives de plus en plus nombreuses commencent à émerger pour contre carrer cette tendance.
Ces initiatives sont multiples, elles flirtent souvent avec l’économie capitalistique, avec certains acteurs de l’économie collaborative ou du « partage » (uber, blablacar,…), ou d’autres acteurs impliqués dans la dynamique smart city. A Montréal, de la verdure à la place du bitume. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Catherine Rollot (Montréal (Canada), envoyée spéciale) Sous la pluie fine, avec l’air satisfait du jardinier amateur, Eric Daoust inspecte les plates-bandes.
Entre les paillis tout frais, les fougères, les graminées et les rosiers n’ont pas encore eu le temps de prendre leur aise, mais leur seule présence tout au long de la rue sonne déjà comme le triomphe de la nature sur l’asphalte. « Le temps ne permettra pas de sortir les « mousses » [bières], tant pis on remettra l’inauguration à plus tard », regrette Eric. Il y a encore quelques semaines, l’appartement de cet architecte à l’allure décontractée, donnait sur une ruelle ordinaire du quartier Rosemont-La Petite-Patrie, dans l’est de Montréal. Aujourd’hui, grâce à son implication et à celle de ses voisins, sa voie s’est transformée en une « ruelle verte », ouverte à la circulation automobile mais où le bitume a cédé en partie la place aux végétaux. Implication des riverains Familles et jeunes branchés. Shepard « OBEY » Fairey, gentleman activiste. Les tricots urbains quittent les arbres pour réchauffer les plus démunis.
Les 60 plus belles oeuvre...La vague du street-art ne cesse de grandir dans le mond...
> Lire la suiteLa petite ceinture de Par...Construite autour de Paris sous le Second Empire (1852 ... > Lire la suite#Innovation : Glowee révo... Utiliser les propriétés luminescentes de ... > Lire la suite. La France, première à commercialiser les routes productrices d’énergie. A Bogota, pour plus de sécurité, les habitants transforment les passages piétons en oeuvres d’art. Une artiste comble les failles de la ville pour qu’elle retrouve son éclat. On vous l’a déjà dit, le street-art ce n’est pas toujours de la peinture sur les murs de la ville. Ces artistes qui s’emploient à refaire sourire la ville, à la faire parler, à la rendre plus éclatante, ont plus d’un tour dans leur sac. Et ce n’est pas Paige Smith qui vous dira le contraire. L’artiste que nous vous présentons s’exprime non pas avec une bombe de peinture mais avec des sculptures en papier 3D. Aux Pays-Bas, les pistes cyclables solaires produisent plus d’électricité que prévu.
Au Danemark, un tapis de street-art pour redonner vie à une rue entière. A Toulouse, un trottoir produit de l’électricité. Certains en rêvaient. La ville de Toulouse l’a fait : un trottoir producteur d’énergie couplé à un lampadaire de rue. Sur le papier, le principe paraît tout simple : des dalles, équipées de micro-capteurs, ont été installées rue du Lieutenant-Colonel Pelissier, au cœur de la ville rose, tout près du Capitole. Le va-et-vient des piétons, à savoir de l’énergie cinétique, est alors transformé en énergie électrique qui alimente une batterie reliée aux dalles. Entre 50 et 60 watts sont produits en continu par ce segment de trottoir dès qu’il est emprunté, ce qui permet de faire fonctionner les réverbères – une rampe de 4 LEDs et un candélabre à diodes – qui le surplombent.
Différents projets sont aujourd’hui à l’étude. Dans l’immédiat, Toulouse espère concrétiser le système l’an prochain dans une aire de jeu, où une marelle pour enfants alimenterait plusieurs lampadaires. Photos : – Rue du Lieutenant-Colonel Pelissier (Flickr/Marie-Hélène Cingal). Cette entrée a été publiée dans Energie. Projects. Expérimenter avec les habitants : vers une conception collective et progressive des espaces publics. Dossier : Espaces publics urbains et concertation Crise économique, crise sociale, crise de la démocratie, crise énergétique, crise de l’éducation, crise du logement... Nous sommes aujourd’hui dans une situation de crise généralisée, globale. La production participative d’espaces publics temporaires en temps de crise. Comment produire de nouveaux espaces publics à partir des espaces urbains en friche en temps d’austérité budgétaire ?
Barcelone, souvent citée comme un modèle de l’aménagement des espaces publics (Fleury 2004 ; Martí i Casanovas 2004) au service de la transformation urbaine, au point qu’un « modèle barcelonais » (Marshall 2000) a pu être identifié, est confrontée aux enjeux de l’urbanisme en temps de crise (Bourdin 2010). Programmer le jeu dans l’espace public.