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Risque-t-on un jour d’être trop nombreux sur Terre ? - Foire aux questions. La population mondiale qui s’élève actuellement à 7,8 milliards devrait atteindre 8,5 milliards en 2030, 9,7 milliards en 2050 et 11 milliards en 2100, selon les Nations Unies.
La question du nombre d’habitants ne constitue pas un problème, à la différence des questions écologique et énergétique. En effet, si les 7,6 milliards d’habitants de la planète adoptaient le modèle de vie occidental, très polluant, nos ressources seraient épuisées en quelques années. La vie sur terre deviendrait invivable. Par contre, la Terre pourrait supporter 11 milliards d’humains ayant le niveau de vie des Africains ou des Indiens. Sommes-nous trop nombreux sur Terre ? Imaginez la population de demain - Les jeux. Les infographies sur la population mondiale - Site de histoireetgeographie ! Data science vs fake - Programme. Est-il vrai que le réchauffement climatique n’existe pas ?
Fausses évidences sur la population mondiale, par Gérard-François Dumont (Le Monde diplomatique, juin 2011) Démographie, que de poncifs on répand en ton nom... « L’humanité connaît une natalité débridée. » Non, car depuis plusieurs décennies les taux de natalité diminuent nettement et partout, sous l’effet de ce qu’il est convenu d’appeler la « transition démographique » (voir le glossaire), période durant laquelle une population voit baisser une natalité et une mortalité auparavant très élevées. « Il faut craindre une véritable explosion démographique. » Qu’on se rassure : la bombe ne sautera pas.
Le phénomène majeur du XXIe siècle ne sera pas la croissance rapide de la population, mais son vieillissement. « Nous allons vivre sur une Terre écrasée par la surpopulation. » Non, à nouveau, car la concentration humaine sur de petits territoires, induite par l’urbanisation, entraîne le dépeuplement d’autres régions. En somme, la « population mondiale » n’existe pas : elle est un agrégat sans signification, addition de réalités si différentes que l’évoquer revient à mélanger pommes et cerises. Bouleversement démographique en Europe (Le Monde diplomatique, juin 2018)
En 1900, l’Europe abritait un Terrien sur quatre.
En dépit d’un gain de 180 millions d’habitants entre 1950 et 2000, elle n’en abrite aujourd’hui plus qu’un sur dix. Sur tout le continent, la croissance démographique s’essouffle, une majorité de régions connaissant même une décroissance. Mais cette évolution globale cache de fortes disparités. Les habitants de l’Ouest n’ont guère pris conscience du chaos qui a suivi, dans l’Est, la chute du mur de Berlin, avec l’explosion des inégalités, de la pauvreté et de la mortalité. Si les « thérapies de choc » dictées par les experts financiers occidentaux n’ont pas achevé le malade, elles l’ont rendu anémique et très dépendant du carburant économique de l’Ouest.
Cartogramme de Cécile Marin, animé par Sarah Cabarry. EDC Nigéria. EDC Inde. Est-ce la planète qui est surpeuplée... ou nos modes de vie qui sont inadaptés à la planète ? La population mondiale ne cesse de croître...
Pour autant, les ressources de la planète ne sont pas illimitées - et on consomme déjà plus que de raison. Quelles sont nos options ? Selon les récents calculs de l'ONU, la Terre gagne chaque année 83 millions d'habitants. Si la population mondiale continue de se multiplier ainsi, nous serons trop nombreux pour vivre avec les ressources de la planète (déjà qu’il nous faut aujourd'hui plusieurs planètes par an pour subvenir à nos besoins) Doit-on souhaiter pour autant qu’une vague d’épidémies mortelles s’abatte sur la planète ou que l’humanité instaure un régime des _Chasseurs de vieux_ comme celui imaginé par Dino Buzzati ?
Pourquoi l’humanité est-elle destinée à faire moins d’enfants ? En Europe particulièrement, depuis plusieurs années déjà le taux de natalité est en dessous du seuil de reproduction, à 1,6 enfants par femme. Et ailleurs ? Elle ajoute : "La fécondité a chuté beaucoup plus rapidement en Asie qu'en Europe. Aller plus loin. Theconversation. Les nombreux travaux consacrés ces dernières années au « Dividende démographique » soulignent son rôle dans le décollage des pays émergents et son potentiel pour l’Afrique.
Un point sur cette question a été fait à Paris les 11 et 12 mai 2017, lors d’un colloque international « Dividende démographique et fécondité en Afrique subsaharienne » organisé par l’IRD, l’Académie des Sciences, l’Agence française de développement (AFD), et l’Institut national d’études démographiques (Ined). Le dividende démographique peut être défini comme cet accélérateur de la croissance économique dont ont bénéficié les pays émergents grâce aux baisses très rapides de leur fécondité et des changements de leurs structures par âge depuis les années 1960-1970.
Les baisses récentes de la fécondité dans les pays d’Afrique subsaharienne laissent entrevoir la possibilité qu’ils bénéficient aussi d’un dividende démographique. Mais les baisses observées sont d’ampleur inégale selon les pays.