L’eau pour la vie, pas pour le profit – Libération. La carte de la pénurie d’eau qui menace un quart de l’humanité. La planète se dirige vers une importante pénurie d’eau, s’alarment les chercheurs du World Resources Institute.
À l’horizon 2030, environ 470 millions de personnes seront en proie à un manque d’eau avec, dans la foulée, des répercussions sur la santé publique et des troubles sociaux. “Plusieurs pays représentant un quart de la population mondiale sont de plus en plus confrontés à la perspective de manquer d’eau.” C’est la conclusion du World Resources Institute, qui a publié un rapport alarmant sur les ressources en eau de la planète le 6 août. Dix-sept pays à travers la planète se trouvent actuellement en situation de “stress hydrique extrêmement grave”, c’est-à-dire qu’ils consomment presque la totalité de l’eau dont ils disposent.
Plus parlant encore, le New York Times a élaboré plusieurs graphiques montrant l’évolution des ressources en eau jusqu’en 2040. 17 Countries, Home to One-Quarter of the World's Population, Face Extremely High Water Stress. Once-unthinkable water crises are becoming commonplace.
Reservoirs in Chennai, India’s sixth-largest city, are nearly dry right now. Last year, residents of Cape Town, South Africa narrowly avoided their own “Day Zero” water shut-off. And the year before that, Rome rationed water to conserve scarce resources. The reasons for these crises go far deeper than drought: Through new hydrological models, WRI found that water withdrawals globally have more than doubled since the 1960s due to growing demand – and they show no signs of slowing down. New data from WRI’s Aqueduct tools reveal that 17 countries – home to one-quarter of the world’s population—face “extremely high” levels of baseline water stress, where irrigated agriculture, industries and municipalities withdraw more than 80% of their available supply on average every year.
Près d’un quart de la population mondiale menacée par une pénurie en eau. Près d’un quart de la population mondiale, vivant dans 17 pays, est en situation de pénurie hydrique grave, proche du « jour zéro » lors duquel plus aucune eau ne sortira du robinet, selon un rapport rendu public mardi.
La carte établie par l’institut World resources mesure les risques de pénurie en eau, de sécheresse et d’inondations fluviales. « L’agriculture, l’industrie, et les municipalités absorbent 80% de la surface disponible et des eaux souterraines lors d’une année moyenne » dans les 17 pays concernés, principalement situés au Moyen-Orient et au nord de l’Afrique, a écrit l’institut. Va-t-on bientôt manquer d'eau potable en Occitanie ? D'ici quelques décennies, il n'est pas sûr que le geste, habituel , d'ouvrir le robinet pour voir couler de l'eau potable le soit encore.
En effet, si rien n'est fait pour modifier nos habitudes et préserver la ressource, ce scénario va inévitablement se produire, y compris en Occitanie, une des régions les plus menacées en France par le changement climatique. N'en déplaise aux climatosceptiques, les projections des experts à l'horizon 2050, qui font état d'une hausse des températures évaluée entre 1,5 et 2 degrés, font froid dans le dos. «Dans le bassin Adour-Garonne, on prévoit une baisse de 40 à 50 % du débit d'étiage dans les 120 000 km de rivière, en particulier dans le fleuve Garonne, et une chute de 60 % de l'enneigement dans les massifs.» explique Guillaume Choisy, le directeur général de l'agence de l'Eau Adour-Garonne qui couvre les régions de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie.
Le Chili, nouvel Eldorado des énergies vertes. Cerro Dominador, la première centrale solaire thermique d'Amérique Latine, est le symbole de l'ambitieuse transition énergétique entreprise par le Chili, qui aspire à avoir 100 % de production énergétique verte d'ici à 2040.
Au milieu du désert d'Atacama apparaît, comme une oeuvre d'ingénierie futuriste, Cerro Dominador. La centrale solaire thermodynamique qui, d'ici 2020, produira de la lumière pour 250.000 foyers. Equipés de la technologie CSP (Concentrating Solar Power), plus de 10.000 héliostats, des miroirs de 140 cm2 qui suivent la trajectoire du soleil, projettent la chaleur solaire comme une loupe sur le récepteur situé au sommet de la tour sismique de 250 mètres.
Le réservoir contient des sels fondus qui seront chauffés à 565ºC et serviront à leur tour à chauffer l'eau. La vapeur propulse une turbine qui produit de l'énergie lorsqu’il n’y a plus de soleil. Cette technologie est utilisée pour la première fois en Amérique latine. Singapour, un pays sans eau mais avec des idées : PUB, Singapore's National Water Agency.